● Mauritanie | Accusations de « mariage virtuel » : Ahmed Ould Yahya dément fermement les attaques visant sa vie privée [Rim Sport]

Rim Sport — Le président de la Fédération mauritanienne de football (FFRIM), Ahmed Ould Yahya, a publié ce week-end un long communiqué sur sa page Facebook pour répondre à une série de publications diffusées récemment sur les réseaux sociaux et attribuées à un blogueur mauritanien vivant aux États-Unis. Des contenus qu’il qualifie de « mensongers » et d’« attaques ciblées contre [sa] dignité et [sa] vie privée ».

Dans son texte, Ould Yahya affirme que, par principe, il ne commente jamais ce qui circule à son sujet, qu’il s’agisse d’informations exactes ou erronées, estimant que « le respect des opinions des citoyens et leur liberté de critiquer une personnalité publique » fait partie du jeu démocratique.

Cependant, dit-il, « la multiplication récente des inventions et des accusations fabriquées » l’a obligé à sortir de son silence.

« Des allégations totalement infondées »

Le président de la FFRIM réfute catégoriquement les affirmations visant à porter atteinte à son image.

« Tous ceux qui me connaissent savent que je suis très éloigné de ce que certains cherchent à me coller », écrit-il, évoquant une vie personnelle fondée sur « l’engagement religieux, social et moral, la stabilité et la droiture ».

Il met au défi les auteurs de ces publications :

« J’appelle quiconque propage ces mensonges à apporter la moindre preuve à l’appui de ce qu’il avance. »

Pressions extérieures et respect pour sa famille

Ahmed Ould Yahya évoque par ailleurs « l’implication de certaines parties » qu’il accuse d’instrumentaliser des individus établis à l’étranger pour l’attaquer « de manière ignoble » et pour des « objectifs malveillants ».

Il souligne qu’il n’aurait accordé aucune attention à ces contenus « n’eût été le respect que je dois aux sentiments de ma famille et de mes enfants ».

Annonce de poursuites judiciaires

Dans la dernière partie de son communiqué, le dirigeant sportif annonce son intention d’engager des actions en justice :

« Je m’engage à poursuivre rigoureusement devant les tribunaux ceux qui sont derrière la diffusion de ces allégations, ainsi que ceux qui les encouragent depuis l’ombre, qu’ils soient à l’intérieur ou à l’extérieur du pays. »

Avec ce démenti public, Ahmed Ould Yahya entend clore la polémique et réaffirme sa volonté de se concentrer sur ses responsabilités à la tête de la Fédération mauritanienne de football.

● Lien médias https://share.google/LgT6NbQ5KGT2MG873

● L’esclavage en islam : groupes terroristes et certains cercles religieux dits classiques piégés dans les mêmes ambiguïtés.

• Photo illustration Cheikh Mohamed Diakho Tanjigora source Internet

La question de « l’esclavage » dans la problématique de l’extrémisme violent sous couverture religieuse dans le Sahel | M. Mohamed Diakho Tanjigora l’a abordée ces derniers temps dans 2 audios tirés d’une émission appelée Soumare_Média. Il a explicité en substance qu’il y a beaucoup d’ambiguïtés en termes de sémantique et de compréhension du phénomène dit jihadiste et les pratiques agressives qui y sont liées. Selon lui, les rapts esclavagistes menés par certains groupes terroristes « en nommant boko haram » se pratiquent sur une base idéologico-religieuse similaire à ce que de groupes intégristes dits islamistes se donnaient pour asservir des populations Yézidies en Syrie à une époque récente. Il indexe une fatwa d’un dignitaire religieux saoudien du nom de Al-Fawzan qui aurait donné sa validation et que les terroristes du boko haram en font une référence également. On comprendrait dans son propos que l’esclavage dit « validé » au nom de l’islam est une problématique étrangement tenue dans une lecture transversale très floue. Du côté terroriste comme chez certains canaux dits classiques du fait religieux, les positions jurisprudentielles restent insidieusement équivoques.

Substance de la fatwa d’Al-Fawzan – source Internet IA

L’antiesclavagisme militant est heurté dans certain ensemble arabo-musulman de nos jours parce que l’idéologie esclavagiste se trouve cette justification jurisprudentielle à travers une lecture dite religieuse plus que problématique.

