​Arrestation des militants d’IRA : la dérive autoritaire

On croyait la période d’exception finie et que la Mauritanie s’était résolument engagée sur la voie de la démocratie et de l’Etat de droit depuis le coup d’Etat de 2005 qui avait mis fin à vingt et une année de dictature tayenne. Depuis le 29 juin 2016, le pays vit sous la terreur du non droit. Une véritable dérive autoritaire s’est installée avec la séquestration de plus d’une vingtaine de militants de l’Initiative de résurgence du mouvement abolitionniste (IRA) et de plus de quarante jeunes citoyens issus des familles déguerpies du squatte sis à l’hôpital Bouamatou de Nouakchott.
Sans mandat d’arrêt ni de perquisition, ces citoyens ont été enlevés de leur domicile et conduits vers des destinations inconnues, leurs maisons ont été fouillées de fond en comble et leurs matériels emportés. Depuis, personne ne sait où est-ce qu’ils ont été séquestrés. Aucun avocat ni aucun membre de leur famille n’est entré en contact avec eux en violation flagrante des lois de la République et des conventions internationales ratifiées par la Mauritanie. Aujourd’hui, tout celui qui critique la situation actuelle est passible de disparition forcée et rares sont ceux qui osent lever la voix.
Pour l’instant, les organisations des droits de l’homme en Mauritanie gardent un silence coupable face à l’émergence d’un Etat martial qui ne respecte ni ses institutions ni sa Constitution, ni ses lois. Cette situation doit cesser et le droit doit être respecté. Si les personnes arrêtées sont incriminées, elles devaient être présentées à un juge dans les délais de garde-à-vue légaux et les charges retenues contre elles devaient  leur être notifiées. Elles auraient dû bénéficier de l’assistance d’avocats et leurs familles informées de leur lieu de détention. 
Cette situation de non-droit est d’autant plus inquiétante que personne ne sera désormais à l’abri de ce genre de traitement illégal dans un pays qui se dit respectueux du droit national et international. Personne ne sera plus épargné par la dérive qui s’est déclenchée et il est du devoir de tous les citoyens de la dénoncer car nul ne sait à quand son tour.
Source crédit : Post FB du Journaliste Cheikh Aidara. 

Alerte IRA-Mauritanie : la chasse aux sorcières contre les abolitionnistes mauritaniens continue…!!!

Note d’information numéro 4:
La vague de kidnappings continue de déferler sur les militants d’IRA-Mauritanie. Nous venons d’apprendre les kidnappings de Mohamed Datty, Ousmane Anne et Ousmane Lo. Mohamed Datty a été interpellé à son domicile à Arafat et Ousmane Anne et Ousmane Lo ont été brutalement arrêtés dans une voiture alors qu’ils étaient en compagnie de Marieme Mint Cheikh Dieng et Dah Bousshab; ces deux derniers ont été relâchés peu après. Les autres, Mohamed Datty, Ousmane Anne et Ousmane Lo sont portés disparus. Nous avons aussi appris les disparitions de Ami Wane et de  Abdoulaye Abou Diop. 
À ce jour, près d’une vingtaine de militants d’IRA-Mauritanie, dont des membres du Bureau Exécutif, sont portés disparus.
IRA-Mauritanie appelle toutes les forces progressistes nationales éprises des droits de la personne humaine et de la paix civile ainsi que la communauté internationale à s’ériger contre et à dénoncer cette série de disparitions orchestrées par l’Etat. IRA Mauritanie appelle toutes ces militantes et tous ses militants à une mobilisation pacifique, massive et continue jusqu’à la libération de tous ces disparus depuis le 30 juin et jusqu’à la fin de la pratique de l’esclavage et de la discrimination en Mauritanie.
La Commission de Communication

IRA-Mauritanie

IRA-Section France : Appel pour dire Non aux arrestations arbitraires en Mauritanie. 


​IRA-Mauritanie section France informe tous les militants, sympathisants et amis de la Mauritanie à se joindre au Sit-in qu’elle organisera le lundi 11 juillet  2016 devant l’ambassade de Mauritanie à  paris,  à partir de 13h
– pour exiger la libération immédiate et sans condition de tous les prisonniers d’opinion, les prisonniers d’IRA-Mauritanie
– Et pour dire Stop au régime raciste et esclavagiste de Mohamed ould Abdel Aziz. 
Accès: Station porte dauphine Métro 2.
IRA France vous remercie d’avance.

