✓Un aperçu descriptif sur notre quinzaine de jours au Mali pour l’événement EMifo atelier de formation au plaidoyer | Notes vidéos et photoreportage.



C’est dans le cadre du programme de recherche-action Esclavage et Migrations Forcées – EMiFo sous la direction de la chercheuse-historienne Dr Marie Rodet de SOAS Université de Londres via un consortium universitaire et d’ONGs, que s’inscrivent ces activités impliquant différents intervenants. Militants anti-esclavagistes locaux et ceux de la diaspora, société civile, journalistes, blogueurs, représentants traditionnels et corps administratifs. L’esclavage par ascendance historiquement sous le sceau d’un tabou, est aujourd’hui un phénomène touché à vif publiquement.

Une prise de conscience d’une certaine ampleur grace à la mobilisation militante courageuse enclenchée depuis 5 ans par le mouvement GAMBANA notamment dans les milieux soninkés en Afrique de l’ouest et les diasporas. Ainsi cette action de formation au plaidoyer organisée du 18 au 22 octobre 2021 à l’USJPB (Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako) de Bamako, visait une mise à jour en techniques de plaidoyer pour les différents acteurs-cibles afin de permettre plus d’efficacité et de réussite dans l’engagement militant contre l’esclavage par ascendance. Après la riche et instructive semaine bamakoise, un Forum de 2 jours (26 et 27 octobre 2021) à Kayes sous le patronage administratif du gouvernorat a permis de produire un document-synthèse des 16 recommandations…Lire https://soninkideesjose.wordpress.com/2021/10/30/%e2%9c%93forum-de-kayes-du-26-et-27-octobre-2021-les-principales-recommandations-remises-aux-autorites-regionales/ .



La délégation GAMBANA de la diaspora est composée du président d’Armepes-France Mr Gaye TRAORÉ, l’initiateur du forum Ganbanaaxu Fedde (le 5 octobre 2016) et 2 membres de son bureau exécutif Aboulaye TRAORÉ et Koundou SOUMARÉ, de Madame Hassa KONATE (RMFP Gambana-Mali) et de cheikh Adama BATHILY, un lettré Juste militant contre les coutumes esclavagistes dans la communauté soninké.

Veillez retrouver différents éléments médias photos et vidéos sur ce périple droit-de-lhommiste et visites auprès de victimes et rescapés (Bamako, Kayes, Diema et Nioro) :

©️ Récit et Éléments médias par KS

✓LA TUNISIE ÉMET UN MANDAT D’AMENER INTERNATIONAL CONTRE L’EX-PRÉSIDENT MARZOUKI

France24 – La Tunisie a émis un mandat d’amener international contre l’ancien président Moncef Marzouki, a rapporté jeudi l’agence de presse TAP, citant le bureau de presse du premier tribunal d’instance de Tunis.
Vivant en France et farouche critique du coup de force de l’actuel chef de l’État Kaïs Saïed, il est accusé d’avoir porté atteinte aux intérêts nationaux.

Un juge tunisien a émis jeudi 4 novembre un mandat d’amener international contre l’ex-président Moncef Marzouki, vivant en France et farouche critique du coup de force de l’actuel chef de l’État Kais Saied, a rapporté la télévision officielle.

Le mandat a été émis par le juge d’instruction en charge du dossier Marzouki, l’ancien président étant accusé par le nouveau chef de l’État, Kaïs Saïed, de complot contre la sûreté de l’État.

L’information a également été apportée par la télévision officielle, mais l’agence AFP n’a pu la confirmer auprès du Parquet dans l’immédiat.

Un « ennemi de la Tunisie »

La décision du juge intervient après que le président Saïed a demandé mi-octobre à la justice tunisienne d’ouvrir une enquête sur des déclarations de Moncef Marzouki et de retirer son passeport diplomatique à celui qui figure à ses yeux « parmi les ennemis de la Tunisie ».

Dans une intervention sur France 24 le 12 octobre dernier, Moncef Marzouki s’était félicité de la proposition du Conseil permanent de la Francophonie de reporter le XVIIe Sommet de la Francophonie, prévu les 20 et 21 novembre à Djerba, en Tunisie, se disant « fier d’y avoir œuvré », selon TAP.

L’ancien président a également appelé la France, lors d’une manifestation à Paris le 9 octobre, à « rejeter tout soutien à ce régime et à cet homme (Kaïs Saïed) qui a comploté contre la révolution et aboli la Constitution ». L’actuel président s’est attribué en juillet dernier des quasi pleins pouvoirs.

Après des mois de blocage politique et en pleine crise socio-économico-sanitaire, Kaïs Saïed a invoqué le 25 juillet un « péril imminent » pour limoger le Premier ministre, suspendre les activités du Parlement et reprendre en main le pouvoir judiciaire.

Depuis ce coup de force, Moncef Marzouki a multiplié les interventions sur les chaînes de télévision, notamment Al-Jazira, et sur les réseaux sociaux pour appeler à la destitution d’un homme qu’il qualifie de « putschiste » et « dictateur ». Il l’accuse d’avoir trahi la Constitution.

Opposant historique à la dictature de Ben Ali puis premier président de l’après-révolution (2011-2014), Moncef Marzouki, 76 ans, a longtemps symbolisé le combat pour la démocratie en Tunisie, même si son image s’est brouillée du fait notamment de son alliance controversée avec Ennahda, parti d’inspiration islamiste.

Il a dirigé la Tunisie jusqu’en 2014, échouant à se faire réélire cette année-là, ainsi qu’en 2019.

Avec Reuters et AFP

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