Pour rappel, l’esclavage est un crime contre l’humanité dans de nombreux pays aujourd’hui.

KS pour le BLOG

● Mauritanie | frictions et violences autour du foncier

Mauritanie du foncier | Très souvent s’il y a frictions et violences intra-communautaires ou inter-communautaires, nos « ismes » ne sont pas innocents dans l’équation problématique : ethnicisme, tribalisme, communautarisme, ethno-racialisme, suprémacisme, féodalo-esclavagisme…

L’état de droit à vocation universaliste est systématiquement torpillé par les structures ethno-politiques dans nos terroirs. La tenure coutumière et tribale du foncier est un nœud conflictogène dans différents endroits… qu’on soit dans le Tiris zemmour au Nord ou au bord du fleuve à l’extrême Sud. La force publique trempée dans ses sourdes ambiguïtés a raté de dompter les régimes féodalo-traditionalistes qui sont anti-républicains et par nature intrinsèquement contre l’effectivité d’un ordre citoyen transcendant nos étroites appartenances. Ces appartenances que d’aucuns activistes y mettent « boiteusement » une substance fourre-tout de « nationalité ». Nationalité ethnique ou ethno-raciale voulant s’accorder un statut de propriétaire terrien exclusif dans des espaces comparés selon certain imaginaire collectif comme des principautés hors du régalien républicain.

Les autorités étatiques doivent donner force à la LOI avec clarté et Justice.

Prompt rétablissement aux blessés du côté de Hayrre Goleré (Brakna).

📰Lire l’élément médias Mauritanie : des blessés dans un conflit sur une zone agricole relevant de la moughataa de Bababé https://share.google/ViSXElrO1oiEuV5Wo

Bonne entame de semaine à TOUS.

24-11-2025

KS pour le BLOG

● Mauritanie | Falsification des devises et trafic d’armes : de nouvelles données sur le réseau des « pilules hallucinogènes »



Le parquet de Nouakchott Ouest a révélé jeudi que le réseau de contrebande et de distribution de pilules hallucinogènes récemment démantelé par la gendarmerie nationale est également actif dans le domaine de la falsification des devises et de la vente d’armes.

Le nombre de personnes arrêtées dans le cadre de l’enquête préliminaire, ouverte depuis le 23 avril, s’élève « à ce jour » à 31 personnes, a indiqué le parquet dans un communiqué.

L’enquête a débuté après la « découverte de faux billets de banque étrangers » permettant la découverte d’un « réseau criminel actif dans le domaine de la contrebande et de la distribution de pilules hallucinogènes et de la contrefaçon de devises, en plus des premières indications selon lesquelles certains de ses membres pourraient être impliqués dans des activités liées à la vente d’armes sans autorisation », a déclaré le bureau du procureur.

Le parquet a ajouté : « Ce travail de sécurité qualitatif, effectué le 1er mai 2025, a permis l’arrestation de trente et une (31) personnes – à ce jour – soupçonnées d’appartenir à ce réseau, et la saisie de cinq entrepôts contenant d’importantes quantités de médicaments non autorisés, y compris des pilules hallucinogènes interdites. »

Le parquet a confirmé que les détenus ont été placés « sous la garde de la brigade mixte de la gendarmerie », dans le cadre de « l’approfondissement de l’enquête et de son élargissement à d’autres parties soupçonnées d’être liées à ce réseau ».

« Les autorités sécuritaires et judiciaires continueront, avec toute la fermeté requise, à poursuivre quiconque pense porter atteinte à la sécurité du pays et à la sécurité des citoyens, et n’hésiteront pas à traduire tout suspect devant la justice pour qu’il reçoive la peine prévue par la loi, sans relâche ni retard », a conclu le ministère public.

« Les enquêtes en cours n’en sont qu’à leur stade préliminaire, et le traitement irresponsable de ces affaires par les médias ou les réseaux sociaux peut nuire à la progression de l’enquête, fournir des données susceptibles de profiter à certains suspects et exposer des personnes innocentes à la diffamation, un acte légalement criminalisée ».