Communiqué de presse du CIPACS suite aux accusations graves de Ahmed Khalifa NIASSE

​7 juillet 2016. Publié par Soninkara.

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Communiqué de presse du Centre Islamique pour l’Appel au Coran et à la Sounnah (CIPACS), Dakar le 7 juillet 2016

« Le Respect, rien que le Respect ! »
Dimanche 3 juillet 2016, l’émission « le débat africain » d’Alain FOKA sur RFI traitait du thème « Comment le Sénégal fait-il face à la menace djihadiste?« . L’un des invités M. Ahmed Khalifa NIASSE, pourtant (re)connu pour ses turpitudes, s’est distingué en franchissant un cap dans l’ignominie.

Il a affirmé qu’une mosquée sise Malick SY « à côté de la Cité Police » serait une « mosquée wahhabite ou salafiste qui prépare des terroristes ». Il a poursuivi en disant que « le président (de la République) cautionne en y priant ». Étant connu de longue date que M. NIASSE refuse de compter parmi l’Islam sénégalais celui se réclamant non confrérique alors qu’il existe depuis des temps immémoriaux. Il est donc exclut qu’il cible la Mosquée Omarienne ou la Grande Mosquée, toutes deux sont aussi sur l’avenue Malick SY. Le rappel de la participation exceptionnelle du président de la République à une prière hebdomadaire l’an dernier ne laisse pas de doute. Il désigne, sans la citer nommément, la Mosquée du Centre Islamique pour l’Appel au Coran et à la Sounnah (ci-après le Centre) également appelée Mosquée Soninké.

Malgré le triste pedigree de son auteur, les effets de tels propos dans un média international comme la RFI restent incalculables. Nous les ressentons chaque jour. Ils jettent l’opprobre et la suspicion sur notre honorable institution, sur ses milliers de fidèles et sur la Communauté Soninké en particulier. Devant l’effroyable accusation et l’émoi suscité, le Centre a décidé d’apporter une triple réponse : d’abord judiciaire, ensuite historique et enfin religieuse.

 

1. LA REPONSE JUDICIAIRE : CALOMNIE & INCITATION A LA HAINE

Il y a 48 heures, Mardi 5 juillet, nous avons saisi notre avocat afin de porter plainte contre M. NIASSE pour calomnie, diffamation, incitation à la haine et mise en danger de la vie d’autrui. Si le pire venait en effet à se produire prochainement au Sénégal, qu’Allah (SWT) nous en garde, notre mosquée et ses fidèles désignés par un irresponsable pourraient devenir de parfaits bouc-émissaires pour d’autres déséquilibrés. Un huissier a constaté les propos tenus sur RFI, une « sommation interpellative » doit parvenir incessamment à M. NIASSE, l’affaire suit son court. 
Mais le Centre Islamique interpelle M. Abdoulaye Daouda DIALLO Ministre de l’Intérieur et Me Sidiki KABA Ministre de la Justice sur les allégations tenues qui relèvent, selon nous, de trouble à l’ordre publique.
Le Centre va aussi directement saisir le Procureur de la République afin que M. NIASSE soit entendu et qu’il fournisse sans délai les preuves de ses graves et dangereuses élucubrations ou alors qu’il en réponde. Il serait inconcevable dans un Etat de droit comme le Sénégal que ses propos restent sans suite.

