● Le Grand Entretien du BLOG | Avec la médecin généraliste Mme TRAORE Diamberé Barré.

~~~La rubrique Grand Entretien du BLOG vous propose l’interview accordée par la médecin généraliste Mme TRAORE Diamberé Coumba. Communément appelée Diamberé Barré dont le père (Barré TRAORE), originaire de Dafort (notre cousin et généreux hôte à Nouakchott) a été un responsable de la célèbre boutique d’Optique « Nouakchott Optique » dans le quartier de BMD. Formée à la médecine au Sénégal (UCAD), elle est une figure féminine ayant fait preuve d’une notable détermination dans son parcours d’étudiante menant à un haut accomplissement universitaire en devenant Docteure en Médecine.

À notre questionnaire d’interview soumis le 13 mars 2025, elle a gentiment honoré notre sollicitation en répondant succinctement nos 4 questions ci-après :

● Question 1 : Bonjour Dr Traoré Diamberé Coumba, merci d’avoir accepté notre interview. Pouvez-vous vous présenter sommairement à nos lecteurs ? (Parcours scolaire, académique et professionnel)

Diamberé TRAORE : Bonjour, je suis très honorée de participer à cette rubrique questions/réponses.
Tout d’abord, je me présente. Je m’appelle Diamberé Coumba TRAORE. Je suis soninké, née d’un père mauritanien et d’une mère sénégalaise.
Je suis née et grandis à Nouakchott. J’ai fait mon école primaire à la capitale 7, ensuite j’ai fait le collège et le lycée de jeunes filles de Nouakchott avant d’aller à la fac de Dakar, pour faire mon cursus de médecine à l’UCAD. Actuellement je suis médecin généraliste au centre hospitalier des spécialités de Nouakchott.

● Question 2 : vous avez fait preuve d’une patience louable et d’une grande détermination pour décrocher un diplôme de médecin généraliste, quels conseils pouvez-vous donner aux jeunes étudiant.e.s dans leurs projets ?

DT : Mon conseil serait le même que j’ai donné à ma petite sœur lors de l’obtention de son baccalauréat.
Pour prétendre à l’excellence, il faut être capable de faire des sacrifices. Je dirais en trois mots : « passion, endurance et sacrifices ».
Quelle que soit la profession que vous voudriez exercer plus tard, vous devriez l’aimer avant tout. Prenez le temps de bien réfléchir à la filière que vous allez choisir.
Faites vos investigations, approchez les aînés et n’hésitez surtout pas à vous faire parrainer. C’est des choses qui vont vous aider à comprendre comment travailler, comment réussir vos examens etc.
De mon expérience personnelle, la médecine est une passion, une vocation, c’est depuis toute petite que j’ai voulu devenir médecin, c’était un rêve d’enfant.
Le cursus universitaire est diffèrent du lycée, car il y’a beaucoup plus de cours, les examens sont plus stressants et la plus part du temps vous êtes  livrés à vous-même, c’est trop de pressions pour les étudiants.
La question du logement pour ceux qui ont quitté leur ville ou leur pays, néanmoins, vous allez réussir inchallah avec plus de concentration, le travail acharné et la persévérance.
Je conseille aussi de trouver des loisirs tels que, le sport, la musique, la lecture etc, qui vont vous aider à échapper quand vous êtes trop stressés, c’est important.

● Question 3 : le 8 mars correspond annuellement à la Journée internationale des droits des femmes, quel commentaire faites-vous à propos de cet événement et ses objectifs dans notre pays ?

DT : La journée internationale de la femme est une occasion pour promouvoir et sensibiliser la population  (les soninkés en particulier) sur l’importance de l’éducation des jeunes filles. Les femmes sont les leaders de la communauté, car sans elles, on ne peut pas parler du développement.
Je dirais dans notre communauté, le droit de la femme commencerait par son droit à l’éducation. On a tendance à marier filles très jeunes à l’âge de 13-14 ans, alors que si on leur donne la chance de faire des études supérieures, ça sera un plus pour elles et dans leurs futur foyers, elles seront plus autonomes.