« La seule partie autorisée à fournir des informations sur les progrès de l’enquête et les dossiers judiciaires sont les autorités compétentes, à temp opportun et dans des limites qui ne compromettent pas la confidentialité de l’enquête ou l’intérêt public », a conclu le parquet.

● Lien média https://fr.saharamedias.net/falsification-des-devises-et-trafic-darmes-de-nouvelles-donnees-sur-le-reseau-des-pilules-hallucinogenes/

● Mauritanie : La haine jusque dans la tombe ! | [IRA et LAA]

Note de vigilance citoyenne, Nouakchott, avril 2025
1. Le 7 avril 2025, une foule rameutée par des haut-parleurs, ponctués d’Allahou Akbar, affluait dans un cimetière de la ville de Sélibaby, chef-lieu de la région du Guidimagha, pour applaudir l’exhumation de la dépouille de Souleymane Sow, ressortissant malien, enterré depuis peu. Excités dès l’avant-veille sous l’instigation d’imams fanatisés, des milliers d’habitants refusaient l’enterrement du défunt parmi les sépultures musulmanes, au motif qu’il se serait converti, de son vivant, à la foi chrétienne. Dans une ambiance de kermesse, en présence passive de l’administration civile, de la sûreté, de la gendarmerie et de la garde, le mausolée est détruit et le corps est traîné à travers ruelles, comme un trophée. Nul ne sait, à ce jour, quelle fut la destination dernière du trépassé.
https://youtube.com/shorts/7B1hwnAJvAk?si=j1bAxGibMW_Rk9IC
2. Seul, vaillant au milieu des vociférations du populaire qui le voulait lyncher, le maire de Sélibaby s’opposa à la forfaiture. Quantité de séquences vidéo dévoilent les diverses facettes de l’instant d’hystérie collective où la population, solidaire, défendait sa religion menacée par un cadavre. Même les enfants participaient à l’émeute post-mortem.
https://www.facebook.com/share/r/1AacQLMAhB/
3. Souleymane Sow appartenait à une petite communauté de prédicateurs protestants, brièvement détenus en janvier 2024 puis libérés après avoir abjuré, sous la contrainte. Sitôt revenus à une existence normale, ils reprenaient leurs activités d’évangélisation, parcourant les villages à moto, afin de répandre le message du Christ. Souvent indifférente à leur égard, la paisible population du Guidimagha s’étonnait, cependant, de leur promptitude à venir en aide aux plus démunis. Certains les accusaient d’user de zèle caritatif pour attirer de nouveaux fidèles et porter ainsi atteinte à la cohésion de la Umma.
4. Le 8 avril, lendemain du trouble, une décision du sommet de l’Etat suspend le Gouverneur du Guidimagha en attendant son éviction formelle à l’occasion du prochain Conseil des ministres. Les autres premiers représentants de l’Etat au niveau de la région sont limogés, à l’exception du Procureur de la République et du Préfet. En réponses aux instances de notables religieux qui requéraient un avis officiel avant de passer à l’acte de profanation, les deux auraient signifié leur autorisation tacite.
5. Cependant, le plus choquant reste l’impunité dont jouissent les exécutants et les commanditaires, d’ailleurs connus, filmés et enregistrés en messages audio sur l’application WhatsApp. La plupart s’enorgueillissent de leur aplomb et en escomptent la rétribution auprès de Dieu. Parmi la classe politique, la quasi-absence de réprobation témoigne d’un malaise, voire d’une honte ravalée.
6. L’initiative de résurgence abolitionniste (Ira) et Lanceurs d’alertes associés (Laa) saluent la réaction ferme du gouvernement et encouragent l’appareil de justice à poursuivre l’ensemble des auteurs et complices d’une infamie d’autant moins excusable qu’elle déroge aux traditions locales de tolérance. Le temps est aussi venu de prendre conscience du péril de la radicalisation et de sa virulence le long de notre frontière avec le Sahel central.
7. Les deux associations joignent leur indignation au concert des humanistes atterrés, pour exhorter, le pouvoir du moment, à faire respecter, en toute circonstance, le repos des morts.  Il importe, également, de veiller à garantir la réciprocité entre Etats, dans le domaine sensible des libertés de conscience et de culte, conformément aux textes de droit universel dûment ratifiés par la Mauritanie. Sur le sol national, la moindre discrimination fondée sur la croyance nuirait gravement à la quiétude de nos concitoyens de la diaspora, compromettrait les intérêts stratégiques du pays et ruinerait sa réputation, déjà très abîmée.
https://eutoday.net/mauritania-human-rights-crisis-safety-of-christians/

Nouakchott, 13/04/2025.