2. LA REPONSE HISTORIQUE: LES SONINKE DU 8EME SIECLE A NOS JOURS

Notre réponse historique est utile une fois de plus pour ceux qui ne nous connaissent pas et qui sont de bonne foi. Voilà pourquoi nous rendons publique, ci-après, les principales lignes de notre courrier, daté du 7 juillet 2015, afin que désormais nul n’en ignore. Il exprime notre infini gratitude à Son Excellence Macky SALL suite à sa venue à la Mosquée. Il rappelle surtout qui est la Communauté Soninké du Sénégal à l’origine du Centre et de la Mosquée dite Soninké. 
« (…) Vendredi 26 juin dernier, à l’occasion de la grande prière hebdomadaire et durant ce mois béni du Ramadan 2015-1436, vous avez joint le geste à la parole donnée suite à notre invitation. Vous êtes venus communier avec les fidèles musulmans de la Mosquée du Centre Islamique Pour l’Appel au Coran et à la Sounnah(CIPACS), sise rue Malick SY à la Médina, communément appelé «Mosquée Soninké ».
Votre geste est désormais gravée, en lettres d’or, dans le livre d’histoire de la communauté soninké. En 1956 déjà, à la veille de l’indépendance, l’illustre poète – futur Président de la République, Léopold Sédar SENGHOR usait de sa plume pour nous rendre un vibrant hommage. Dans le mémorable poème « Kaya – Magan » Roi de l’Or – il célébrait les vertus de ce 1er empire africain appelé WAGADOU ou GHANA. Il en appelait à une Afrique fière, indépendante et héritière de son glorieux passé. 
Votre auguste présence à nos côtés exprime toute la reconnaissance et l’égard que vous avez à notre endroit. Nous y sommes sensibles. Le Coran (49:13) dit d’ailleurs à ce propos : « …Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand- Connaisseur. »
Vous nous rendez hommage ainsi qu’à ce trait distinctif de la communauté soninké : son rapport quasi-consubstantiel à l’islam. Au 8ème siècle déjà, l’Islam avait pleinement droit de cité dans l’empire du WAGADOU. Au 10ème siècle, c’est sous la dynastie des MANNA qu’il faisait son entrée au « Sénégal », dans le Royaume du TEKROUR. 
Excellence,
Notre rapport à l’Islam est donc ancien, savant et ouvert. Le Centre Islamique, entend rester fidèle à ses principes. Il propose, outre la mosquée, des enseignements, des conférences, de la recherche et des partenariats avec d’autres institutions islamiques du Sénégal et des pays frères de la Oumma. 
Les ressortissants à Dakar de chacun des villages de l’ensemble des provinces traditionnelles Soninké du Gajaaga, Guidimakha, Haire, Fouta, Boundou qui correspondent aux départements de Bakel, Kanel, Matam, Goudiry et Tambacounda notamment réunis autour de leur « Konpe Xoore » ou « Refuge villageois » respectif notamment à Niayes Thioker puis la Medina depuis 1880, ainsi que les ressortissants de la diaspora, de la France et de l’Afrique Centrale en particulier sont d’honnêtes travailleurs et commerçants, ils en assurent depuis 2002 et jusqu’à nos jours la totalité du financement.
En cela, l’appellation de « Mosquée Soninké » ou « Soninko Konpo Xoore » comme le lieu de convergence, d’identification et de refuge de l’ensemble du Soninkara à Dakar c’est-à-dire de tous les Soninke et de ceux qui vivent en harmonie avec eux depuis des siècles – peuls, wolofs, bambaras notamment – est une parfaite réalité. La portée de votre acte n’en est que plus symbolique. Il atteint tous les lieux d’origine et de migration de cette communauté pieuse et pacifique. Il fait vibrer son cœur. Il exalte sa fierté.
Une fierté républicaine car la République reconnait par là son apport cultuel et culturel à un Sénégal pluriel, ouvert et de paix. Elle connaissait déjà l’apport financier substantiel de cette communauté dont la diaspora – solidaire, travailleuse et patriote – participe pleinement par des colossaux transferts de fonds à l’édification de toute la nation et au développement sur ses fonds propres de ses terroirs d’origine en particulier.  »

3. LA REPONSE RELIGIEUSE : DE L’ABOMINATION DU MENSONGE

Notre réponse à ce propos ne sera pas longue, d’autres occasions plus solennelles serviront à informer les ignorants. Nous nous référons à un Hadith rapporté par Boukhari et Mouslim car nous avons cru comprendre qu’il pose problème à certains.
D’après Abd ALLAH Ibn Massaoud Radia ALLAH Anhou, le Messager de DIEU (PSL) a dit : 
«Certes, le fait de dire la vérité conduit vers « al-birr » (l’obéissance), et « al-birr » conduit au Paradis. L’homme ne cesse de s’enquérir de la vérité jusqu’à ce qu’il soit inscrit auprès de DIEU parmi les véridiques. D’autre part, le mensonge mène au vice, et le vice mène en Enfer. L’individu qui ne cesse de forger les mensonges sera inscrit auprès de DIEU comme menteur.»
Que Dieu nous garde de figurer parmi les menteurs.

