Cher (es) membres de la section mauritanienne de l’Union de la presse francophones (UPF Mauritanie) et autres confrères et consœurs de la presse mauritanienne en générale , il est important de souligner que toute nouvelle ouverture des adhésions à la section UPF Mauritanie en ce mois d’avril semble inopportune ou complètement insensée. Ainsi vu que les membres de la section depuis sa création on été contactés depuis janvier 2021 comme d’habitude pour ceux qui veulent renouveler leurs adhésions ou ceux qui ont renouvelé leurs adhésions depuis 2019 ou répondu au courrier de la campagne d’adhésion 2018/2019 .
Il est important d’éclaircir les points suivants :
Les sections nationales de l’UPF sont autonomes et nul renouvellement de ses instances ne peut être opéré avant la tenue d’une assemblée générale ordinaire ou extraordinaire.
Les sections sont dirigées par le président de la section , qui en vertu de ce statut , l’UPF international lui octroie une accréditation qui lui permet de faire valoir ce que de droit et de se faire reconnaitre au prés des autorités concernées pour mieux implanter la section et assurer son bon fonctionnement en tant que association de presse mais aussi comme représentation de l’UPF International en Mauritanie.
Pour l’année 2021 , suite à la décision de la commission d’aide à la presse privée de payer annuellement les cotisations des associations ou représentation de presse à l’international et plus particulièrement pour l’UPF Mauritanie dans le cadre de la Conjoncture actuelle de la COVID 19 , suite au rapport produit par l’UPF Mauritanie sur la situation des médias en Mauritanie l’année dernière et qui avait abouti à la lettre ouverte adressée au président de la République MohamedouldCheikhGhazouani par voie diplomatique , pour appuyer la presse écrite vu qu’elle représente le secteur le plus affecté par la pandémie au niveau mondiale, qui a répondu favorable à cette requête.
La réouverture des adhésions en ce moment , n’est autre qu’un doublon car les premiers dossiers complets ont été transmis déjà à l’international (plus d’une dizaine) et les autres sont en instance suite à un blocage dû au retard accusé par le montant octroyé par la caisse d’aide à la presse privée à cette fin ,qui n’a pas encore été perçu jusqu’à présent et la tentative avortée de déstabilisation de la section tout dernièrement ont accentué ce retard.
La décision du payement annuel des cotisations a été décidé l’année dernière, mais seulement c’est pour l’année en cours que le l’UPF Mauritanie va en bénéficier, suite à son dynamisme au niveau national et international et le plaidoyer de sa présidente auprès des autorités concernées notamment le Ministère de la culture, de l’artisanat et des relations avec le parlement tutelle actuelle de la communication et la Haute Autorité de la presse et de l’audio-visuel.
En Mauritanie, l’exploration et l’exploitation pétrolière et gazière, en développement depuis 2001 , le transport maritime ou encore le développement urbain et industriel côtiers représentent des menaces sérieuses pour l’écosystème marin. Conscientes des enjeux, les autorités mauritaniennes ont adopté une politique qui vise à mettre en place des stratégies visant à concilier le développement durable de l’exploitation pétrolière et gazière avec les intérêts du secteur des pêches et la conservation de la biodiversité marine et côtière . Pour préserver ses écosystèmes côtiers et marins afin de réduire les impacts négatifs des activités humaines , la Mauritanie a adhéré à de nombreuses conventions régionales et internationales , notamment la convention d’Abidjan , qu’elle a ratifié en 2012 . Toutes ces conventions soulignent l’importance de la collecte de données scientifiques relatives aux écosystèmes marins pour permettre leur suivi. En effet de la même façon que les décideurs politiques basent leurs décisions économiques sur des indicateurs, il convient, pour mettre en œuvre une politique environnementale raisonnée, de suivre un certain nombre d’indicateurs, écologiques.
C’est ainsi que le pays a développé un système sophistiqué de suivi, de micro-contaminants dans l’environnement marin et côtier. Ce suivi a été élaboré et est mis en œuvre par le programme Biodiversité Gaz Pétrole ( BGP) , une initiative du Ministère de l’environnement et du développement durable en collaboration avec le ministère du pétrole, de l’énergie et des mines et le ministère des pêches et de l’économie maritime. Le dispositif de monitoring est aujourd’hui une collaboration entre plusieurs institutions notamment : l’IMROP ; l’ONISPA, le PNBA, le PND, la faculté des sciences et techniques de l’USTM de Nouakchott et l’ISET.
