EN BREF | Cridem – Le directeur général du Centre Hospitalier National (CHN), Hamahoullah Cheikh, a été limogé, ce jeudi 14 septembre, lors du Conseil des Ministres, rapporte Alakhbar. Le limogeage intervient deux jours après la visite du président Ghazouani au CHN.
Mardi dernier, le président Ghazouani avait effectué, des visites surprise au Centre National hospitalier, à l’hôpital neurologique et au Centre national de Cardiologie.
• De nombreux Mauritaniens recourent à la médecine prophétique, une thérapie basée essentiellement sur les hadiths et les pratiques du prophète (PSL), pour soigner plusieurs pathologies. Des services prodigués par des cliniques spécialisées.
La médecine prophétique est une thérapie basée essentiellement sur les hadiths et les pratiques du temps du prophète (PSL), pour traiter plusieurs pathologies dont le rhumatisme, la sciatique, la constipation, les hémorroïdes…
Grâce à des conseils de traitement et d’hygiène, des spécialistes parviennent à guérir de nombreuses maladies et soulager bien de souffrances.
Au niveau de la clinique de Nouakchott, située au carrefour Madrid, un quartier d’Arafat, commune de la banlieue Sud de la capitale mauritanienne, Yaghoub Abdallahi El Kory, propriétaire de la clinique, retrace l’itinéraire de son cursus scolaire et revient sur son parcours professionnel. Il signale d’emblée que la pratique de la médecine traditionnelle ne relève pas d’un héritage familiale. Il s’agit plutôt d’une science apprise en Mauritanie et surtout dans de nombreux autres pays: Sénégal, Gambie, Libye, Syrie et plusieurs autres pays arabes et musulmans.
Le spécialiste évoque ses nombreux domaines d’intervention et les pathologies traitées grâce à la technique des ventouses, les différentes formes de massage… La clinique emploie une dizaine de personnes.
Aly Coulibaly, employé depuis 2014, explique les différentes tâches qu’il accomplit dans le domaine du massage.
Aissata Alassane Bâ, patiente, raconte les conditions de son arrivée à la clinique, souffrant de maux de tête terribles, après avoir subi des examens IRM et scanner effectués ailleurs. Le diagnostic sur son cas a révélé une sinusite. Après des soins, sa situation, dit-elle, s’est nettement améliorée et n’est plus sujette aux maux de tête et aux voies nasales obstruées au réveil.
Heurté par une pirogue, Mohamed Guèye a été blessé à la jambe. Il affirme retrouver progressivement l’usage de sa jambe au bout de trois séances de massage.
Dr Ghais Arabia, spécialiste syrien en huiles, énumère les variétés d’huiles qu’il fabrique et leurs différentes vertus.
Nous souhaitons attirer votre attention sur le cas urgent de Fagnouma Diarra, né le 21 Mai 1995, qui a été hospitalisé dans le service de l’hôpital national de Nouakchott en décembre 2022. Fagnouma souffre d’une dysphagie totale d’origine caustique, qui est le résultat de l’ingestion d’une teinture à l’âge de 5 ans. Son état est extrêmement grave, et nous sollicitons votre soutien pour l’aider à obtenir le traitement dont il a désespérément besoin.
Lors de son admission, Fagnouma présentait plusieurs symptômes préoccupants, tels qu’une aphasie, une déshydratation extracellulaire modérée et une maigreur importante (indice de masse corporelle de 15 kg/m²). Des examens approfondis, notamment une endoscopie et une TOGD (transit œso-gastro-duodénal), ont révélé la présence de trois zones de sténose annulaires dans l’œsophage cervical, ainsi qu’une sténose serrée, longue et centrée du tiers moyen de l’œsophage thoracique jusqu’au cardia.
Dans le cadre de son traitement, Fagnouma a déjà subi une dilatation partielle aux bogies de Savary au cours de son hospitalisation, mais malheureusement, les résultats n’ont pas été suffisants pour résoudre son problème. Trois mois plus tard, il a dû bénéficier d’une gastrostomie pour pouvoir s’alimenter.