CONCLUSION : LE RESPECT RECIPROQUE

La Communauté Soninké, nous tenons à conclure par là et avec force, est une communauté pieuse, pacifique et de bons voisinages où qu’elle soit dans ses provinces Soninké d’origine, à Dakar et en particulier ici à la Médina ou dans les pays où son labeur l’a conduit en Afrique centrale, aux Amériques ou en Europe. Et c’est du fruit de ce labeur qu’elle a construit les centres de santé, écoles et autres mosquées de ses villages d’origine. C’est du fruit de ce même labeur de ses travailleurs et commerçants qu’elle construit sur ses fonds propres cette Mosquée dite Soninké et qu’elle en assure le fonctionnement sans un Franc CFA de la part d’un Etat étranger, de l’Etat du Sénégal ou de quelques autres organisations islamiques nationales ou internationales. 
Elle n’est ni moins sénégalaise ni moins musulmane que quiconque. Elle se garde d’entrer dans les affaires qui ne la concerne pas, parfois même à son propre détriment. Notre désignation par les autres ne doit rien au hasard puisque Sarakholé signifie en Soninké : personne qui ne fonctionne que sur des choses claires. 
Nous ne laisserons donc jamais personne, fusse-t-il dérangé mentalement, nous donner des leçons ou jeter en pâture notre dignité ou nous salir en nous faisant passer pour des extrémistes et des terroristes auprès de personnes qui ignorent tout de nous. Voilà la raison de notre réponse. Nous ne demandons rien de plus que le respect que nous accordons à chacun. A défaut nous saurons faire valoir nos droits. 
Face à l’abomination d’ôter ne serait-ce qu’une seule vie, a fortiori sur la base d’une divergence d’idées, le Centre Islamique est catégorique : la seule réponse est l’unité, la cohésion et la tolérance. La Oumma islamique sénégalaise dans sa diversité, courants confrériques et non-confrériques, doit donc être uni face à un ennemi commun. Il se nourrit de l’ignorance, de la division et de la stigmatisation. 
Enfin nous félicitons et encourageons nos autorités locales (Maire de la Médina, préfet et gouverneur de Dakar) et nationales (Président de l’AMS Aliou Sall, les Ministres Amadou Ba, Me. Sidiki Kaba et Seydou Gueye) pour leur confiance. Ils ont eu à prier avec nous, et en premier lieu Son Excellence, le président de la République, Macky SALL. Qu’il poursuive sa démarche de reconnaissance de tous les fils du Sénégal comme des citoyens à part entière, d’égale dignité, sans distinction religieuse, confrérique, ethnique ou géographique. Nous lui assurons notre plein soutien dans son combat républicain pour la sécurité et le développement du Sénégal.

Pr. Abdoulaye BA
Imam Ratib de la Mosquée
– Secrétaire Général (CIPACS)
Membre de l’Académie Royale à Amman

Sadio CISSE
Président du Centre Islamique Pour l’Appel au Coran et à la Sounnah (CIPACS)
Ancien Sénateur-Maire de Waoundé

Source crédit : http://www.soninkara.com

Invitation Médias :  » La Communauté Soninke va répondre aux calomnies de Khalifa NIASSE  » 

​URGENT : Invitation Médias Conférence de Presse Jeudi 7 juillet 14h 
 » La Communauté Soninke va répondre aux calomnies de Khalifa NIASSE  » 
Le Dimanche 3 juillet dernier durant l’émission « le débat africain » sur RFI  de Alain FOKA, M. Ahmed Khalifa NIASSE a fait de très graves et dangereuses allégations de terrorisme à l’encontre d’une Mosquée  sise avenue Malick Sy dans laquelle Son Excellence, le Chef de l’Etat Macky Sall est venu prier l’an dernier. 
Gravement calomniés, le Centre Islamique pour l’Appel au Coran et à la Sounah (CIPACS) et sa Mosquée dite Soninke, par respectivement son Président Sadio CISSE et son Imam Ratib le Pr. Abdoulaye BA, ont donc l’honneur de convier l’ensemble de la presse nationale et internationale à la conférence de presse qu’ils donneront demain Jeudi 7 juillet 2016 à 14h00 au CIPACS avenue Malick Sy x place Khalil MAREGA pour présenter les réponses idoines aux élucubrations prononcées. 
Fait à Dakar, le 5 juillet 2016.

Le CIPACS.
Source crédit : Réseau proche de la Mosquée Avenue Malick Sy à Dakar. 