Une nouvelle déclaration du député BirameDahAbeid circule sur les réseaux sociaux, mettant en garde contre la résurgence des forces du mal tapis dans les rouages de l’appareil de l’Etat. Selon lui, ces « résurgences du passé nostalgiques du chaos et des confrontations menacent sérieusement l’ébauche de réconciliation et de concorde nationale que le pouvoir de MohamedCheikhGhazouani cherche à instaurer ».
Plusieurs voix s’élèvent en effet depuis quelques jours pour fustiger le recul des libertés et les tentatives vaines des forces rétrogrades qui cherchent à réinstaller le climat de confrontation hérité des pouvoirs précédents
En toile de fond, la dérive autoritaire des autorités régionales de l’Adrar qui semblent vouloir, selon ces voix, réinstaller la Mauritanie dans le cercle vicieux des confrontations intercommunautaires. Ces autorités ont arrêté il y a quelques jours trois militants de l’ONG SOS Esclaves, dont la Coordinatrice régionale.
En toile de fond, l’affaire de « Ouadane » que l’ONG SOS Esclaves avait soulevée, dénonçant à travers la formule énoncée au cours d’un mariage, le don d’une esclave comme partie intégrante de la dote d’une épouse appartenant à une famille aristocratique de la ville.
Cette affaire a été dénoncée par plusieurs ONG des droits de l’homme. Ils ont fustigé l’immixtion dans le dossier de certains pans du pouvoir hostiles aux abolitionnistes malgré l’engagement de la Mauritanie à lutter contre l’esclavage.
L’épisode de « Ouadane » a été marquée aussi par le limogeage du chargé de communication de SOS Esclaves, KoryOuldSneiba, de son poste de chargé de communication du Ministère de l’Education et de la Réforme quelques jours après sa nomination.
A rappeler également que la Commission nationale des droits de l’homme, conduite par son président Mohamed Salem Ould Bouhoubeiny, accompagné par un représentant du Haut-commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme en Mauritanie, s’était rendue à « Ouadane » pour enquêter sur cette affaire présumée d’esclavage. SOS Esclaves, invitée à se joindre à la délégation aurait rejeté l’offre, selon Ould Bouhoubeiny. Aux termes de l’enquête, la Commission nationale des Droits de l’Homme, avait organisé une conférence de presse au cours de laquelle elle a démenti les allégations. SOS Esclaves a riposté en organisant à son tour une conférence de presse, en présence de la Coordinatrice de l’organisation en Adrar, EzizaMintBrahim, qui a confirmé les faits et traité les conclusions de la Commission des droits de l’homme de mascarade.
C’est dans ce climat délétère que s’inscrit sans doute la sortie de BirameDahAbeid, leader du mouvement antiesclavagiste, IRA, qui semble ressentir le devoir de tirer sur la sonnette d’alarme face à ceux qu’il appelle « les fossoyeurs du climat de paix ». Selon lui, ces rameurs en aux troubles cherchent à saper le climat d’apaisement et d’entente que le régime actuel cherche à instaurer en ouvrant des canaux de communication directe avec l’ensemble des acteurs de la scène politique et des droits de l’hommiste du pays. Cette accalmie sociale et politique que le président Ghazouani a ramené dans le pays depuis son arrivée au pouvoir, dérange selon Birame, les tenants du chaos et de la division.
Ces thèmes reviennent de plus en plus dans les discours du président d’IRA, notamment lors de ses dernières conférences de presse qu’il a animées récemment, dont celle du 13 avril 2021 au siège du parti RAG aux P.K 10.
🔴 MALI : ARRESTATIONS DES ABOLITIONNISTES DE L’ESCLAVAGE ET DEFENDEURS DES DROITS DE L’HOMME
Notre coordination ,née de la volonté des Organisations Africaines engagées dans la lutte contre l’esclavage moderne de mener ensemble sur l’étendue du continent africain et dans le monde des actions de sensibilisation , d’information sur les conséquences de ces crimes sur le rapport entre les êtres humains et judiciaires pour faire condamner , sur la base des instruments juridiques internationaux, les auteurs de ces crimes contre l’humanité et leurs complices. C’est à ce titre que notre coordination a été interpellée et saisie du cas des arrestations et placement en détention provisoire des militants de l’association Gambana Mali, abolitionnistes de l’esclavage et défendeurs des droits de l’homme en vertu de la décision de Monsieur le Procureur de la République Près du Tribunal de grande instance de la commune 4 du district de Bamako pour incitation à la violence et injures dans le milieu Soninké.
