À l’occasion de ce début de ramadan 2015 (1436 H), notre blog Soninkideesjose.wordpress.com vous souhaite un mois plein de piété dans nos oeuvres apparentes et cachées. Qu’Allah Agrée nos actes et Pardonne nos manquements.
Ameen.
SoninkIdees-J’ose
Jeunesse Mauritanienne – Le 11 novembre 2014, trois défenseurs des Droits humains, Biram Dah Abeïd, président de l’Initiative pour la Résurgence du Mouvement Abolitionniste en Mauritanie, lauréat du prix des droits de l’homme des Nations unies 2013, Brahim Bilal vice-président du même mouvement, et Djiby Sow, président de Kawtal Ngam Yellitaare, ont été mis aux arrêts.
D’autres militants des Droits humains sont toujours sous la menace de la justice sous les ordres du général Aziz, à Nouakchott. Leur crime ? Avoir initié une caravane contre les expropriations et l’esclavage fonciers dans plusieurs localités du Sud mauritanien.
Le 15 janvier 2015 à Rosso, à la suite d’un procès que d’aucuns jugent politique et expéditif Biram Dah Abeïd, Brahim Bilal et Djiby Sow ont été condamnés d’abord à 2 ans de prison, puis envoyés dans une autre juridiction ensuite incarcérés par la justice mauritanienne, faisant ainsi fi de l’appel introduit par la défense de ces porte-voix des sans voix.
Pis, le 12 mai 2015, grande a été la surprise de voir le Commissaire de Police de la ville d’Aleg signifier, à l’insu du collectif d’avocats de la défense, la décision prise la veille par la Cour suprême, dessaisissant de facto la Cour d’appel de Nouakchott du dossier des détenus au profit de celle d’Aleg.
Cet acte constitue une tentative vaine de régularisation, après coup, des incarcérations arbitraires depuis le 15 janvier 2015 à la prison d’Aleg, loin de la juridiction naturelle qui est la Cour d’Appel de Nouakchott dont relève le tribunal de Rosso, seule formation juridictionnelle connaissant le dossier.
Par ailleurs, le président de KAWTAL, Monsieur Djiby Sow, est atteint d’une grave maladie nécessitant une opération d’urgence. Sciemment retardée par les autorités, elle aura finalement lieu le 17 Juin 2015 après une détérioration de l’état de santé du détenu.
Ces mêmes autorités, après avoir opposé un refus catégorique quant à son admission dans un service hospitalier spécialisé, refusent aujourd’hui la prise en charge totale des traitements et soins liés à l’intervention, une prise de position qui va à l’encontre de l’article 24 de l’ensemble des principes des Nations-Unis pour la protection des détenus, adopté par l’assemblée générale dans sa résolution 43/173 du 9 Décembre 1988, qui stipule que «Toute personne détenue ou emprisonnée se verra offrir un examen médical approprié dans un délai aussi bref que possible après son entrée dans le lieu de détention ou d’emprisonnement; par la suite, elle bénéficiera de soins et traitements médicaux chaque fois que le besoin s’en fera sentir.
Ces soins et traitements seront gratuits ». Conscients de l’impérieuse nécessité de porter assistance à ces militants infatigables des Droits humains, nous, associations, organisations, partis politiques mauritaniens de la diaspora en France, constitués en Comité de soutien aux « détenus politiques et d’opinion » :
– alertons pour une énième fois l’opinion nationale et internationale sur l’état de santé de l’un des prisonniers Djiby Sow , qui s’aggrave jour après jour,
– appelons tous les épris de justice de tous horizons à soutenir la cause des Droits Humains en Mauritanie,
– dénonçons les arrestations et les détentions arbitraires des défenseurs de la cause anti- esclavagiste et anti-raciste en Mauritanie,
– refusons avec vigueur l’instrumentalisation de la justice à des fins bassement politiciennes,
– dénonçons les manœuvres obscures d’une supposé ligue des Ulémas mauritaniens émettant une étrange Fatwa rendant illicite l’esclavage le 26 Mars 2015, tout en faisant fi du sort des militants abolitionnistes emprisonnés,
– interpellons le général Ould Abdel Aziz et sa clique complice qui s’adonnent à des tournées folkloriques à l’intérieur du pays, alors que l’expression la plus élémentaire du Droit est contestée pour l’écrasante majorité du peuple mauritanien,
– et exigeons la libération immédiate et sans conditions des défenseurs des Droits humains en Mauritanie.
