đŸ”ŽÂ« LibertĂ© pour Haby DiakitĂ© » Une femme veuve, mĂšre de 7 enfants, avec plusieurs petits enfants arrĂȘtĂ© arbitrairement. | Par Boubacar N’Djim (MSDH) Mali

L’ARBITRAIRE est tout ce « qui dĂ©pend de la volontĂ©, du bon plaisir de quelqu’un et intervient en violation de la loi ou de la justice ». Est arbitraire TOUT acte :

  • qui n’est pas fondĂ© en droit,
  • qui ne respecte pas les procĂ©dures lĂ©gales,
  • qui n’est pas raisonnable ou appropriĂ© compte tenu des circonstances,
  • qui n’est pas proportionnĂ© aux objectifs juridiques visĂ©s,
  • discriminatoire,
  • imprĂ©visible
  • sans fondement lĂ©gitime, solide et justifiĂ©,
  • inutilement intrusif vis-Ă -vis des autres droits
    Que dit la constitution sur l’égalitĂ© des personnes ?

Au Mali l’article 1 de la constitution du 25 FĂ©vrier 1992 dit que « la personne humaine est sacrĂ©e et inviolable. Tout individu a droit Ă  la vie, Ă  la libertĂ©, Ă  la sĂ©curitĂ© et Ă  l’intĂ©gritĂ© de sa personne »

, l’article 2 de la constitution du 25 FĂ©vrier 1992 dit que « tous les Maliens naissent et demeurent libres et Ă©gaux en droits et en devoirs. Toute discrimination fondĂ©e sur l’origine sociale, la couleur, la langue, la race, le sexe, la religion et l’opinion politique est prohibĂ©e »

L’article 4 de la constitution du 25 FĂ©vrier 1992 dit que « Toute personne a droit Ă  la libertĂ© de pensĂ©e, de conscience, de religion, de culte, d’opinion, d’expression et de crĂ©ation dans le respect de la loi »

Que dit le préambule de la charte des Nations des Unies ?
Nous, Peuples des Nations Unies, RÉSOLUS

DeuxiĂšme tiret « Ă  proclamer Ă  nouveau notre foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignitĂ© et la valeur de la personne humaine, dans l’égalitĂ© de droits des hommes et des femmes, ainsi que des nations, grandes et petites,»

TroisiÚme tiret « à créer les conditions nécessaires au maintien de la justice et du respect des obligations nées des traités et autres sources du droit international, »

QuatriÚme tiret « à favoriser le progrÚs social et instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande »

Avons dĂ©cidĂ© d’associer nos efforts pour rĂ©aliser ces desseins,
En consĂ©quence, nos gouvernements respectifs, par l’intermĂ©diaire de leurs reprĂ©sentants, rĂ©unis en la ville de San Francisco, et munis de pleins pouvoirs reconnus en bonne et due forme, ont adoptĂ© la charte des nations Unies et Ă©tablissent par les prĂ©sentes une organisation internationale qui prendra le nom des Nations Unies.

La constitution du 25 fĂ©vrier 1992, le code des personnes et de la famille et la charte des Nations Unies sont trĂšs clairs concernant l’égalitĂ© des personnes.

L’efficacitĂ© rĂ©elle d’un instrument international peut ĂȘtre Ă©valuĂ©e en fonction de la mesure dans laquelle les Etats parties appliquent ses dispositions au niveau national. Le mot application dans le cas des instruments juridiques internationaux, dĂ©signe Ă  la fois les mesures nationales adoptĂ©es par les Etats et les procĂ©dures internationales mises en Ɠuvre en vue d’en surveiller la mise en Ɠuvre.

Il n’existe pas de mĂ©canisme chargĂ© de veiller au respect par les Etats de l’obligation d’abolir l’esclavage et les pratiques analogues Ă  l’esclavage.

Le droit de tous les individus de ne pas ĂȘtre soumis Ă  l’esclavage est un droit de l’homme fondamental ; or l’absence de procĂ©dures adĂ©quates de mise en Ɠuvre n’est pas faite pour encourager les Etats Ă  mettre en place un systĂšme de garantie, contre toutes les formes contemporaines d’esclavage.

Contrairement Ă  ce que l’on pense souvent, l’esclavage sous toutes ses formes est encore courant en ce dĂ©but de millĂ©naire. La notion d’esclavage est restĂ©e relativement statique depuis prĂšs deux siĂšcles de lutte abolitionniste menĂ©e par les gouvernements et les organisations non gouvernementales. NĂ©anmoins un certain nombre de pratiques comme l’esclavage par ascendance ont fait leur apparition dans la rĂ©gion de Kayes en Milieu soninkĂ©.

N’Djim Boubacar
Militant de la cause Humaine

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