J’aimerais voir plus de femmes avocates, ingénieures, médecins, entrepreneuses etc.
On est en 2025, les mentalités doivent changer.
Sans oublier la lutte contre la violence faite aux femmes (pas que les féminicide).
Toute forme de violence, verbale, physique etc.
Tirer la sonnette d’alarme sur la violence domestique (celles qui sont battues par leurs propres conjoints). Nous voulons plus voir des femmes battues à mort par leurs maris, ça doit cesser.

● Question 4 : le phénomène migratoire est une problématique (notamment les départs massifs et périlleux via des embarcations vers l’Europe) qui touche particulièrement la communauté soninké, avez-vous quelques pistes de réflexion à l’endroit de la population concernée et des décideurs étatiques ?

DT : Le phénomène migratoire clandestin :
C’est une tragédie, tous ces jeunes gens qui disparaissent en mer dans l’espoir d’avoir une vie meilleure en Europe. Je tiens à présenter mes sincères condoléances à toutes les familles endeuillées.
Je pense que plusieurs facteurs doivent être pris en compte, si nous voulons lutter efficacement contre l’immigration clandestine :
Premièrement, le facteur environnemental, en général les jeunes migrants viennent des zones rurales (où la population locale vit grâce à l’agriculture et de l’élevage) du moins la majeure partie.
Ses dernières années, cette population est la plus touchée par le changement climatique : la saison des pluies qui diminue donnant naissance à la sècheresse ou parfois des inondations, ont impacté les récoltes et le bétail qui étaient à la base, leurs seules sources de revenus.
De ce fait, la plus part des villageois ont vu leurs vies basculées du jour au lendemain.
Ces évènements ont entrainé une véritable exode rural, mais aussi les conflits, la guerre, Alhamdoulilah tel n’est pas le cas de la Mauritanie mais d’autres pays de la sous-région sont touchés.
Tout ceci poussant les jeunes à l’immigration clandestine, et parfois ils sont victime de racisme, de maltraitance quand ils arrivent dans les grandes villes pour y gagner leur vie.
À mon avis des campagnes de sensibilisation sur les dangers de l’immigration clandestine doivent être organisées avec les responsables communautaires tels que les Imames, chefs de village etc.
Le gouvernement doit promouvoir l’agriculture et l’élevage en soutenant pas que financièrement sa population mais aussi organiser des ateliers sur l’agriculture et l’élevage, développer l’entreprenariat chez les jeunes.
C’est un schéma qui peut nous mener vers l’autosuffisance alimentaire.

Réalisé par KS pour le BLOG

● Le Docteur Abou DEH de nouveau à la tête du Centre Hospitalier Régional de Selibaby | Par M. DIOUM Ibrahima.


La décision est prise en Conseil des Ministres le 31 décembre 2024. Le Docteur Abou DEH remplacera le controversé Taleb Maata Moulana Salem à la tête du Centre Hospitalier Régional de Sélibaby. Chirurgien de formation et Gestionnaire des hôpitaux, DEH fut directeur général adjoint du centre hospitalier de Néma (5 ans) et directeur général du centre hospitalier national de Nouakchott (4 ans).