Le comité de soutien des détenus d’Aleg Fait à Paris le 14 Juin 2015
SoninkIdees-J’ose
LE COMITÉ DE SOUTIEN AUX DÉTENUS D’ALEG en France informe la diaspora et tous les amis de la Mauritanie juste et égalitaire, qu’il organise un sit-in le:
MERCREDI 17 JUIN 2015
DE 13H A 17H
EN FACE DE L’AMBASSADE DE MAURITANIE A PARIS
« DJIBY SOW SE MEURT A PETIT FEU »
Voilà plusieurs mois que les camarades Djiby Sow, Biram Dah Abeid, Prix onusien 2013 pour les droits de l’Homme et Brahim Bilal sont incarcérés à la prison d’Aleg. D’autres militants des droits humains sont aussi détenus à la prison de Nouakchott. Leur crime: avoir initié une caravane contre les expropriations et l’esclavage fonciers alors que les motifs de ces arrestations et incarcérations restent infondés.
Transférés en-dehors de leur circonscription judiciaire d’origine, le parquet, en violation flagrante des textes en vigueur, a décidé d’engager dans les plus brefs délais le procès en appel dans la juridiction incompétente d’Aleg dont les magistrats sont connus pour leurs soumissions aveugles au diktat de l’exécutif.
En outre, Djiby SOW souffre de maladies diverses depuis la grève de la faim entamée le 23 février 2015 et les autorités entravent tout traitement médical conforme aux recommandations du médecin traitant. Par conséquent, l’aggravation de son état de santé nécessite une opération d’urgence qui aura finalement lieu le 17 Juin 2015, sciemment retardée par ces mêmes autorités qui s’opposent aujourd’hui à une prise en charge totale des traitements et soins liés à l’intervention.
Il est donc urgent de proclamer notre soutien franc et massif aux défenseurs de la justice et de la paix emprisonnés par le régime autoritaire d’Ould Abdel Aziz. Nous réaffirmons notre engagement ferme à les soutenir par tous les moyens légaux.
Cellule communication.
Paris, le 13/06/2015
SoninkIdees-J’ose
DJIBY SOW, Président de KAWTAL qui croupit en prison dans les geôles du dictateur Aziz depuis le 11 novembre 20014 avec ses compagnons de lutte, EST GRAVEMENT MALADE. Il doit subir, le mercredi prochain, une opération chirurgicale en urgence au niveau de l’hôpital national de Nouakchott. Cela nécessite des moyens financiers, donc un sursaut des cœurs.
C’est pourquoi, le Comité de Soutien aux Détenus de la Caravane contre les Expropriations foncières et l’Esclavage foncier, lance cet appel aux dons pour venir en aide à ce grand combattant de liberté.
