✓ADRAR : ORGANISATION D’UNE RÉUNION D’ÉVALUATION ET DE FORMATION DES FUTURS CONCILIATEURS SOCIAUX

La ville d’Atar a abrité, vendredi, une rencontre destinée à évaluer, sélectionner et former des conciliateurs sociaux dans la wilaya de l’Adrar.

La rencontre s’est déroulée au palais de la Justice d’Atar, sous la supervision d’une mission du ministère de la Justice, conduite par le chargé de mission, le magistrat Adou Ould Bebana, et comprenant, notamment M. Cheikh Ould Abdat Ould Mohamed Mahmoud Ould Saleh, directeur des affaires civiles et des sceaux au même ministère.

Contacté par le bureau régional de l’AMI, le chef de la mission a expliqué que cette visite a pour but d’évaluer localement le niveau de compétences des prévisibles conciliateurs sociaux, et de s’assurer qu’ils possèdent les exigences scientifiques et sociales nécessaires à l’accomplissement de leurs tâches.

« Après l’identification de leur niveau de connaissance, les conciliateurs seront formés sur les notions essentielles du travail, à travers la clarification de leurs rapports avec les tribunaux et les parties en conflit, la rédaction des procès-verbaux, leur attestation et la délimitation de la zone d’exercice et la nature des contentieux de chaque conciliateur », a-t-expliqué.

M. Babana a, enfin, souligné que les conciliateurs ont été récemment organisés par le décret n° 0088/2021, qui comprenait une série de caractéristiques qui amélioreraient et protégeraient ce service.

D’autre part, les conciliateurs sociaux ont exprimé leurs sincères remerciements et gratitude à Son Excellence M. Mohamed Ould Cheikh Al-Ghazwani, Président de la République,

pour le soin que l’État leur a apporté en termes d’organisation, de reconnaissance, de composition et de soutien matériel.

Il est à noter que les conciliateurs sociaux contribuent à la protection de la paix civile en résolvant et en réglant les différends interpersonnels sans faire recours aux tribunaux.



AMI

© Crédit source : http://adrar-info.net/?p=73076

✓Procédure des visas pour l’Espagne : Le parcours du combattant

Le Calame – Lorsqu’il y a quelques années, l’ambassade d’Espagne décida de décentraliser la réception des dossiers des demandeurs de visas en la confiant à une agence privée, la mesure a été unanimement saluée.

Non seulement cela permettrait de décongestionner les locaux du consulat qui ne pouvaient recevoir qu’un nombre limité de personnes mais on pensait aussi que cela entrainerait une meilleure fluidité dans le traitement des dossiers.

Or, il a fallu vite déchanter. Les agences, à qui le travail a été confié, n’ont à aucun moment respecté les cahiers de charges encore moins les règles d’assistance qu’elles doivent fournir à leurs clients à savoir une ligne téléphonique (pour les renseignements et les rendez-vous) et un site internet opérationnel.

Une première expérience a échoué. Le marché sera retiré à l’agence VLS. Il sera confié cette fois à la société BLS. Une véritable catastrophe. Incapable de faire face à l’afflux des candidats aux visas, BLS patauge et finit par adopter des méthodes beaucoup plus rentables que la commission qu’elle encaisse sur chaque dossier.

Au fil du temps, ses locaux sont transformés en une bourse pour le marchandage des rendez-vous et des visas derrière une barricade d’agents de sécurité. A tel point que certains demandeurs de visas songent à faire constater cette situation par huissier pour aller porter plainte.

Certains familles, propriétaires d’appartements à Las Palmas et qui y vont depuis un demi-siècle ainsi que des hommes d’affaires connus ont toutes les peines du monde pour ne serait-ce qu’obtenir un rendez-vous et déposer leurs dossiers. Aujourd’hui même, notre reporter, qui s’est rendu sur place de façon anonyme, a constaté que la situation n’a pas évolué d’un iota.

Contacté par Le Calame en septembre dernier, l’ambassade d’Espagne à Nouakchott nous a écrit que ‘’les rendez-vous pour placer une demande de visa à nos services consulaires sont accordés par la compagnie BLS qui donne ces rendez-vous de façon gratuite en fonction de l’ordre de demande. (…) Nous allons conduire une enquête interne pour clarifier la situation.’’ Résultat des courses, rien n’a véritablement changé.

Soit l’enquête n’a pas été menée soit ses conclusions dorment dans un tiroir. Un mois après, nous revenons à la charge. Cette fois l’ambassade promet de ‘’faire tout son possible pour résoudre ce problème’’ en ajoutant qu’elle est ‘’en ‘‘contact étroit avec BLS pour mettre fin aux irrégularités’’ et que ‘’des modifications seront apportées pour améliorer le service’’. On attend la suite de ce qui s’apparente à un feuilleton de très mauvais goût.

©️ Crédit source : https://cridem.org/C_Info.php?article=754027

✓Mairie de Ziguinchor : les premières mesures d’Ousmane Sonko

Ousmane Sonko, Maire de la Ville de Ziguinchor, a convoqué ce jeudi 17 février 2022, le Conseil municipal de la Ville de Ziguinchor pour sa première session ordinaire dans la salle de délibération de l’Hôtel de Ville de Ziguinchor.
Des mesures fortes ont été prises par le maire.
Le bureau du conseil municipal a envisagé de mettre en place une « Mutuelle » nommée (MUMEC) Mutuelle Municipale d’Epargne et de Crédits pour mieux accompagner les populations. Dans le domaine social, il est envisagé de mettre en place des mécanismes d’encadrement et de financement comme le FOMUDES (une structure de refinancement), la MUMEC (levier d’un service financier décentralisé) et la CEPA (outil d’encadrement), un dispositif qui constitue le socle de la politique d’économie sociale et solidaire du maire de la commune de Ziguinchor, Ousmane Sonko.
D’autres initiatives ont été prises lors de cette session, notamment la création d’un conseil communal de la diaspora, l’institution d’une semaine annuelle de la diaspora qui sera un moment fort de ferveur et de communion sociale et culturelle entre la diaspora et sa métropole, mais permettra surtout à cette dernière de prospecter les opportunités d’investissement autour de panels, de projets présentés par les acteurs institutionnels et privés ou de petites start-up…procéder aussi aux évaluations des initiatives antérieurement lancées.
Pour un cadre de vie meilleur, l’équipe municipale va mettre en place un comité de développement, qui aura comme mission la propreté et l’hygiène, mais aussi l’organisation des journées de nettoiement à l’instar du programme inité par l’État, Besup Sétal, une semaine du grand nettoyage annuel, à travers un programme nommé Spéciale éducation citoyenne. En effet, rien n’est laissé au hasard, même dans le domaine du sport, des initiatives ont été prises en compte avec la promotion de la lutte traditionnelle avec un drapeau de la commune sous forme de tournoi annuel pour raffermir les liens entre les différentes écuries de lutte dans la région de Ziguinchor, mais aussi des courses de pirogue.
Enfin, le conseil municipal de Ziguinchor a décidé de rebaptiser certaines avenues.
Ainsi, l’Avenue initialement dénommée Capitaine Javelier deviendra Avenue Du Tirailleur Africain; la rue du Lieutenant Lemoine portera désormais le nom de Rue Thiaroye 44; la Rue du Lieutenant Truch s’appellera Rue Séléki 1886; la Rue de France quant à elle deviendra Rue de l’Union Africaine;
Enfin, la Rue du Général De Gaulle deviendra Rue de la Paix…

©️ Crédit source : https://www.dakaractu.com/Mairie-de-Ziguinchor-les-premieres-mesures-d-Ousmane-Sonko_a215115.html