Docteur DEH, réputé pour être un chirurgien chevronné, gestionnaire rigoureux et médecin qui sait ce qu’est l’obligation de moyens est très attendu à Selibaby.  En effet les Selibabyens connaissent l’Homme qui avait soulagé leurs maux pendant les années 2013 et 2014. Sur cette période, Dr DEH et son collaborateur Dr Karim BA avec leur savoir-faire et leur savoir-être avaient fait du centre hospitalier de Selibaby un vrai établissement de santé, une référence en Mauritanie et dans la sous-région. Ils utilisaient le budget de l’hôpital à bon escient. Les médicaments de première nécessité ne manquaient jamais.  De nouveaux équipements étaient commandés et installés. Les fourneaux de la cantine de l’hôpital qui étaient éteints, étaient rallumés. L’hôpital était très propre. Les déchet étaient triés et incinérés conformément à la réglementation hospitalière. L’hôpital respirait avec des salles rénovées, une nouvelle peinture, des espaces verts, des fleurs…

Côté ressources humaines, Dr DEH avait rappelé à l’ordre les personnels de santé paresseux, absentéistes et qui n’avaient que très peu de déontologie. Il avait recadré les gestionnaires véreux de l’hôpital. Le directeur qui montrait la marche à suivre récompensait et gratifiait les membres de son équipe qui œuvrait de manière professionnelle.  Résultats de la méthode DEH : l’équipe médicale était motivée, la machine tournait bien, les malades et leurs accompagnateurs étaient satisfaits et la « zone de chalandise » de l’hôpital de Selibaby s’était élargie Jusqu’au  Sénégal voisin.

Avec le retour du docteur DEH  à la tête du  centre hospitalier de Selibaby, l’espoir est donc permis.  Toutefois, les Selibabyens souhaitent, que le directeur de leur hôpital travaille avec les mains libres, qu’il bénéficie de toute la marge de manœuvre pour étaler toute sa méthode de management et utiliser le budget de l’hôpital sans qu’aucune autorité administrative n’y touche.

Enfin, l’optimisme des Sélibabyens et du Guidimakha est fondée sur l’expérience significative  et séduisante d’un Homme pourtant très humble, jovial avec un sourire naturel spontané. Il faut dire que Dr DEH était depuis 2019, directeur technique de la clinique ABIBA. Il est aussi consultant pour le ministère de la Santé pour l’élaboration des projets d’établissements hospitaliers pour les 5 ans à venir, parmi lesquels  celui de l’hôpital de Selibaby. Enfin Dr DEH est Médecin conseil et référent de plusieurs sociétés de la place.

Pour Selibaby, 2025 c’est une nouvelle année et un nouveau directeur à la tête de son hôpital.
Mbawka ina weli !

DIOUM Ibrahima
Professeur d’économie-gestion
Académie de Paris

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● Note médiatique sur la soutenance de Thèse de doctorat en chirurgie cardiaque | Par notre compatriote Dr Hamady SIDIBE.

Nos vives et fraternelles félicitations à notre frère et compatriote Dr Hamady Sidibé qui a soutenu sa Thèse de doctorat en médecine dans la spécialité chirurgie cardiaque, ce vendredi 25 octobre 2024. Cet événement a eu lieu dans la salle des thèses de la faculté de médecine de Sorbonne Université, au 91 Boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris.

Les travaux du natif de Tachott (Guidimagha, Mauritanie) ont porté sur la “COMPARAISON DU REMPLACEMENT VALVULAIRE AORTIQUE
REDUX ET DU TAVI VALVE-IN-VALVE DANS LES DÉGÉNÉRESCENCES
DE BIOPROTHÈSES AORTIQUES”. Le Professeur Guillaume LEBRETON était son directeur de Thèse.

L’ex interne d’Île-de-France a réussi son exercice de présentation devant un jury présidé par le Professeur Pascal LEPRINCE. Une belle consécration bien méritée pour un jeune homme travailleur, connu pour sa simplicité et son respect envers autrui. Nous lui souhaitons une carrière pleine de réussite comme patricien et citoyen investi auprès de la communauté dans son ensemble.

Bravo Docteur !

Wuyu do Saha. Ameen.

KS pour le BLOG

● Le portrait d’un dynamique humanitaire | Par Coumba Ndao Info

Boubacar Diakité est appelé Bouba Diakité est l’initiateur et le président de l’association NGC (nouvelle génération de coumbandao).
En dépit de sa quarantaine d’années, il possède déjà plus de 14 ans d’expérience dans le domaine associatif. En 2010, c’est avec les habitants de son village qui vivent en France qu’il a fondé cette association.