​Evènements du Ksar : Communiqué du Mouvement Autonome pour le Progrès (MAP)


Nous avons appris avec stupéfaction les arrestations arbitraires de membres et militants d’IRA à Nouakchott, suite à la tentative de délogement des habitants du bidonville situé aux abords de l’hôpital Bouamatou. Entre le 30 Juin et le 2 Juillet 2016, M. Diop Amadou Tidjane, 3ème vice-président d’IRA, Abdallahi Mattala Saleck et Moussa Biram, respectivement président et vice-président de la section de Sebkha, M. Balla Touré, Secrétaire Général Exécutif, Jemal Bleyil, vice-président de la section de Ryadh, ainsi qu’une dizaine de militants du mouvement, ont été arrêtés dans les rues de Nouakchott ou à leurs domiciles.
Ces membres et militants d’IRA, dont le seul tort est d’appartenir à une organisation de droits humains luttant pour l’abolition de pratiques rétrogrades et inhumaines, ont été arrêtés en violation des droits et libertés individuelles garantis par la loi fondamentale. Une fois de plus, le régime tyrannique de Mohamed Ould Abdel Aziz a sévi, réaffirmant pour la énième fois le caractère arbitraire et inique de ses décisions. Ces arrestations, qui ne reposent sur aucune base légale, attestent, s’il fallait encore en administrer la preuve, la dérive inquiétante d’un régime aux abois. 
Le MAP exige la libération immédiate et inconditionnelle des membres et militants d’IRA arrêtés par les forces de répression mauritanienne. Particulièrement indigné par l’arbitraire du pouvoir, le MAP appelle toutes les forces politiques et les mouvements de la société civile à agir ensemble, pour sortir ces innocents des griffes d’un régime pseudo démocratique, qui s’emploie à instaurer une instabilité chronique afin de pérenniser son règne.   
Le MAP

Bonne fête de fin de Ramadan. 


L’équipe éditoriale de notre blog  souhaite une bonne fête de ramadan à tous nos lecteurs et suiveurs de confession musulmane. Que cet événement soit festif et paisible pour vous et vos proches de par le monde. Que les différents actes de dévotion soient une source de piété et de pardon. 

Ameen. 
KS

​La Mauritanie doit révéler le lieu de détention de neuf militants anti-esclavagistes arrêtés


Amnesty International – Les autorités mauritaniennes doivent révéler le lieu de détention, inculper d’infractions prévues par la loi ou libérer neuf personnes arrêtées et placées en détention entre le 29 juin et le 3 juillet, a déclaré Amnesty International aujourd’hui.
Le 29 juin dernier les forces de sécurité étaient venues exécuter une ordonnance d’expulsion forcée d’une vingtaine de familles membres de la communauté négro-africaine installées depuis des années dans un bidonville situé sur un terrain privé du quartier de Ksar à la périphérie de Nouakchott, la capitale.
Elles se sont heurtées à la résistance des populations qui ont organisé une manifestation spontanée. Une voiture des forces de sécurité a été brûlée. Des manifestants et des éléments des forces de sécurité ont été blessées et des véhicules privés endommagés.
Dans les jours qui ont suivi cette manifestation, la police a commencé à arrêter des membres de l’organisation anti-esclavagiste Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA). C’est ainsi que huit d’entre eux, dont le troisième vice-président Amadou Tijane Diop, ont été arrêtés à leur domicile ou lieu de travail et détenus dans un lieu tenu secret. IIs n’étaient pourtant pas les organisateurs de la manifestation du 29 juin, ne se sont pas exprimés là-dessus et n’y ont pas pris part. Aucune charge n’a été pour le moment retenue contre ces personnes arrêtées.
Aussitôt informés de l’arrestation de leurs membres, d’autres sympathisants de l’IRA, ont organisé une manifestation pacifique contre leur détention. Trois d’entre eux dont deux femmes ont été blessés par les forces de sécurité.
Hamady Lehbouss, conseiller du président d’IRA-Mauritanie et chargé de la communication a été arrêté hier dimanche 3 juillet dans la soirée à Nouakchott après la tenue d’une conférence de presse pour demander la libération des membres de l’IRA. Son arrestation porte à neuf le nombre de membres de l’IRA arrêtés. Son lieu de détention est aussi inconnu.
Peu avant son arrestation, Lehbouss avait confirmé à Amnesty International que la police a perquisitionné le domicile d’Amadou Tijane Diop et confisqué ses ordinateurs portables et certains de ses documents personnels.
« Le seul tort de ces personnes arrêtées est apparemment d’être membres du mouvement anti-esclavagiste et d’exercer leur liberté d’association, et liberté d’expression garanties par la constitution mauritanienne. La répression contre les membres de l’IRA a atteint une proportion inquiétante. Cela doit immédiatement cesser», a déclaré Alioune Tine, directeur d’Amnesty International pour l’Afrique occidentale et centrale.
Les familles des neuf personnes ne disposent d’aucune information sur leur lieu de détention et les détenus n’ont pas eu accès à l’assistance d’un avocat depuis leur arrestation. Selon sa famille, Amadou Tijane Diop souffre de problèmes cardiaques pour lesquels il ne peut recevoir de traitement médical adéquat en prison.
« L’arrestation de ces membres d’IRA est arbitraire et les autorités mauritaniennes doivent immédiatement révéler leur lieu de détention et les inculper d’infractions prévues par la loi ou les libérer », a déclaré Alioune Tine.
« Jusqu’à ce que ces détenus soient libérés, les autorités doivent veiller à ce qu’ils aient accès à leurs avocats, leurs familles et à l’assistance médicale si nécessaire.»