L’incarcération des militants abolitionnistes membres de l’association Gambana est excessive , disproportionnée voire abusive en ce sens que cette association membre de notre coordination milite contre la traite et les nouvelles formes d’esclavage qui sont des injustices structurelles en ce qu’elles imposent une forme de relations d’oppression qui dénient la dignité humaine. Par le présent communiqué, nos organisations Panafricaines abolitionnistes rappellent respectueusement aux autorités maliennes qui leur incombe l’obligation de protéger les militants abolitionnistes, d’interdire l’esclavage et les pratiques analogues à l’esclavage. Malheureusement et tristement , l’actualité immédiate nous interpelle et nous rappelle que la traite et l’esclavage colonial ne sont pas des crimes qui appartiennent a un passe révolu en Afrique. Au regard des agissements des pratiques encore présentes et imputables à certaines entreprises, des groupes de personnes qui volontairement font en permanence et toute impunité de l’apologie de l’esclavage , l’arrestation et l’emprisonnement des militants engagés contre ces crimes contre l’humanité est assimilé à un encouragement à ceux qui entretiennent et encouragent les structures sociales inégalitaires et discriminatoires . Il convient de mettre fin à la répression judiciaire dont sont victimes Monsieur CheickOumar Yara et ses amis. Si les organisations Panafricaines abolitionnistes membres de la Coordination des Organisations Africaines engagées dans la lutte contre l’esclavage ne sont pas coupables de la traite et l’esclavage colonial, elles ont une obligation morale d’agir pour mettre fin à la persistance et la tolérance des nouvelles formes d’asservissements en Afrique .
L’exigence, l’obligation de solidarité et d’humanité nous astreint à apporter secours et assistance aux victimes de ces crimes contre l’humanité qui sont vulnérables donc impuissantes à faire face à la puissance des lobbyings des esclavagistes et leurs soutiens faute de quoi ces faits qui ont marqué notre passé continueront encore à influer notre présent et auront sans des conséquences pour les générations futures d’africains.
Paris ,17 Avril 2021
Pour la Coordination, Me Saïd LARIFOU, Président de l’ONG Waraba Afrique
ORGANISATIONS MEMBRES DE LA COORDINATION :
– WARABA AFRIQUE (Maitre Said LARIFOU )
– Kane d’Afrique (Doro Traore)
– Mouvement pour la sauvegarde des Droits de l’homme (Boubacar NDJIM)
– Association des Ressortissants Mauritaniens pour l’éradication de la pratique de l’esclavage et se séquelles- France (Gaye Traore)
– Association des Haratine de Mauritanie en Europe (Diko Hanoune)
– Rassemblement Malien pour la fraternité et le Progrès (Salif Ladji Camara)
– ASSEP – Sénégal (Issa Mamado Sidibe)
– Ganbana International (Malal Camara)
– C.S.P/ A.C.D.E (Mahamadi Kanoute)
– Initiative pour la résurgence du Mouvement abolitionniste ( IRA ) Brahim Ali
Soirée cauchemardesque, ce vendredi 16 avril, à Sebkha, dans l’une des 9 moughataas de Nouakchott.
Des agresseurs en bandes armées y sèment la terreur. Ces bandes de jeunes commettent des agressions à la machette, s’en prennent aux passants en leur piquant téléphones portables et porte-monnaie.
Fatima, une des victimes, témoigne :
« Je revenais du sport. Il était 22h. J’en ai profité pour voir une de mes copines. On était dans la rue, devant chez elle, en train de discuter. Subitement, des groupes de jeunes se sont dirigés vers nous et nous ont agressés, avant de prendre nos téléphones. Ils étaient plus de 30 personnes. Je n’ai pas dormi toute la nuit. Je porte toujours les stigmates de leurs agressions sous la gorge. A chaque fois que j’y repense, la peur m’envahit ».
Dans un enregistrement audio qui circule sur WhatsApp, un témoin raconte que des groupes de jeunes munis de couteaux, de machettes et de bâtons circulent dans les rues de Sebkha pour agresser tous ceux qu’ils croisent.
« Une dame qui a un commerce devant le cinéma Saada a été agressée par ces jeunes qui lui ont pris une valeur de 60.000 d’anciennes ouguiyas », raconte ce témoin.