Il a également été le créateur de la radio Coumbandao.

L’objectif de cette association est de contribuer au développement de son village dans tous les domaines essentiels à la vie quotidienne.
En 2016, il était membre de l’association L’EED, dont il était l’un des membres principaux. Il a occupé différentes fonctions, notamment en tant que porte-parole et en tant que président du pôle international.

Après 4 ans passés à L’EED, il a démissionné en 2020 et a repris la direction de l’association qu’il a fondée précédemment.
Il a instauré un système d’assistance médicale dans son village natal en Mauritanie en 2022.
Le 3 octobre 2022, il s’est rendu à l’inauguration du système d’assistance médicale au village.
Lors de cette première journée, il a convié les autorités locales, telles que le maire, le préfet, le gouverneur, ainsi que les villages et les membres de l’association.

Depuis le 3 octobre 2022, 103 individus les plus pauvres du village et des environs, au sein des populations locales , bénéficient d’une carte médicale appelée Yonki (la vie), qui leur donne la possibilité de se soigner gratuitement dans les structures de santé.

Selon lui, la santé constitue un droit essentiel, et toute personne, qu’elle soit pauvre ou fortunée, doit se sentir protégée. Lorsqu’elle est malade, elle doit pouvoir se soigner.

Dans son association, il envisage de développer différents aspects tels que l’assainissement, l’agriculture, l’éducation, etc…
Son point de vue est de ne pas attendre davantage de l’État pour développer nos localités, car la diaspora possède une richesse qui, si elle est unie, peut même faire mieux que l’État dans les villages.

Son objectif ultime est que tous les villages adoptent la même approche pour que le développement soit une réalité dans nos régions.
Une nation unie, une nation forte.

En France, il a créé une permanence administrative et sociale avec son équipe pour apporter une aide aux personnes qui rencontrent des difficultés avec la langue française.
La procédure administrative en ligne, etc.
Il est gratuit et disponible pour tous sans frais.

Il considère que sa naissance en Afrique et sa vie en Europe lui permettent de découvrir les deux réalités distinctes.
Vivre en France reste une opportunité pour ceux qui ont déjà vécu en Afrique, plus précisément en Mauritanie, où nous avons pratiquement tout à nos dispositions.
N’est-ce pas que lorsque j’étais scolarisé dans mon village, je n’avais pas de lumière le soir pour faire mes devoirs?

Malgré ce contexte difficile, nous avons réussi à progresser dans nos études grâce à l’assistance de nos parents, notamment ma mère qui a été à la fois ma mère et mon mentor.

Il ne faut pas oublier cela.
Maintenant que nous disposons d’une opportunité et d’une chance d’apporter notre aide à nos familles, il est de ma responsabilité d’apporter mon aide à ma famille et à ma communauté à la hauteur de mes compétences.

D’où mon implication sociale.
Aussi longtemps que je serais en vie et tant qu’il y aura des personnes démunies en Mauritanie, notamment dans mon village, je prodiguerai mon soutien à la hauteur de mes capacités.

Dans le domaine associatif et social, Bouba Diakité est un exemple à suivre, car il a toujours fait preuve de générosité et de dévouement pour les causes justes.

• Par Coumba Ndao Info

● Le ministère de la santé confirme qu’aucun cas de variole n’a été enregistré

AMI – Le ministère de la santé a confirmé qu’aucun cas de variole n’a été enregistré dans le pays.

Dans un communiqué dont une copie est parvenue à l’Agence Mauritanienne d’Information, le ministère précise que la personne suspectée d’avoir la variole du singe samedi soir à la clinique Cheikh Zayed à Nouakchott- Nord a été testée négative à la maladie.