Signataires : IRA et Laa

● Mauritanie | identités suspectes : Kaédi au cœur d’un scandale de naturalisation illégale [Points Chauds]

Points Chauds – Une opération sécuritaire visant à contrôler le statut des étrangers en Mauritanie a conduit à l’arrestation de cinq individus, dont la détention a révélé un possible trafic de documents officiels.

La police de Kaédi a ouvert une enquête pour élucider les conditions douteuses dans lesquelles ces étrangers ont obtenu des cartes d’identité nationales mauritaniennes. Selon des sources sécuritaires, l’enquête, pilotée par le directeur régional de la sécurité de Gorgol et soutenue par des commissaires venus d’autres régions, en est à ses phases préliminaires.

Les investigations pointent vers la complicité d’un ancien responsable du centre d’état civil de Kaédi et de collaborateurs au sein de l’administration. Les soupçons de fraude présumée auraient accéléré la mobilisation des autorités.

Interpellés dans un véhicule à Boki après un trajet depuis Bababé, les cinq suspects ont été transférés sous escorte renforcée à Kaédi, où ils sont toujours interrogés. Leur naturalisation, jugée irrégulière, a déclenché des instructions « urgentes » émanant des plus hauts niveaux de l’État.

Cette affaire relance le débat sur les failles administratives et les réseaux clandestins profitant des procédures de régularisation. L’enquête se poursuit pour identifier l’étendue du réseau et les responsables impliqués.

• Lien média https://cridem.org/C_Info.php?article=782794

● Mauritanie : À Sélibaby | Un homme décédé et enterré récemment a été exhumé et traîné par une foule hystérique.

Photos via RS

Il serait adepte du christianisme selon diverses sources diffusées sur les réseaux sociaux.
Ce jour 7 avril 2025, la capitale régionale du Guidimagha a été l’endroit d’un spectacle odieux et scandaleux humainement. L’élément vidéo https://www.facebook.com/share/v/1BPcyWgE4b/ comme d’autres, circule en boucle sur les plateformes RS notamment whatsapp montrant la destruction d’une tombe et l’exhumation expresse d’un corps enveloppé dans un sac et traîné comme simple bois mort.

D’après différentes sources, le monsieur d’origine malienne dit-on et coiffeur de métier, porterait le prénom « Souleymane » et aurait été victime d’un accident de moto ces derniers temps. Décédé, lors de son enterrement, un proche à lui aurait déclaré qu’il n’était pas musulman et la grogne polémiste prenait de l’intensité populaire dans la ville sur la présence de sa tombe dans un cimetière musulman. Et les appels pour manifester contre cette présence ont mené à cette exhibition macabre et inhumaine par une foule hystérique visiblement enragée.

Les autorités régionales auraient dû prendre les choses sous contrôle et régler avec dignité et responsabilité cette affaire d’une certaine sensibilité.

👉🏿 Lire ce lien média publié récemment https://ecrit-ose.blog/2025/04/05/%e2%97%8f-mauritanie-agitation-a-selibaby-apres-la-tentative-denterrer-un-chretien-dans-un-cimetiere-musulman-taqadoumy/

KS pour le BLOG

● Affaire Coallia : Arrestation en France d’un franco mauritanien pour détournement – [Le Quotidien de Nouakchott]

LE QUOTIDIEN DE NOUAKCHOTT – L’arrestation récente de Gaye Camara, ancien directeur d’unité territoriale de l’association française Coallia, et de son épouse dès son retour de Mauritanie, relance le débat sur l’opacité de cette organisation financée par des fonds publics français.

Derrière les discours humanitaires et l’aide aux migrants, des soupçons de détournements de fonds et des connexions douteuses jettent une ombre sur cette institution pourtant largement soutenue par l’État français.