Malheureusement, étant donné la quasi-impossibilité pour Fagnouma de se nourrir par la bouche, son seul espoir de rétablissement réside dans une œsophagoplastie, une intervention chirurgicale complexe qui n’est actuellement pas disponible dans notre pays. Par conséquent, nous vous recommandons vivement de soutenir l’évacuation de Fagnouma à l’étranger, plus précisément en France, où il pourra recevoir la chirurgie nécessaire.
Nous lançons donc une collecte de fonds pour financer cette évacuation et le traitement vital dont Fagnouma a besoin. Chaque contribution, grande ou petite, nous rapprochera de notre objectif de lui offrir une chance de retrouver une vie normale et de guérir de cette affliction débilitante.
Pour faire un don, vous pouvez utiliser l’une des options suivantes :
Masrvi : 47617698 Bankily : 47617698 Click : 47617698 Nous vous remercions chaleureusement pour votre générosité et votre soutien indéfectible envers Fagnouma. Ensemble, nous pouvons faire une réelle différence dans sa vie et lui offrir l’espoir d’un avenir meilleur. Vos dons contribueront à financer son traitement et son voyage en France pour subir une œsophagoplastie.
Nous vous tiendrons régulièrement informés de l’état de santé de Fagnouma et de l’avancement de la collecte. Votre solidarité et votre bienveillance sont infiniment précieuses. Merci d’être là pour Fagnouma dans cette période difficile.
Sincères salutations !
Engagement à toute épreuve
• Par le journaliste Ousmane Hamed Doukouré, Coordinateur de l’initiative
Les Mauritaniens sont partagés entre tristesse, énervement et étonnement face à l’injustice et la ségrégation dont a été victime, le docteur Aminata Boubacar Diop, lors du concours d’entrée des spécialistes à la fonction publique. Docteur Diop a échoué à entrer dans la fonction publique alors qu’elle avait 15 sur 20 de moyenne en neurochirurgie. Lors de l’épreuve de culture générale imposée par la réforme, le maître d’arabe du fondamental lui a attribué une mauvaise note.
Ironie du sort, il y a quelques mois, les médecins cubains ne parlant ni l’arabe, ni le français encore moins le pulaar, le wolof et le soninké ont été recrutés à pont d’or par le gouvernement mauritanien.
Au sortir d’une journée chargée marquée par une intervention chirurgicale dans une structure hospitalière nouakchottoise, Dr Aminata Boubacar Diop a réagi au micro du Calame exprimant son »indignation » et »sa révolte avec le sentiment d’être une autre victime d’injustice ».
‘’Celles et ceux qui avaient une faible note en leur spécialité (…) se (sont) rattrapés en arabe et ont pu réussir au concours. Donc du coup presque tous les maures passent. Et les autres en l’occurrence ceux qui ont (…) fait leur formation en français ou qui parlent peu l’arabe n’ont pas (été) sélectionnés’’, à déclaré la première neurochirurgienne du pays .
Revenant sur son parcours, Docteur Diop rappelle que le peu d’arabe que qu’elle maîtrise à l’écrit et à la lecture résulte de sa formation du cycle primaire jusqu’en terminale. ‘’ Depuis la terminale il n’y a plus d’arabe dans mon cursus. Alors je trouve mal placé qu’une rédaction en arabe qui n’a rien à voir avec ma spécialité puisse me recaler. Je trouve cela très aberrant (Dans) un concours on est censé faire les mêmes épreuves’’, éclaire-t-elle. Les espoirs du docteur Diop se sont envolés, espérons-le momentanément, dans une épreuve, bien loin des matières scientifiques.
En résulte l’incompréhension ajoutée à une grosse frustration : ‘’ On ne peut pas faire bac plus huit, faire cinq ans de spécialités avec tous les sacrifices que cela demande pour finalement être recalée par une simple langue qu’on n’utilise pas à la limite en consultation avec les malades. Ce n’est pas de l’arabe, c’est du hassaniya. Et je me débrouille pas mal. C’est de cela dont j’ai besoin pour communiquer avec mes patients en plus du français, du poulaar et du wolof comme langue maternelle. Et non pas l’arabe’’, fulmine-t-elle. C est très décevant qu’une simple question de rédaction d’ordre général en plus d’une langue que l’on ne manie plus depuis belle lurette soit utilisée juste pour essayer de vous éliminer, bien loin de votre domaine de compétence’’, s’est offusquée docteur Diop dénonçant en son nom et ceux des autres cette injustice.