POUR VOS DONS, VEUILLEZ CONTACTER :
EN FRANCE
– Amadou Alpha BA au 0033 753503232, ou yaaliba@gmail.com
– Mariame KANE, au 0033 662862964 ou mariama57.kane@gmail.com
– Cheih DIENG au 0033 651916921 ou diengahmadou@hotmail.fr
– Bocar Oumar BA (Strasbourg) 0033 646863517
A NOUAKCHOTT :
Malik LOME 00222 46404928
A BRUXELLES
Mamadou KANE 0032 492204864
SoninkIdees-J’ose
Le contenu d’un support communicationel se doit d’être engagé et subversif, ainsi les tenants récalcitrants de l’ordre établi n’auront pas le moral apaisé. Un système d’information qui s’engage contre l’emprise de certains milieux sur le Bien commun matériel et immatériel, doit savoir cibler et différencier les injustices et les injustes. Chez le « Mauritanien victime et activiste » , certains mots (racisme d’état , système Beïdane, état esclavagiste.. Et d’autres du même jargon) choisis et ressassés incessamment peuvent cacher ou vouloir gommer d’autres réalités iniques qui constituent le socle légitimiste de l’ordre étatique en place. À admettre que nous sommes tous victimes de quelque chose à l’échelle nationale, mais nous devons tout aussi assumer en toute sincérité que sans les injustes qui s’entretiennent à l’échelle intracommunautaire, le Mal National tomberait irrésistiblement.
N’en déplaise certains milieux aux dénonciations sélectives, chez le Mauritanien, Tout est lié, de la case ou la tente jusqu’au palais ocre à Nouakchott.
Nous craignons l’expropriation foncière dans nos terroirs par d’autres plus puissants, et il faut aussi rappeler qu’au sein de nous mêmes, certaines couches sociales lésées vivent depuis des siècles le déni de leur dignité humaine. Celui avec qui, vous partagez la couleur de peau, la langue, les us et la réligion , est mis en-dehors du droit coutumier permettant la possession incessible d’une parcelle dans le site villageois, n’aura pas la même lecture que vous sur l’accaparement des terres par un mammouth venant d’ailleurs. L’ordre féodal d’hier et ses dérivés d’aujourd’hui sont une faiblesse morale et une disgrâce politique pour Tous. La conscience politique devrait être vécue par l’égalité, la justice et l’honneur à l’intérieur du groupe social d’abord, ainsi ses membres auront une même définition des concepts qui sont chantés à l’extérieur.
SoninkIdees-J’ose
Le leader de l’ONG Kawtal NGam Yellitaare Djiby Sow a été admis lundi 8 juin courant à la salle de réanimation de l’hôpital national de Nouakchott.
L’alarme lancée depuis quelques semaines sur l’aggravation de son cas et la nécessité de l’évacuer d’urgence pour bénéficier des soins nécessaires sont restées sans suite.
Kawtal NGam Yellitaare avait lancé mardi 26 mai 2015 lors de la conférence de presse organisée par cette ONG au siège du FONADH un appel pour sauver son leader abandonné à son triste sort, sans aucune assistance aucune pour des maux qui nécessitent une surveillance médicale de proximité.
Des appels qui ont été régulièrement renouvelés sans susciter la moindre réaction des autorités habilitées pour prendre les mesures nécessaire.
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SoninkIdees-J’ose
Abou Cissé – Le Président de l’Empire Islamique des Sables, le guide, Mohamed Ould Abdel Aziz va-t-il réparer ce que ses prédécesseurs n’ont pu faire, en reconnaissant les mérites que la Nation Mauritanienne doit à Sakho Foussynou, un ex- fonctionnaire de l’Etat Mauritanien, originaire de Diaguilly au Guidimakha et auteur d’un acte héroïque ?
L’ancien Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, Mohamed Yehdhih Ould Tolba le rappelait encore dans une lettre datée du 15 Juillet 1977.
Mr. Sakho Foussynou, à l’époque chauffeur à l’ambassade de Mauritanie à Paris avait sauvé la vie de l’ambassadeur, Ahmed Ould Ghanahalla, objet d’un attentat le 7 Juillet 1977 en plein centre de la capitale Française. Sa vitre avait explosé et n’eût été le professionnalisme de son chauffeur, tous les deux auraient perdu la vie.