Voici le texte du communiqué du ministère de la santé :

« Samedi soir, 17 août 2024, un homme de 38 ans s’est présenté à la clinique Cheikh Zayed se plaignant de fièvre et d’éruption cutanée. Après examen par l’équipe médicale de garde de l’hôpital et évaluation de son état, les services centraux de surveillance et de contrôle ont été informés de sa situation conformément aux recommandations émises en réponse à l’épidémie de variole du singe, afin d’effectuer des prélèvements et de les soumettre aux analyses nécessaires pour déterminer le type d’infection.

Dans un souci de transparence vis-à-vis de l’opinion publique nationale, conformément aux instructions de Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, notamment en ce qui concerne l’évolution de la situation épidémiologique, les analyses du ministère ont montré qu’il n’est pas atteint de la variole du singe, suspectée en raison des symptômes évoqués, notamment l’érythème cutané.

A cette occasion, le ministère rassure le public qu’il a pris les précautions nécessaires pour élever le niveau de vigilance, renforcer la surveillance épidémiologique, diffuser les mémorandums et les protocoles relatifs à cette pandémie, augmenter les capacités de diagnostic des laboratoires, et mettre en alerte le Centre national des urgences de santé publique en cas d’urgence éventuelle.

Elle appelle également le personnel médical à être vigilant, à rechercher activement les cas possibles, à les signaler immédiatement et à prendre en charge les cas qui s’avèrent infectés, et invite les citoyens à être plus vigilants et coopératifs et à se conformer aux instructions sanitaires émises dans ce sens ».

• Lien média https://cridem.org/C_Info.php?article=776776

● Santé : Sensibilisation de leaders religieux sur la Vaccination de Routine à Nouakchott [Initiatives News]

L’ONG ALIMA a organisé à Nouakchott, le 28 mai 2024, un   atelier de sensibilisation sur l’importance de la vaccination de routine et la mobilisation communautaire. Cet événement a réuni 19 participants, incluant des représentants des autorités locales et communautaires, dans le but de renforcer les connaissances et l’engagement autour de la vaccination.

La séance a été inaugurée par Mme. Sassry Mahmoud, responsable de la mobilisation communautaire chez ALIMA, qui a présenté l’organisation et expliqué les objectifs de cet atelier. Elle a souligné l’importance de cette initiative pour améliorer la santé publique et réduire les maladies évitables par la vaccination.

M. Khaled, le formateur,  a amené les participants à s’intéresser d’emblée à la question de savoir ce qu’est la vaccination. Par la suite divers   aspects essentiels de la vaccination ont été débattus.  Il a été question de l’importance de la vaccination de routine pour la santé publique et individuelle. Notamment de son rôle dans la prévention de maladies graves.

Les participants ont eu droit à la compréhension des  différents types de vaccins disponibles dans le cadre du Programme Elargi de Vaccination (PEV).  Le mode d’action des vaccins et leur efficacité ont été également expliqués afin que les personnes sensibilisées comprennent que  les vaccins stimulent le système immunitaire pour offrir une protection durable.

Le calendrier vaccinal recommandé pour les enfants et les adultes, crucial pour assurer une couverture vaccinale adéquate, a également fait objet de présentation de la part du formateur. .

Autre point, le rôle crucial des agents communautaires dans la sensibilisation et la mobilisation des populations pour la vaccination, ces agents étant des acteurs de proximité et de confiance.

L’implication des leaders religieux et communautaires dans la promotion de la vaccination a été retenue comme stratégie efficace pour atteindre les communautés de manière significative.

Selon M. Khaled, les imams jouent un rôle particulièrement important en matière de sensibilisation à la vaccination. Grâce à leur accès direct aux populations lors des 5 prières journalière et le sermons de vendredi, ils peuvent diffuser des messages essentiels sur l’importance de la vaccination.

