● Niger | Le président Bazoum face à une tentative de coup d’état

Au pouvoir depuis son élection au mois de février 2021, Mohamed Bazoum risque de tomber selon plusieurs sources médiatiques de ce jour 26 juillet 2023. Issu de la minorité arabe du Niger, le président Bazoum avait succédé à l’ancien président Issoufou qui s’était limité à ses 2 mandats présidentiels. Encarté proche de la vision française concernant les affaires politico sécuritaires dans le sahel, il a connu quelques clashs verbaux avec la junte militaire au pouvoir au Mali, pays limitrophe du sien.

À l’heure actuelle, son régime est sous menace, et la garde présidentielle serait instigatrice de remous en coulisses. Le président et d’autres personnalités sont retenus. La CEDEAO, l’organisation sous-régionale publie un communiqué de soutien au président et demande sa libération. Ci-dessous l’élément médias :

La situation reste confuse et les prochaines heures nous édifieront davantage.

✍️🏿KS pour le BLOG

● Mauritanie: comment l’interdiction des tuks-tuks au cœur de Nouakchott est vécue [RFI]

~Avec notre correspondante à Nouakchott, Léa Breuil

Depuis le 12 juillet 2023, les tuks-tuks, véhicules à trois roues populaires et bon marché, sont interdits au cœur de la capitale mauritanienne. Une mesure diversement appréciée à Nouakchott. Les autorités assurent qu’il s’agit notamment d’une question de sécurité.

C’est un changement radical dans les rues du centre-ville de Nouakchott : les tuk-tuks, ces véhicules à trois roues populaires, sont désormais interdits à la circulation dans l’hypercentre de la capitale depuis le 12 juillet.

Cette décision fait suite à une réorganisation des modes de transports, une réforme mise en place par le ministère de l’Équipement et des transports. Officiellement, ces véhicules, qualifiés de complémentaires, « ne remplissent pas les conditions de sécurité ».

« Une décision qui met au chômage des milliers de jeunes »
Dans une rue très commerçante de Tevragh Zeïna, un quartier central de Nouakchott, l’agitation a ainsi laissé place à un calme peu habituel. Avec l’interdiction des tuk-tuks, il s’agit pour le ministère de l’Équipement et des transports de désengorger les routes, limiter les accidents et la conduite sans permis. Une mesure discriminante selon Chérif Mahmoud, propriétaire d’une douzaine de tuk-tuks depuis trois ans. « C’est une décision qui met au chômage des milliers de jeunes et qui pose des problèmes à des milliers d’investisseurs, lance-t-il. D’un coup, sans nous prévenir, on nous interdit le centre-ville, le centre névralgique de Nouakchott où il y a tous les grands marchés, où il y a tous les ministères, tous les hôpitaux. »

Un changement d’habitude aussi pour les usagers du centre-ville. Désormais, pour se rendre au travail, Ramata doit prendre le bus. « Le tuk-tuk, c’est plus rapide que le bus, affirme-t-elle. Le tuktuk, ça goûte 100 ouguiyas, le taxi c’est 200. Nous, on n’a pas cet argent ».

Le gouvernement veut donner un cadre juridique à ce type de transport
La décision du ministère ne signifie pas que les tuk-tuks ne circuleront plus à Nouakchott. Le gouvernement veut donner un cadre juridique à ce type de transport en immatriculant ces véhicules mais aussi attribuer des licences pour leur permettre de circuler dans trois grandes zones bien définies en dehors de l’hypercentre. Les tuk-tuks devront même avoir une couleur spécifique selon leur zone.

En 2022, selon les statistiques communiquées par le ministère des transports, 89% des accidents matériels impliquaient un tuk-tuk.

• Source médiatique : https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230724-mauritanie-comment-l-interdiction-des-tuks-tuks-au-c%C5%93ur-de-nouakchott-est-v%C3%A9cue