
D’abord je crois que nous ne faisons pas assez de lobbying utile pour promouvoir cette ville oui, Dafort est une ville aujourd’hui. Notre Commune dont Dafort est le chef-lieu mérite un statut administratif de département ou au moins d’arrondissement. Non, cette localité dans un espace géographique densément peuplé, est oubliée où se fait isoler administrativement par certains de ses fils qui ne veulent pas voir l’administration étatique (préfecture, brigade de gendarmerie ou arrondissement) s’installer pour tenir et servir les populations. Les motifs sont clairs, d’aucuns préfèrent la pérennité de la boiteuse et obscure gouvernance des relais traditionnels. Ainsi les services de premières nécessités (l’eau, l’électricité et téléphonie) font défaut avec acuité. Prenons notre zone à 35 kms à la ronde, on peut regrouper plusieurs localités (Sooninkés, Haratines et Peuls) comptant en tout plusieurs milliers d’âmes. Tel poids démographique doit attirer l’attention des pouvoirs publics si un vrai plaidoyer citoyen et sincère est mené par des personnes ressources compétentes choisies librement par les populations concernées.
Par les temps qui courent, les choses se font en rangs dispersés par intermittence avec beaucoup d’approximations. Les cris d’alarme sortent quand le Dur du vécu quotidien passe au stade du très Dur avec la détresse des populations très résilientes, à noter au passage. Si on avait une préfecture et son personnel administratif et sécuritaire en poste à Dafort, ces manquements multidimensionnels et notre détresse dans la situation actuelle ne dureraient pas longtemps sans véritables solutions. On dirait comme la substance imagée d’un adage soninké « Bagané na mini do selné baté » (le margouillat boirait avec la poule).
Par ce mot à l’occasion, je réitère ma modeste voix de plaidoyer à l’endroit des hautes autorités de notre pays en particulier vers le président de la République son excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, pour ériger Dafort en département pour une gestion administrative efficiente de proximité et fournir des infrastructures (château d’eau, puits, Groupes électrogènes, téléphonie) de qualité au bénéfice des populations.
Et la téléphonie, les trois opérateurs Mauritel, Mattel et Chinguitel sont censés fonctionnels mais c’est le Dur de chez Dur. Réseau quasiment inerte tout temps surtout quand il y a des précipitations en temps d’hivernage comme actuellement. Les antennes pointent dans le ciel mais en bas les téléphones ne répondent pas. On dirait un enclos désertique « volontairement » organisé pour faire galérer les populations. Les recharges de crédit d’appel et de connexion internet mobile vont fondre régulièrement en pure perte sans services rendus aux clients.
Aux hauts responsables de ces compagnies de téléphonie depuis Nouakchott, les populations de Dafort et d’ailleurs dans notre zone vous interpellent solennellement sur cette situation catastrophique. Nous voulons surtout comprendre où se situent les dysfonctionnements récurents liés au manque de réseau, matériels défaillants ou pratiques suspectes d’une forme de racket en coulisses en pigeonnant les populations…!?
Sous d’autres cieux dans le monde, le réseau mobile est supersonique au fond des mers et sous tunnel, à l’extérieur chez nous, ça brouille sans cesse et sans motifs explicatifs à mettre sous la plume.
Trop c’est trop !
✍🏾KS pour le BLOG.
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