En quittant chez mes parents à la cité concorde vers la route de Nouadhibou j’ai rencontré stupéfait plusieurs patrouilles de police intimant les jeunes sportifs qui font du footing de ne pas courir en direction de la commune de Tevragh Zeina. La patrouille composée de 2 pickup de police obligeait ceux qui avait pris la direction des avenues éclairées ( avenue d’El Qods vers la Case et l’ambassade des USA) de la capitale en trottinant de rebrousser chemin vers leurs communes Sebkha. La recrudescence d’agression à l’arme blanche depuis le début du ramadan, dans différents quartiers, perpétrées par de petites bandes de jeunes garçons ne peut justifier une telle attitude de la police. L’impératif sécuritaire ne peut justifier une telle pratique. Cette forme « d’assignation communale » des masses populaires qui ne peuvent jouir de leur liberté de circulation est d’autant plus frustrant qu’elle illustre à dessein les disparités sociales.
Ainsi la ligne de démarcation entre ceux d’en haut et ceux qui habitent de « l’autre côté du goudron » devient une réalité que matérialise ce genre de pratiques.
Je suis conscient que notre sécurité a un prix et que nos autorités ont une obligation de résultat sur ce point, mais cela ne peut se faire de façon stigmatisante.
Le Mouvement pour la Sauvegarde des Droits de l’Homme a appris avec amertume la mise sous mandat de dépôt de Mr Cheick Oumar Yara le jeudi 15 Avril 2021 par le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de la Commune 4 du district de Bamako.
Selon les informations recueillies auprès des autorités judiciaires, Mr YARA est poursuivi pour incitation à la violence et injures via les réseaux sociaux dans le milieu soninké.
Mr Yara et autres activistes ont été toujours dans le giron des personnes qui défendent cette pratique qui date d’une autre époque.
On se rappelle de son apparition dès les premières heures au coté des orphelins des quatre (04) militants anti-esclavages à diandioumé dans le cercle de Nioro.
Le MSDH n’est pas surpris de cette cabale contre les défenseurs des droits humains et cette arrestation confirme que la minorité ne bénéficie pas de la liberté d’expression dans un Etat de droit comme le Mali où le coupable devient le plaignant.
A cet effet le MSDH demande :
✓La libération immédiate et sans condition de Mr CheickOumarYara.
✓Aux politiques maliens notamment certains apologistes déclarés et connus de tous de penser à leur dignité et à celle des autres.
✓A l’Etat Malien de s’assumer en votant une loi criminalisant ce phénomène de peur qu’il ne prenne une tournure désagréable ;
✓D’interpeler les vrais responsables dans les attaques de diandioumé, de Lany de Kaneyra et récemment à Samba Dramane pour ne citer qu’eux.
✓Aux organismes internationaux de défense des droits de l’homme que le Mali est en Etat d’alerte en termes de violation des droits humains.
Le M.S.D.H informe l’opinion nationale que nul n’est au-dessus de la loi et suivra particulièrement la suite de cette affaire. . Le M.S.D.H tient à rappeler que respecter les droits de l’homme ne relève plus du choix politique mais d’une obligation morale et juridique. Ce sont des engagements à vocation universelle, des principes de droits garantis par des déclarations solennelles ou des traités juridiquement contraignants.