Imam Mohamed Abdallah Ould Youbo de la commune d’Elmina a témoigné : « Nous avons compris que nous avons un grand rôle à jouer au sein de notre communauté afin que les vaccins soient pris à temps. »

Kadia DIAW

• Lien média : https://initiativesnews.com/index.php/2024/05/30/sante-sensibilisation-de-leaders-religieux-sur-la-vaccination-de-routine-a-nouakchott/

● Santé Reproductive : Des relais communautaires formés par l’APSJ ~ [Initiatives News]

Du 18 au 19 mai, l’Association pour la Promotion de la Santé des Jeunes a organisé une formation destinée aux relais communautaires de diverses communes de Nouakchott. Axé sur la santé reproductive, cet événement a rassemblé des participants motivés et désireux d’approfondir leurs connaissances.

La présidente de l’association Hawa Ba a expliqué l’importance de promouvoir la santé des jeunes. Elle a également fait une présentation sur la vision et la mission de l’APSJ. Elle a souligné l’impact  des relais communautaires dans la diffusion des informations et le soutien aux jeunes.

Par la suite, M. Aliou Diop, l’un des principaux formateurs, a entamé les sessions de formation.

Durant les deux jours, la formation a alterné sessions théoriques et sessions pratiques. Chaque après-midi, deux autres formatrices, Aminata  Diarra sage-femme et  Haby Sow  infirmière en formation, ont pris le relais, apportant leur expertise.

Elles  ont détaillé les différentes méthodes de contraception, répondant aux nombreuses questions des participants et dissipant leurs doutes.

Les participants ont exprimé leur satisfaction, soulignant l’utilité de la formation. Babo, un jeune relais, a témoigné : « C’était la première fois que je voyais et que je connaissais toutes ces méthodes de contraception. Ça m’a vraiment ouvert les yeux. » Fatimata Ba , une autre participante, a partagé son expérience : « C’était une occasion  de voir toutes les méthodes. La sage-femme a pris son temps pour tout expliquer. »

La formation s’est conclue par une séance d’engagement, où les relais ont  promis d’organiser des séances de sensibilisation dans leur communauté. Cet engagement a été suivi par la remise d’attestations de participation, et l’événement s’est achevé par une photo de groupe, immortalisant la fin de la  formation.

Kadia DIAW

• Lien média https://initiativesnews.com/index.php/2024/05/21/sante-reproductive-des-relais-communautaires-formes-par-lapsj/

● Centre Hospitalier de Selibaby : manque de poches de sang, c’est de mal en pire [L’information.net]

Le Guidimagha est marqué par une faible couverture des services essentiels de qualité en matière de santé depuis des années. Malgré une couverture sanitaire relativement existante sur l’étendue du territoire régional, on déplore la qualité des services dans les structures de santé aussi bien à l’intérieur de la région qu’à la capitale régionale Selibaby.
L’Etat a mobilisé des fonds ces dernières années pour l’amélioration des services de santé, mais les conditions restent toujours déplorables.
En effet, les structures de santé manquent de matériel et d’équipements alors que l’on sait que la santé passe tout.
Les populations de la région ne disposent que d’un hôpital régional qui fonctionne à son rythme. Les malades sont souvent évacués dans ce centre pour avoir des meilleurs soins, malheureusement, l’on constate les fondamentaux et le minimum en matière d’accès aux soins de santé n’y sont pas.
Le 06/05/2024, une patiente a été transférée d’une structure de santé de l’intérieur au centre hospitalier de Selibaby pour cause d’anémie sévère. A savoir que l’anémie survient quand il n’y a pas assez d’hémoglobine dans le corps pour transporter l’oxygène vers les organes et tissus.
Malheureusement à son arrivée, et après les premiers soins et analyses, on lui confirme sa situation d’anémie avant de demander de chercher des donneurs de sang. Dans cette situation, les parents du malade ont remué ciel et terre pour trouver quelques donneurs de sang.
Après un appel incessant, quelques bonnes volontés se sont rendues à l’hôpital pour rendre service. C’est ainsi qu’après le passage de deux volontaires, au tour de la troisième personne, on informe qu’il n’y a plus de poches de sang.