Plusieurs voix ont réclamé la révision de ce concours. Jusqu’à présent, le gouvernement n’a pas réagi au tollé soulevé par cette affaire.
Le docteur Aminata Boubacar Diop s’ajoute à la longue liste des victimes d’injustice et de discrimination raciale en Mauritanie. Seule femme neurochirurgienne dans le pays, Dr Diop a été recalée au concours d’entrée des spécialistes à la fonction publique pour avoir obtenu une faible note en arabe (culture générale), a alerté le docteur Remy Kleïb, un des correcteurs dudit concours. Selon le Dr Kleïb, par ailleurs lanceur d’alerte ‘’tous les médecins spécialistes admis au concours de la fonction publique sont des arabes’’. Le tout est résumé en une formule du reste banalisée dans le pays: ’’la discrimination raciale institutionnalisée ‘’.
“ Excellente neurochirurgienne, Dr Diop Amina ( ndlr diminutif de Aminata) qui a une moyenne en neurochirurgie de plus de 15 sur 20 a été éliminée par une question d’arabe”, s’est offusqué Dr Kleib sur sa page facebook. La nouvelle qui a fait l’effet d’une bombe est devenue virale. La consternation et les condamnations fusent de partout dans un pays en manque de spécialistes.
L’étonnement est d’autant plus grand que Dr Diop avait obtenu des bonnes notes dans la spécialité avant d’être ajournée par un maître d’arabe du primaire. Le ridicule ne tue plus dans ce pays. ’’Je suis un des examinateurs et j’ai donné une note de 16,7 sur 20 à Amina Diop et le deuxième correcteur a donné 13,75 sur 20. Comme la différence entre les deux notes était de moins de trois points. On n’a pas eu besoin d’une troisième correction. Elle doit avoir une moyenne de 15,25 sur 20. Cette moyenne a été multipliée par quatre et on lui a rajouté la note de l’arabe et le tout a été divisé par 5 pour avoir une moyenne générale. Je ne connais pas sa note d’arabe. Mais je sais que le dernier admis sur la liste a une moyenne générale de 14,29’’, a-t-il écrit. Dr Kleïb enfonce le clou : ‘’Elle était la seule candidate. Au même moment, un autre candidat dans une autre spécialité a été admis grâce à une note de 19,5 en arabe et une faible note dans sa spécialité. Un médecin hautement qualifié est éliminé par un enseignant d’arabe d’école primaire ». Décidément, c’est l’hôpital qui se moque de la charité.
Ainsi, Dr Amina Diop a été éliminée avec préméditation par l’arabe. La neurochirurgienne parle le Pulaar, le Hassaniya et le Wolof. Autant d’atouts passés au second rang. Certains scandalisés se demandent quel le rapport pourrait exister entre la culture générale et la neurochirurgie.
Aujourd’hui des voix s’élèvent pour une révision de ce concours biaisé par un certain nombre de faits.
La version des faits, selon Tacko Soumaré « Je me nomme Tacko Lassana Soumaré ; je suis sage femme d’état, je travaille à l’hôpital mère et enfant depuis huit ans. J’ai été victime d’une agression manifeste dans l’exercice de mes fonctions par un accompagnant de la patiente répondant au nom de Cheikh Brahim Ould Kebbadi. Ces faits ce sont déroulés le soir du Samedi 24 Décembre vers les deux heures du matin à l’hôpital mère et enfant pendant que j’étais de garde. Ce jeune homme est venu avec une femme déclarant que c’était sa sœur, qui avait une grossesse de 5mois plus une épigastralgie. Cette dernière m’a fait savoir qu’elle était venu se consulter au paravent et que l’une de mes collègues l’avait prescrit des comprimés, mais ça n’apaisait toujours pas ses douleurs, alors elle sollicite une perfusion. Immédiatement, je lui ai créé une fiche d’hospitalisation qui lui a permis d’entrer dans le service des hospitalisations pour recevoir un traitement. A mon retour au service des urgences, quelques instants après une petite absence, j’ai trouvé une vieille dame avec sa fille assises, je l’ai demandé en toute politesse en quoi pourrais-je l’aider ? Elle me fait savoir qu’elle était la mère de cette femme que je viens d’hospitaliser et qu’elle est venu pour prendre sa fille pour la transférer dans une clinique privée. J’étais sous l’effet de la surprise car je pensais que cette patiente