Fait à Bamako le 17 Avril 2021. N’Djim Boubacar Président du MSDH
En marge de l’organisation d’un atelier de formation autour de l’assistance psychosociale des victimes au siège de SOS Esclaves à Atar, les autorités sécuritaires de la ville ont procédé à l’arrestation d’AzizaMintBrahim (coordinatrice régionale de l’organisation), de MohamedOuldBrahim (responsable régional de la communication) et de la victime Tarbe. Nous, à SOS Esclaves tout en enregistrant et condamnant cet acte grave dont on ne connaît pas encore les raisons et qui vise à restreindre les libertés individuelles et collectives et à intimider nos activistes et nos militants, exprimons: – Notre forte condamnation pour cet agissement arbitraire – Notre demande aux autorités la libération immédiate des activistes et le respect des libertés individuelles et collectives garanties par la constitution et le droit international
Il y a un incident –celui de Kaedi-qui défraie la chronique ces derniers temps . Il semble que , pour toute decision, les Autorités administratives locales aient choisi aient choisi de fermer les lieux de culte hamallistes ! Decision à tout le moins curieuse pour ne pas dire plus ! Empêcher tout le monde de prier, empêcher aux mahadras internes de fonctionner , n’est pas à mon avis la bonne manière pour régler le problème ou calmer les esprits . Loin s’en faut ! L’attente des population , le bon sens même aurait été de proceder à des investigations complètes ,situer les responsabilités , et prendre les mesures punitives qui s’imposent ; Et non pas opter pour une solution pêle-mêle , ridicule, qui renvoie tout le monde dos-à dos … L’Administration locale doit revoir sa copie.. Cela dit , nos Ulémas, nos Intellectuels doivent avoir enfin le courage de faire face aux turbulences , aux secousses transversales qui traversent nos communautés, afin de les adresser correctement .Le monde a changé ,les esprits ont évolué, nous devons le prendre en compte … « Si l’Islam est éternel et unique , la pensée islamique est une lecture possible de la révélation étroitement liée à une époque donnée . » Garaudy
Le Parc National du Diawling (PND) a été crée en 1991 , sous tutelle du ministère de l’environnement et du développement durable en Mauritanie . La mise en réserve de ce territoire découle directement des modifications environnementales du bas du delta du fleuve Sénégal. En effet la sécheresse sahélienne des années 1970 et la construction, en 1986 du barrage anti-sel de Diama , avait gravement asséché le delta , au point de le rendre désertique. Ainsi pour compenser ces impacts négatifs , et grâce au savoir traditionnel local , le parc régule , depuis 1994 , l’inondation des plaines au moyen d’un système hydraulique performant constitué d’ouvrages et de vannes. Les eaux du fleuve qui transitent par les bassins du parc alimentent un estuaire de plusieurs milliers d’hectares, unique en Mauritanie. Chaque année , l’ouverture et la fermeture des ouvrages gouvernent la mise en eau des bassins et assurent l’alternance d’une saison inondée (juillet-mars) et d’une période plus sèche (avril-juin). Le PND est classé en 1994 par la convention RAMSAR , zone humide d’importance internationale et représente depuis 2005 le noyau central de la réserve de Biosphère Transfrontaliere du bas delta du fleuve Sénégal. Le parc accueille, unique site connu de nidification des flamants nains en Afrique de l’ouest. Le succès de cette reproduction est lié à la gestion des inondations des cuvettes du bas delta. En effet, selon le niveau d’inondation des bassins, la recharge de la nappe phréatique et la diminution de la salinité, la végétation s’étend et les ressources naturelles se régénèrent offrant au visiteur un spectacle constamment renouvelé. Le phacochère et le varan, peux peureux sont visibles toute la journée alors que le chacal doré, le serval ou la mangouste des marrais se découvrent la nuit. L’observation d’une grande variété d’oiseaux en début et en fin de journée aux ouvrages hydrauliques au niveau de Bell1 et Bell 2 ( proche de la maison du parc) sont des points d’observation exceptionnels. Le territoire offre une grande diversité de paysages. Les plaines arides des sebkhas (zone hyper salées) s’étendent vers la foret d’acacias de Ziré. Une des spécificités du PND est l’implication des communautés locales dans la gestion durable des ressources naturelles. Les populations pratiques leurs activités traditionnelles sources de revenus, tout en préservant l’environnement. Dans les jardins maraichers, navets, betteraves sont produits et oignons sont acheminés vers les centres urbains. Le nénuphar localement appelé « Diakhkar » , prélevé dans les bassins , représente une source d’alimentation et de commerce. Le Diakhkar est également utilisé dans la pharmacopée traditionnelle. L’alternance de l’eau douce et salée assure la croissance du Sporobulus robustus , graminée fortement appréciée par les troupeaux et récoltée par les femmes pour fabriquer les nattes artisanales . Les gousses d’acacias nilotica sont cueillis pour le tannage du cuir et les bulbes de cyperacées (herbacées) sont traités pour produire l’encens traditionnel. La gestion concerté de l’eau permet de maintenir la pêche , le maraichage , le pâturage, l’artisanat et la cueillette. Pour rappel , les bassins constituent des zones de pêche de subsistance essentielles pour les pécheurs Taghrédient, population autochtone de cette région du Trarza et qui ont pour principale activité la pêche artisanale fluviale. Le secteur de la surveillance a été installée depuis la création du parc en 1991 . C’est une structure dynamique , constituant l’une des plus importante du PND . Le secteur de la surveillance est dirigé par un chef de brigade avec seulement 8 surveillants pour une superficie de 16000 ha pour la zone centrale du parc , 59000 ha pour la zone périphérique et 600 000 ha pour la réserve biosphère transfrontaliere ( RBT) . Ainsi les activités se déroulent de jour comme de nuit sous forme de patrouille dans les zones sensibles , à l’intérieur du parc national de Diawling , particulièrement sur les dunes ( dune de Ziré, dune de Birette et les dunes côtières). Les patrouilles sont effectuées soit par véhicule, soit par quad ou à pied. Quatre postes de surveillance ont été installés , il sagi du poste de LEKSER, le poste de « Digue nord », le poste de digue de Ziré et le poste de nidification des flamants à Aftout. Ainsi le parc est divisé en plusieurs zones avec poste de surveillance pour chaque zone d’intervention.