Aussi, pour Mohamed Yehdhih Ould Tolba, Chargé d’Affaires à l’ambassade à cette époque, « Un tel acte méritait une décoration au Mérite National ». L’attentat jamais élucidé aurait visé en réalité l’ambassadeur de Palestine à qui l’Empire Islamique des Sables avait remis un véhicule de service identique à celui de l’ambassadeur de Mauritanie. A l’époque, certains avaient accusé Israël d’être derrière l’attentat.
C’était la période où la Mauritanie s’était distinguée comme fervent défenseur de la cause Palestinienne, allant jusqu’à rompre ses relations diplomatiques avec les Etats-Unis d’Amérique pour cela. C’était en 1967. Dans 72h, il n’y avait aucun Américain sur le sol de l’Empire Islamique des Sables.
L’Empire faisait en effet parti des premiers pays à avoir reconnu l’Etat Palestinien sur ses frontières d’avant 1967, ce qui lui avait valu bien des hostilités. Aujourd’hui, beaucoup de monde y compris Me Dramé demande la réhabilitation du vieux Sakho Foussynou et interpellent dans ce sens le Président de l’Empire Islamique des Sables, le guide Mohamed Abdel Aziz pour que l’injustice de l’histoire soit rétablie.
Abou Cissé
Source crédit: cridem.org
SoninkIdees-J’ose
Le général Ould Abdel Aziz fera un séjour express dans la région du Guidimakha les prochains jours. Comme sous le règne de son ex mentor Ould Taya, le Raïs sera accueilli avec faste dans la bulle concoctée par ceux qui se sont recyclés dans tous les régimes depuis 1960. Ainsi le petit peuple qui vit dans un dénuement civique, éducatif, social, économique, médical et environnemental, se verra oublié et manipulé par les habituels dinosaures qui vont chanter la bonne musique aux oreilles présidentielles.
Ces derniers jours, les incidents qui ont marqué le périple présidentiel dans le Brakna et le Trarza, doivent interpeller plus d’un dans notre région, mais les relais lucratifs du système étatique sous la couverture Uperiste (Upr) comme le PRDS d’hier, vont acheter et corrompre les vraies doléances du petit peuple. Monsieur le président, vos intermédiaires et leurs proches se portent bien, mais 98% de la population régionale sont sous le joug d’un système de subordination politico-financière qui fausse toutes les initiatives de développement à l’endroit du petit peuple. Monsieur le président, intéressez vous à ceux qui vous accueilleront à Sélibaby et ailleurs, vous reconnaîtrez probablement certaines têtes qui étaient là il y a quelques années, quand vous assuriez la sécurité de Ould Taya. Ce dernier et son PRDS étaient chantés jusqu’à un certain mois d’août 2005, vous appuyez sur ces mêmes relais jusqu’au jour J, si vous pensez avoir des convictions pour le développement du pays, assurez-vous que sur le terrain le compte n’y est pas.
Vous aurez du folklore festif par la danse et les tam-tam à toutes les sauces, mais les accueillants fast-fetard ont été commandés par les deniers publics qui échappent aux projets concrets. Monsieur le président, posez une question inopinée à ces chanteurs et danseurs du jour, s’ils connaissent le nom complet de votre premier ministre qui est à la tête de votre équipe gouvernementale. La médiocrité et l’instabilité de notre système éducatif, ont pour conséquence un sous-développement civique du petit peuple qui est berné par les mêmes intermédiaires depuis bientôt 60 ans.
Ce petit peuple ne sait pas que vos hommes ont tabassé et emprisonné récemment leurs semblables éveillés dans la vallée, comme il ignore ou reste insensible aux détenus d’opinion et politiques qui avaient osé alerter sur l’expropriation foncière.
Monsieur le président, le sous-développement civique est un frein serré qui sabote le développement de tout autre domaine, car sans exigence citoyenne sur les administrations publiques de proximité, les acteurs administratifs locaux se servent bien d’abord au détriment de l’intérêt général. Au sein de nos représentations locales, tout est nébuleux surtout le service financier qui est quasi ignoré des administrés qui ne sont sollicités que pendant les rendez-vous électoraux.