Créée en 1962 et bénéficiant de subventions publiques atteignant 148 millions d’euros en 2022, Coallia se présente comme un acteur essentiel dans l’accompagnement des populations vulnérables.

Pourtant, des enquêtes récentes, notamment celle menée par Valeurs actuelles, révèlent des pratiques internes suspectes et des conflits d’intérêts au sein de sa gouvernance.

À la tête de l’association, Jean-François Carenco, ancien ministre délégué chargé des Outre-mer, et Arnaud Richard, ancien député, incarnent une gestion controversée, marquée par des relations personnelles et professionnelles étroites. L’épouse de Richard, Raphaëlle Epstein-Richard, a également occupé des postes influents sous la direction de Carenco, renforçant le sentiment d’une structure fermée et peu transparente.

Les révélations autour de Gaye Camara, figure clé dans cette affaire, ajoutent une dimension internationale au scandale. Camara, dont plusieurs entreprises personnelles auraient bénéficié de contrats douteux avec Coallia, est accusé d’avoir utilisé des plateformes financières comme Treezor et Qonto pour effectuer des transactions difficiles à tracer.

C’est dans ce contexte que l’arrestation de son épouse à son retour de Mauritanie, où elle était soupçonnée d’avoir bénéficié des fonds détournés, soulève des questions sur ses éventuels investissements en Mauritanie.

La Cour des comptes française a récemment dénoncé la gestion financière de Coallia, pointant des dépenses excessives pour des services de conseil facturés à des tarifs exorbitants, parfois jusqu’à 1 600 euros par jour. Ces dépenses interrogent sur l’utilisation réelle des fonds destinés à soutenir les migrants.

En outre, des entreprises créées par des résidents de Coallia, comme Sidikor et Savexotic, ont été identifiées comme ayant des connexions directes avec Camara, partageant adresses et comptes bancaires. Ces arrangements soulèvent de sérieuses inquiétudes quant à la légitimité.

Pour la Mauritanie, pays en quête de transparence dans sa gestion publique, cette affaire pourrait servir de rappel sur l’importance d’un contrôle rigoureux des fonds et des partenariats internationaux. Alors que le pays aspire à moderniser ses structures administratives et à lutter contre la corruption, le cas de Coallia démontre comment des institutions bien financées peuvent sombrer dans l’opacité en l’absence de mécanismes de surveillance efficaces.

Le parquet de Paris poursuit son enquête sur les détournements présumés et les conflits d’intérêts entourant Coallia. Si cette affaire dévoile une crise de gouvernance au sein des associations françaises, elle met également en lumière les enjeux globaux de transparence et d’éthique dans la gestion de fonds publics, enjeux auxquels la Mauritanie ne peut rester indifférente.

L’arrestation de l’épouse de Gaye Camara et les révélations entourant Coallia illustrent l’ampleur d’un scandale qui dépasse les frontières. Pour la Mauritanie, ces événements appellent à une vigilance accrue face aux implications internationales et aux opportunités de tirer des leçons en matière de gestion publique. Entre responsabilités locales et retombées internationales, l’affaire Coallia met en lumière les défis persistants d’une gouvernance transparente et éthique.

• Lien média https://cridem.org/C_Info.php?article=780639

● Un imam accusé de viol [Le Calame]

Il est inutile de rappeler le rôle de nos guides religieux dans la société. Censés être des modèles pour le comportement moral de tous, ils n’agissent généralement que de façon positive pour montrer le bon exemple à tout le monde, guidés par le Saint Coran, la Sunna de notre saint prophète (PBL) et toutes les règles de fiqh qui s’en déduisent…

Malheureusement, toute règle a ses exceptions et l’on regrette fort, depuis quelques temps, d’avoir à constater, chez certains imams, érudits et autres personnalités religieuses, des comportement on ne peut plus contraires à la Charia…

Dans un quartier de Tevragh Zeïna, l’imam d’une mosquée vient d’être ainsi accusé d’avoir commis un viol à l’encontre d’une jeune fille qui étudiait le Saint Coran dans la mahadra que celui-là dirigeait. Les parents de la fille ont affirmé qu’il avait gardé leur fille après le départ de tous les autres talibés afin d’abuser d’elle.