n’était accompagnée que par son frère. Par éthique de sage femme j’ai essayé de calmer cette maman qui avait l’air nerveuse pour la rassurer sur l’état de sa fille qui était entrain de recevoir son traitement dans de bonnes conditions. Mais hélas, la maman continuait d’insister qu’elle allait transférer sa fille et que rien ne pourrait lui en empêcher. Toujours par mon éthique de sage femme, j’ai décidé d’accepter sous réserve que ce transfert soit conforme aux règles et procédures légaux qui consistent à emmener sa pièce d’identité et signer une décharge qui atteste que la patiente est sortie sous sa responsabilité. Chose qu’elle refuse catégoriquement pour tenter un usage de force. Je l’ai alors suggéré d’aller empreinter la porte des services d’hospitalisation pour essayer de régler le problème avec les médecins qui suivaient sa fille car la porte des urgences était juste réservée aux malades. Et comme les agents de la sécurité n’étaient pas au poste, le jeune homme a insisté avec force pour faire passer sa maman, ensuite lui et sa sœur pour accéder à la patiente. La sœur s’est précipitée pour devancer sa maman qui marchait avec des pas très lents, et quand je les ai suivis pour informé la sécurité, la maman m’a barré le passage en prononçant des injures et en me donnant un petit coup de coude. Pendant que j’essayais de la dire de me céder le passage le fils est venu par derrière pour me cogner contre le mur et m’infliger des coups au point de me blessé au front. Le Samedi soir, l’administration de l’hôpital nous a convoqués à la police pour un dépôt des plaintes, et au commissariat, ce dernier continuait toujours son forfait, cette fois ci avec des agressions verbales : des outrages et des injures sur ma personne, allant même jusqu’à me menacer de m’ôter ma tenue de sage femmes en m’accusant ouvertement et à tord d’avoir frappé sa mère d’où la raison de son agression. Heureusement que les locaux de l’hôpital ou s’est déroulé ces faits étaient équipés par des caméras de surveillances. Je suis parti recueillir les vidéos sur lesquelles on ne voyait en aucun moment ma main se lever sur la vieille dame, mais tout ce que l’on voyait sur ces vidéos, c’était un homme qui agressait injustement une sage-femme. Etant une victime, je déplore le fait que le dossier tarde à être acheminé au procureur pour que la justice soit faite, car après le visionnage de la vidéo par le commissaire, celui-ci juge que c’est une bagarre sous prétexte que je me suis défendu, d’où la raison que mon agresseur n’est pas en garde-à-vue. En tant que citoyenne dans une république islamique et un état de droit, j’exige en toute fermeté que la justice soit faite contre cet individu qui m’a agressé dans l’exercice de mes fonctions créant des troubles dans une institution administratives ou sont présents des personnes sensibles qui souffrent. Je subis un traumatisme qui me fait passer des nuits blanches avec des maux de tête.Je réclame la justice en vertu de toutes les actions juridiques qui protègent les personnels dans l’exercice de leurs fonctions, plus particulièrement ceux dans le secteur de la santé et au nom de toutes les lois sur la violence faites aux femmes. »
Association NGC (nouvelle génération de Coumba Ndao) Loi 1901 (solidarité internationale) AIDE MEDICALE YONKI (la vie) La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social. Elle est primordiale pour pouvoir satisfaire ses ambitions et ses besoins de la vie quotidienne. La santé est un droit qui doit être garanti pour tous, individus aisés ou démunis. Toute âme doit se sentir protégée et avoir espoir de se dire si je tombe malade un jour, je peux me soigner. Depuis le 3 octobre 2022 nous avons donné une carte santé à 100 personnes les plus vulnérables dans le village de Coumba N’dao (Mauritanie). Leurs frais de santé sont désormais pris en charge à 100% par L’ANGC. Ainsi 38 personnes en situation d’handicap et 62 personnes (hommes et femmes seul.e.s) sans aucune ressource. La prise en charge des frais d’accouchements de toutes les femmes du village.