Monsieur le président, si le développement éducatif et civique reste à la traîne comme aujourd’hui, le développement social et économique sonnera toujours creux au petit peuple.
SoninkIdees-J’ose
L’Authentique – Extrait de la prison d’Aleg et transféré à Nouakchott suite à la détérioration de son état de santé, le prisonnier Djibi Sow se trouverait ces derniers jours dans une situation grave. Si une intervention d’urgence n’est pas engagée en sa faveur, il ne devrait, malheureusement plus, être de ce monde.
Evacué d’urgence de la prison d’Aleg et ramené à Nouakchott le 28 février 2015, pour des problèmes de santé, Djibi Sow est en train de rendre l’âme. Aux dernières nouvelles, il vivrait les plus durs moments de sa vie. Dans l’indifférence générale.
Djibi ne sait pas de quoi il souffre. Il sait et sent tout simplement qu’il souffre atrocement et qu’il est malade. Gravement malade même. Il y a une semaine, l’alerte avait été donnée par son organisation Kawtal Ngam Ƴellitaare qui avait diffusé un communiqué très alarmant. Aujourd’hui, sa situation se serait empirée.
Son état de santé se serait tellement détériorée que le pire n’est pas exclu. Pour les rares personnes qui l’ont vu, l’homme est très mal portant. Il souffrirait de calculs rénaux devant être rapidement et dans l’extrême urgence, extraits par une opération chirurgicale. Pour ces mêmes personnes, les médecins qui l’examinent ne lui ont rien dit.
Officiellement, ils soutiennent qu’ils n’ont rien décelé. Pourtant, rien qu’à voir le malheureux agoniser, ils devaient réagir. Leur éthique et leur morale auraient voulu qu’ils exigent une intervention en urgence. Mais, ils n’ont rien fait, parce que leur objectif est de plaire d’abord à leurs employeurs en faisant semblant de faire leur travail.
Les faux-fuyants le disputent aux subterfuges et aux mensonges pour que Djiby Sow s’en aille de sa belle mort à laquelle semblent vouloir le destiner les autorités !!!
Ce qui amène à constater que nous pourrions bien être en train d’assister à un assassinat assisté. C’est-à-dire à un meurtre prémédité et « légitimé » par des médecins à travers des rapports et autopsie orientés.
Nous avons longuement accepté que notre corps médical, ou ce qui en tient lieu, laisse les patients mourir par négligence, par impuissance ou par manque de moyens, mais il ne sied pas à une société qui se dit musulmane de produire des médecins qui deviennent systématiquement des meurtriers en puissances, car incapables de dire la vérité, d’agir, ou plus grave, complices dans des assassinats.
Si demain quelque chose arrivait au détenu Djibi Sow, le cas échéant à ses deux amis d’infortune de la prison d’Aleg Biram Ould Dah et Brahim Ould Billal, le peuple mauritanien n’incriminera pas seulement les pouvoirs politiques qui pourraient bien avoir pour objectif d’éliminer physiquement ces combattants de la liberté et de l’égalité, mais aussi et surtout, les médecins qui jouent parfaitement le jeu.
Comment un médecin qui se respecte, peut-il ausculter un patient et refuser de lui dire la vérité ? Comment un thérapeute qui se respecte peut-il hésiter à transférer son patient dont il n’arrive pas à déceler les origines du mal qui le ronge vers une structure et un toubib plus compétent ou plus spécialisé que lui dans le cas de figure ? Comment un être humain peut-il assister indifférent à la lente agonie de son semblable sans agir alors qu’il détient bel et bien, les moyens de le récupérer et de le soulager ?
Nos médecins ne doivent pas continuer à jouer le jeu des complices dociles des meurtres médicalement commandités. Ils doivent dégager, publiquement, leurs responsabilités du meurtre « subtil » qu’un certain pan du pouvoir serait en train de commettre contre des acteurs de la société civile qui ont commis pour seul tort, d’avoir revendiqué la justice et l’égalité dans le pays.