La zone « sites des mangroves et dunes côtières » qui correspond au poste de LEKSER , la zone de nidification des oiseaux (Diawling – Tichilitt) et cheyal : poste digue nord, la zone dune de Ziré poste dune ziré et le poste de la zone de nidification des flamants . Ainsi , chaque poste de surveillance est compose de deux surveillants. Selon le chef de brigade de surveillance , TraoréFousseynou , les infractions les plus graves sont surtout le braconnage des oiseaux et des lièvres, la coupe abusive des arbres , l’utilisation des momo filaments , …etc. A chaque fin du mois , le chef de brigade fournit un rapport mensuel et les patrouilles effectuées dans le mois sont enregistrées dans une fiche dont les résultats sont analysés et enregistrés dans la base de données à Nouakchott. Aussi quand il y’a une infraction le malfaiteur est saisit et c’est la gendarmerie qui dresse le procès -verbal. Seulement selon le chef de brigade de « surveillance » ce qu’il y’a à craindre le plus cette année ce sont les feux de brousse qui peuvent s’avérer catastrophique pour la biodiversité. Ce pendant une sensibilisation a été entamé au prés des éleveurs transhumais et la population locale pour éviter les feux de brousse et la coupe abusive des arbres. La surveillance est toujours une activité de grande importance et doit continuer à faire preuve de vigilance , si le niveau d’infraction constatées est peut élevé , il est probable que la dissuasion joue rôle important. Par ailleurs vu l’insuffisance de personnel, eu eguard à la superficie à couvrir, l’effectif doit être renforcé. Les surveillants doivent être assermentés (ainsi que le reste du personnel) et armés pour leur sécurité. Bénéficier d’une formation soutenue et adéquate pour les surveillants. Renforcer les moyens de transport , assurer la réparation et le renouvellement des moyens existants (véhicules, quads) . En fin augmenter le nombre de postes de surveillance. WACA Mauritanie et la protection du littoral mauritanien. L’objectif ‘de développement du projet WACA Mauritanie est d’améliorer la gestion des risques naturels et anthropiques communs, en intégrant le changement climatique, affectant les communautés et les zones côtières de la région d’Afrique de l’ouest . Il ambitionne pour l’essentiel la réalisation de projets d’investissements dans le but d’aider la Mauritanie à harmoniser la gestion des infrastructures et des ressources naturelles afin d’accroitre leur résilience au changement climatique en général et à l’érosion côtière et aux inondations en particulier. Les objectifs particuliers de WACA Mauritanie, sont notamment la détermination des menaces qui pèsent sur les habitants , les écosystèmes et les actifs économiques du littoral ; La gestion des sols et aménagement du territoire , infrastructures et gestion des habitants naturels, lutte contre la pollution entre autres . Rappelons que le programme WACA (west Africa Coastal) a été établi en réponse à la demande des pays de recevoir une assistance de la Banque mondiale pour les aider dans la gestion de leurs zones côtières en Afrique de l’ouest, en particulier sur leurs problèmes d’érosion côtière et d’inondation. Dans le cadre du programme , le projet régional d’investissement WACA sur la résilience des zones côtières en Afrique de l’ouest apportera un financement à 6 pays (Benin, Cote d’ivoire, Mauritanie, Sao Tomé et principe, Sénégal et Togo) pour la mise en œuvre d’actions nationales en matière de politique côtière, d’investissement pour des solutions vertes, grises ou hybrides , ainsi que les interventions régionales nécessaires pour gérer de manière durable les zones côtières de l’Afrique de l’Ouest.
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