• Nos coordonnées bancaires et lien PayPal pour vos contributions à nos activités :
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AMI – Dans un communiqué rendu public le vendredi soir à Nouakchott et dont copie est parvenue à l’Agence mauritanienne d’information, le ministère de la santé met en garde les citoyens contre l’utilisation, l’achat et l’importation de certains médicaments pour enfants du fait de leur contamination et du danger qu’ils représentent pour la santé de l’enfant.
Voici le texte intégral de ce communiqué de la direction de la Pharmacie et des Laboratoires :
« Suite à l’alerte n° 06/2022 du 5 octobre 2022 émise par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) concernant des médicaments pour enfants de qualité médiocre (contaminés) découverts en zone Afrique et après les vérifications appropriées, il a été constaté que les médicaments suivants peuvent causer des effets secondaires nocifs :
– Promethazine Sirop,
– Kofexmalin Sirop,
– Mocof Baby Sirop,
– Magrip N Sirop
La direction de la Pharmacie et des Laboratoires prévient que les médicaments mentionnés n’ont pas d’autorisation pour être commercialisés en Mauritanie et invite tous les professionnels de la santé, les pharmacies et les organisations de protection du consommateur et des citoyens à davantage de vigilance vis-à-vis de toute présence des médicaments précités et de les signaler immédiatement.
Le wali du Guidimakha, M. Ahmed OuldDieh, a présidé, lundi, une réunion de la Commission régionale de lutte contre les épidémies consacrée à l’étude de la possible parution d’un cas de rage, après avoir observé les symptômes de la maladie chez un âne mordu par un chien.
Dans un mot prononcé pour la circonstance, le wali a indiqué que la tenue de la réunion fait suite à la circulaire rendue publique tout récemment par le ministre de la Santé, M. Mokhtar Ould Dahi, des informations fournies par la Délégation régionale de l’élevage et la direction régionale de la santé, faisant état de signes de la rage dans la moughataa de Wempou et leur transmission à un âne suite à une morsure d’un chien.
Le wali a ajouté que la réunion est convoquée après la réception du procès-verbal envoyé par les autorités sanitaires à Wempou afin de prendre les mesures nécessaires pour contrecarrer cette épidémie dangereuse avant sa propagation.
De son côté, le directeur régional de l’élevage, M. Mohamed El Mokhtar Ould Mohamed, a indiqué que son département a pris toutes les dispositions qui s’imposent à travers la vaccination des troupeaux contre les épidémies, ajoutant qu’il suit de près la situation, en collaboration avec la direction régionale de la santé, pour confirmer ou infirmer la parution du cas de rage.
A son tour, le délégué régional de la santé, M. Mohamed Ould Deddé, a affirmé que les services régionaux de la santé ont informé les autorités administratives dès la réception de l’information, insistant sur l’importance de sensibiliser les populations autour du danger que constitue la propagation de l’épidémie.
La réunion s’est déroulée en présence du hakem de Sélibabi, de son maire, des autorités militaires et sécuritaires et du président du forum régional de la société civile, M. Sidi Ould Awane.
Le comité interministériel chargé du suivi de la Covid-19, présidé par le Premier ministre M. Mohamed Ould Bilal Messaoud, s’est réuni, mercredi à Nouakchott, pour évaluer l’efficacité du plan adopté par la Mauritanie pour faire face à la pandémie, conformément aux instructions du Président de la République, Son Excellence, Monsieur Mohammed Ould Cheikh El-Ghazouani
Le comité a passé en revue :
– Les résultats positifs de la semaine nationale de vaccination contre la covid-19 (12-18/05/2022), qui ont atteint 120% des objectifs fixés pour l’opération,
– Le recul des indicateurs généraux de la pandémie (nouveaux cas, cas sans symptômes, cas hospitalisés),
Et après avoir apprécié les efforts consentis et évalué la situation actuelle, le comité a décidé :
1- D’alléger les mesures barrières en annulant l’obligation du port du masque dans les services et les endroits publics, ainsi que l’obligation de passer le test PCR pour les personnes entrant dans le pays après avoir complétées les doses vaccinales,
2- D’appeler tous les mauritaniens à prendre toutes les précautions contre le virus, qui reste encore présent ici et partout dans le monde à travers le maintien de la conduite acquise tout au long des années passées de la pandémie, et de venir massivement aux centres de vaccination aménagés dans tous les coins du pays.
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