Complément d’information
Les membres de l’IRA arrêtés sont : Amadou Tidjane Diop, 3e vice-président de l’organisation, Abdallahi Maatalla Seck, coordinateur de section, Moussa Birame, Jemal Beylil, militant, Balla Touré secrétaire aux relations extérieures, Khatri Rahel Mbareck, coordinateur du comité de la paix, Salem Vall militant de base, Hamady Lehbouss, conseiller du président d’IRA et chargé de communication, Ahmed Hamdy le trésorier.
Les autorités mauritaniennes restreignent fréquemment la liberté d’expression des défenseurs des droits humains et des activistes anti-esclavagistes. Biram Dah Abeid président de l’organisation anti-esclavagiste Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste en Mauritanie (IRA) avait été arrêté en 2010 et en 2012.
En novembre 2014, il a été encore arrêté en compagnie de Brahim Bilal Ramdane, Djiby Sow et Ould Dah Ould Abeid, et condamnés à deux ans de prison par le tribunal de la ville de Rosso, au sud de la Mauritanie, pour appartenance et administration d’une organisation non reconnue, pour participation à un rassemblement non autorisé et pour infractions commises à l’encontre des forces de l’ordre.
Le 17 mai dernier, Amnesty International avait salué la libération de Biram Ould Dah Ould Abeid et Brahim Bilal, après avoir passé 20 mois en prison, et demandé que cette décision de justice incite les autorités mauritaniennes à mettre fin à la répression visant les défenseurs des droits humains et à libérer les autres prisonniers d’opinion détenus uniquement pour avoir exprimé leurs opinions de manière pacifique, à l’instar du blogueur Mohamed Mkhaïtir.
Source crédit : http://www.cridem.org 

Le sort des militants arrêtés : le silence inquiétant après les arrestations arbitraires et illégales. 


​L’heure est très grave, nos camarades sont détenus dans des conditions indescriptibles, ils sont tous à l’isolement total , les avocats se sont présentés et le procureur de la République est en Arabie saoudite pour la oumra nous dit on, l’adjoint au procureur  déclare qu’il n’est même pas au courant d’une série d’arrestations arbitraires et surtout Il ne dira  même pas s’informer sur  la situation ni  à vérifier  l’information comme si c’est normal qu’on met  des citoyens en détention comme ça   sans informer le procureur d’ailleurs qui devrait délivrer des mandats d’arrestations et  puis  cela ne preoccupe pas  le premier magistrat du pays . Extrêmement grave et dangereux dans un pays. Une preuve nous n’avons pas un état mes voyous délinquants à la tête du pays . L’interrogatoire de tout détenu ne devrait se dérouler sans la présence d’un avocat, dès les premières heures de l’arrestation , il doit être assisté par un membre de sa famille au choix et son avocat, le pouvoir du borné Aziz a signé, ratifié et adopté  une loi à l’assemblée nationale par sa majorité de brebis galeuses ci dessous. 
L’Assemblée nationale adopte les projets de loi contre la torture Nouakchott,  13/08/2015

 