A l’adresse des partis politiques et des organisations de la société civile, la situation présente de Djibi Sow doit être prise en compte. Il y va pour le respect de l’être et le respect de notre éthique si ce n’est de notre religion. Il y va surtout du souci d’observer les règles d’assistance aux personnes en difficulté, et plus, de la restauration des valeurs humaines qui ont toujours fait que nous arrivons à vivre en paix.
Le silence complice des forces vives de la nation, des hommes politiques comme des acteurs de la société civile, particulièrement les militants des droits de l’homme face à la mauvaise traitance que subissent certaines personnes cibles est inquiétant et dénote d’un fait : la perte de nos valeurs ou l’état de délitement avancé de notre pacte social qui faisait jusque-là notre raison d’être.
JOB
Source crédit :cridem.org
SoninkIdees-J’ose
Elfoutiyou – Le 1er Juin 2015, le président de la république doit visiter l’arrondissement de Darel Barka. La population est divisée sur l’accueil à réserver au chef de l’Etat.
Une partie de la population tient à faire entendre sa voix contre l’accaparement des terres. Les forces de sécurité ont pris les devant pour éviter la répétition des événements d’Aleg.
Balas, président du parti Arc-en ciel, très engagé dans la lutte contre l’accaparement des terres est l’un des rares chefs de parti à avoir effectué personnellement plusieurs déplacements sur le terrain pour soutenir les populations spoliées de leurs terres à Darel Barka et Donaye.
Il était suivi depuis Nouakchott par les services de renseignements. En compagnie de son ami Kane Amadou Tidjane, ancien maire de Darel Barka, une voiture de la police s’immobilise devant eux, non loin du domicile de Aîssata Kane, ancienne ministre sous le règne de Me Moctar O Daddah.
C’est vous Balas, lui lance le commissaire de Bababé Soumbara O Moud. Si, c’est bien moi Balas lui répond le politicien. Suivez-nous, nous avons besoin de vous pour cinq minutes.
Le président du parti Arc-en ciel embarqué à bord du véhicule de police est présenté au DRS de la région du Brakna qui était sous la tente où doit se dérouler la cérémonie inaugurale du réseau électrique de Darel Barka. Ordre est donné pour que Balas soit directement conduit et gardé en détention au commissariat de police de Boghé distant de 68 Kilomètres du chef lieu d’arrondissement.
Mais qu’est ce que j’ai fait, lance Balas au commissaire de police de Boghé ? Je ne sais pas, on m’a dit que vous devez rester ici seulement, lui répond le vieux commissaire. Vous me faites alors de la publicité gratuite messieurs !
Ses téléphones portables sont saisis. Il restera jusqu’au décollage de l’avion présidentiel à destination de Nouakchott, aux alentours de 13 H pour qu’il soit libéré et reconduit vers Darel Barka.
Avant l’interpellation de Balas, les éléments de la garde fouillaient les populations venues accueillir à l’exception des femmes et leur ont arraché les brassards rouges qu’elles gardaient par devers elles. Les banderoles, les pancartes et papiers au contenu hostile à l’accaparement des terres ont été saisis également. Même les lettres adressées au chef de l’Etat par de simples citoyens n’ont pas été épargnées.
L’arrestation et le placement en garde à vue pendant plusieurs heures de quatre leaders de la contestation contre l’accaparement des terres, Cheikh Tahar Dia, Sidi O Yelli, Selmou O Jiddou et Oumar O Jiddou. Si les services de renseignements avaient mis à exécution les arrestations programmées, il ne resterait que les cadres à l’accueil. C’est un véritable état de siège qui régnait à Darel Barka pour museler les populations et les empêcher ainsi d’élever la voix devant le Raîss très ébranlé par les événements d’Aleg.
Source crédit :cridem.org
SoninkIdees-J’ose
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