La police a aussitôt placé l’imam en garde-à-vue au commissariat. À la fin de l’enquête, il a été présenté au Parquet mais on ne sait toujours pas, à ce jour, s’il a été en suivant incarcéré ou placé sous contrôle judiciaire.

« Weizou » court toujours

Comme nous l’annoncions la semaine passée, un dealer multirécidiviste connu sous le sobriquet de Weizou a grièvement blessé deux autres récidivistes à Mellah, au cours d’une bagarre autour d’une petite quantité de poudre blanche. L’un des blessés demeure dans un coma profond à l’hôpital de cardiologie, l’autre est soigné à l’hôpital Cheikh Zayed.

Traumatisés par cet incident, les habitants du quartier subissent une véritable psychose devant une telle prolifération du crime. Ils ont constitué un collectif pour exhorter les autorités á multiplier les patrouilles pour appréhender les dizaines de malfaiteurs qui rôdent dans le coin et y rétablir une atmosphère de calme et de paix.

Les autorités auraient répondu favorablement à leur demande mais on attend des résultats probants et surtout durables. Quant à Weizou, il demeure dans la nature en dépit des intenses recherches menées par la police.

Des informations font cependant état de son éventuelle cachette chez certains de ses complices à Tarhil. La traque se resserre d’autant plus que les enquêteurs menacent quiconque aiderait le criminel à se planquer.

Vingt-six agressions sexuelles répertoriées à Arafat au mois de Novembre

Tout le monde sait que la zone Sud-est de Nouakchott, notamment Arafat, est devenue un nid d’insécurité et de violence. Dans les colonnes de l’une de nos éditions précédentes, nous avions publié des statistiques de de violences sexuelles commises entre le mois d’Août et le mois d’Octobre 2024, selon des sources concordantes de diverses ONG en charge de ce dossier.

Dans cette édition, nous publions les statistiques des viols et violences, notamment conjugales, perpétrés dans cette même zone au cours du mois de Novembre dernier, selon les sources desdites ONG confirmées par la police.

Un chiffre effarant : vingt-six cas ! Seize concernent des viols proprement dits dont la majeure partie a été commise par des malfaiteurs. Le reste est l’acte de personnages jusque-là plus « quelconques » : parents, voisins ou enseignants…

Trois cas de viols ou violences conjugales sont aussi à déplorer, ainsi que deux autres de sodomie sur des mineurs. Les cinq cas restants sont des tentatives de viols commises avec violences mais dont la résistance des victimes a pu éviter l’aboutissement. Rappelons, ici encore, qu’au cours des années passées, le comble avait été atteint à Arafat avec des viols contre des fillettes et des bébés de deux ans.

Mosy

• Lien média https://cridem.org/C_Info.php?article=779709

● Mauritanie : plusieurs villages dans le Guidimakha envahis par les eaux du fleuve Sénégal

EN BREF | #Cridem – Plusieurs villages dans le Guidimagha en Mauritanie situés au bord du fleuve Sénégal ont été envahis par des eaux débordantes de ces cours d’eau. Les populations, dans la tourmente, appellent les autorités à l’aide…

« Diaguili, Diogountouro, Ghabou, Solou…On a subi des inondations : cela fait maintenant 72 heures. Beaucoup de familles ont quitté leurs maisons pour sauver leur vie. On a besoin d’aide. On ne sait pas où aller. On est tous dans la merde », indique un ressortant du village de Diaguili qui a contacté CRIDEM.

« Depuis hier, personne n’arrive à dormir tranquillement. Impossible de dormir, impossible d’être tranquille », a-t-il indiqué.

De fortes pluies ont été enregistrées dans le haut bassin du fleuve Sénégal depuis le mois d’août 2024, augmentant fortement le niveau des eaux.

L’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS) a mis en garde, à plusieurs reprises, les habitants qui vivent au bord du fleuve Sénégal de prendre les dispositions nécessaires pour faire face aux éventuels débordements des eaux.

Par La rédaction de
CRIDEM

• Lien https://cridem.org/C_Info.php?article=778006