« L’Assemblée nationale a adopté jeudi soir à l’unanimité, au cours d’une plénière présidée par le député Mohamed Ould Boilil, son président les projets de loi sur la torture et la mise en place d’un mécanisme national de prévention (MNP) contre cette pratique.
Il s’agit du projet de loi N° 049-15 qui abroge et remplace la loi N° 13/011 en date du 23 janvier 2013 portant répression des crimes d’esclavage et de torture en tant que crimes contre l’humanité et du projet 050/15 instituant un mécanisme national de prévention de la torture (MNP).
Le gouvernement était représenté à cette séance par M. Brahim Ould Daddah, ministre de la justice qui a souligné l’importance que représente ce projet de loi pour la Mauritanie. »

Lire  en entier  site officiel du gouvernement mauritanien: http://fr.ami.mr/Depeche-32602.html
Depuis leurs arrestations , ni les avocats, ni leurs familles ne savent les lieux de détention et questration . Il parait qu’ils sont détenus à l’école de police mais qu’on les déplace tous les jours d’un lieu à un autre . Certaines informations qui s’infiltrent laissent croire que les otages sont divisés en deux groupes :les haratine dans les locaux de la direction sureté de l’état  et ceux qu’ils appellent péjorativement L’kwar de l’autre à l’école de la police. Ils subissent des tortures physiques,psychologues et morales tout  en apprenant les élèves  officiers de la  police comment ils doivent torturer les opposants encombrants . 
La stratégie consiste en premier lieu de monter les L’kwar  (haalpoular, soninké et wolof ) contre les haratine et vice versa    pour diviser la cohésion de l’ong IRA-MAURITANIE et à la fois rallumer la flamme de la tension communautaire entre les composantes noires du pays pour asseoir le pouvoir des maures aisément  qui empêche le fou faux général Aziz de dormir. 
Appel à des manifestations quotidiennes devant la direction de la sureté et l’école de la police pour exiger la libération immédiate des otages, il n’en est pas question de laisser passé ces genres de pratiques monyangeuses  barbares en plein  2016 au vu et su de tous et toutes. Que le sommet arabe se tient à Nouakchott ou ailleurs les mauritaniens n’en ont rien à  foutre, ils sont plus préoccupés par la situation sociale explosive dont ils manquent de tous :soins médicaux, hôpitaux, enseignements, revenus minimums , l’accès à l’emploi et  la formation ,logements sociaux  etc…la liste est interminable. 

Mauritanien debout, l’heure de réclamer son dû à sonner !

Source crédit : Mouvance abolitionniste et Militants pour les droits humains. 

​Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste

Note d’information N° 2

IRA-Mauritanie a toujours prôné la non-violence. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’IRA-Mauritanie a été récemment primée avec le Prix James Lawson. Ce prix reconnaît cet engagement pacifiste de notre organisation. Bien au contraire, IRA-Mauritanie a toujours subi la violence inouïe, psychologique et physique, des autorités mauritaniennes. 

D’ailleurs, selon des informations qui nous sont parvenues depuis la vague des arrestations arbitraires, nos cadres et militants auraient subi des tortures graves en violation flagrante de la récente loi mauritanienne sur la torture et en violation des conventions internationales sur la torture. 

Les récents événements provoqués par le système d’exclusion qui détient tous les pouvoirs en Mauritanie, qui ont touché les populations vulnérables installées près de la fondation Bouamatou ne sont en réalité qu’un alibi utilisé par les mêmes autorités pour mener une chasse à l’homme contre IRA-Mauritanie.

Ces détenus sont depuis plusieurs jours entre les mains de la police, qui les interroge, sans que leurs avocats ou leurs familles ne sachent ou ils se trouvent; des allégations sur des scènes de torture qui leur auraient été infligées, se propagent; simultanément à cela, les autorités mauritaniennes utilisent la presse officielle et la pseudo-presse privée, pour une campagne de lynchage médiatique, traitant les prévenus de criminels, ennemis de la nations et de la religion musulmane, alliés des puissances satanique comme Israël et les Etats-Unis d’Amérique. C’est le gouverneur de la région de Nouakchott-ouest et le ministre porte parole du gouvernement, qui ont ouvert le bal de ce lynchage public, en condamnant publiquement et gravement les prévenus, avant que les juges ne se saisissent de l’affaire.

Nous lançons un appel pressant à toutes les forces vives du pays, aux partis politiques, aux  organisations de la société civile et aux chancelleries du monde libre pour exiger la libération immédiate et sans condition  de ces cadres et militants pris en otage sans aucune raison. 

Le 5 Juillet 2016                                             

la commission de communication