Oui, l’information est de taille, il n’y a plus de poches de sang dans un centre hospitalier régional pour les donneurs de sang ces derniers temps, par conséquent, ce qu’on appelait urgence anémiée doit attendre que les poches viennent de quelques parts, peut-être de Nouakchott. Quand ? on ne sait pas. On est en droit de se demander, si le seul centre hospitalier du Guidimagha est  un lieu des soins ou de rafistolage avec les patients.
Si l’on manque de poches de sang qui sont aussi essentiels dans le fonctionnement élémentaire et logique d’une structure régionale, y’a-t-il pas d’autres manquements graves qui mettent en danger la vie des patients.
S’agit –il de négligence, de mauvaise gestion ou de manque véritable de stocks depuis Nouakchott !? Le troisième cas étonnerait.
Il est à noter que dans le cadre de l’amélioration de la qualité des soins, l’Etat a construit un hôpital qui n’est pas encore inauguré. Espérons qu’avec l’ouverture de cet hôpital, les services d’accès aux soins de santé seront plus qu’améliorés. En attendant, les populations ont besoin d’une prise en charge de qualité des patients au sein de l’hôpital. Une réorganisation et un renforcement en équipements et matériel s’imposent pour répondre aux besoins de premier plan en matière sanitaire.


Sneiba

• Lien média https://linformation.net/node/6417

● À Barcelone | une opération réussie pour séparer deux enfants mauritaniens siamois

Taqadomy – L’hôpital Sant Joan de Déu de Barcelone a annoncé le succès de l’opération visant à séparer deux nourrissons mauritaniens siamois, nés joints au niveau de l’abdomen.

L’hôpital a indiqué que les deux nourrissons ont subi une opération chirurgicale qui a duré cinq heures et à laquelle une équipe de 20 spécialistes a participé, soulignant que « les choses se sont déroulées comme prévu ».

Les jumeaux siamois sont nés dans la capitale mauritanienne, Nouakchott, le 8 octobre, réunis au sommet de l’abdomen, par un seul cordon ombilical, pour un poids total de 5,2 kg.

Fin octobre, ils ont été transportés à bord d’un avion médicalisé militaire, accompagnés de leurs proches, de médecins militaires et du personnel médical de l’hôpital San Joan de Déu, pour subir une intervention chirurgicale dans cet hôpital situé dans la ville espagnole de Barcelone.

• Lien média https://cridem.org/C_Info.php?article=769766

● Récit de mon agression à l’hôpital de Néma | Par le médecin Lamine KEITA

Je me nomme Lamine KEITA, docteur spécialiste en ORL à l’hôpital de Nema. J’ai été agressé, le 16/09/2023, vers 22 heures par les proches d’un patient de l’hôpital de Néma.

Ce patient était dans le coma à la suite d’un accident de voiture et avait été admis aux urgences. Après l’avoir examiné, j’ai constaté qu’il souffrait d’un œdème crânien, la cause de son coma. Étant donné que ce n’était pas de mon ressort, j’ai informé deux membres de sa famille que le patient devait être transféré en réanimation. Ils ont mal réagi en prétendant que je refusais de le soigner.

Quelques minutes plus tard, j’ai été entouré par les membres de la famille présents sur place, prêts à m’agresser.

Parmi eux, un jeune homme a même attrapé mon tee-shirt dans le but de m’affliger des coups, mais heureusement, un infirmier est intervenu. Le wali et l’inspecteur de police étaient également présents sur les lieux suite à un appel de la famille du patient.

Mon agresseur n’a reçu qu’un avertissement de la part des autorités et a été laissé libre sans que la loi ne soit appliquée. Il s’agit clairement d’une agression contre un fonctionnaire de l’État.

De ce fait, ma vie est potentiellement en danger. Donc j’ai décidé tout simplement de relater les faits qui ce sont déroulés à l’hôpital de Néma à fin d’éclairer l’opinion publique.

©️ Source en lien https://cridem.org/C_Info.php?article=768554