● Sénégal Politique | Le nouveau président s’appelle M. Bassirou Diomaye Faye

Ainsi l’homme qui sera investi 5ème président de la Nation Teranga a 44 ans. Âgé d’à peine un an plus que l’américain John Kennedy élu à 43 ans en 1960 et 5 ans de plus que l’actuel président français E. Macron élu à 39 ans en 2017.
Président élu et son compagnon politique M. Ousmane Sonko ont été libérés de prison le 14 mars dernier.

Victimes depuis quelques années d’un autoritarisme politico judiciaire du régime finissant de M. Macky Sall, les 2 leaders politiques souverainistes du parti Pastef boostent l’élan populaire d’espoir de changer de cap dans la vie politique sénégalaise. Ce lundi 25 mars 2024, les tendances lourdes affluent dans le même sens comme hier soir; une victoire nette du jeune quadra qui surclasse le candidat de la Coalition du pouvoir sortant M. Amadou Ba. Celui qui est considéré comme le plan B (après l’élimination abusive de la candidature de M. Ousmane Sonko) pour porter le Projet politique du camp souverainiste, va devenir le 5ème président du Sénégal. Historique moment de cap politique pour le pays qui va connaître un nouvel ordre de gouvernance démocratique. Temps de mettre en place une nouvelle manière d’exercer les affaires publiques et répondre aux attentes populaires avec justice et transparence. Après la Coalition Diomaye Président qui signe ce succès, le nouveau président et ses Team vont devoir être « Grand » pour réparer un paysage social et politique tellement fracturé par des poussées despotiques d’un homme (MS) qui ne voulait jamais partir si n’est acculé par l’activisme pressant et téméraire Sonkiste plusieurs années durant. Belle réussite politique qui doit être une source d’inspiration pour d’autres mouvements et personnel politique ailleurs.

Bonne gouvernance à lui pour un Sénégal réconcilié et prospère 🤲🏾. Ameen

🖋 KS pour le BLOG

● Au Mali, l’association de soutien à l’imam Dicko dissoute [Jeune Afrique]

Ce 6 mars, les autorités maliennes ont annoncé la dissolution du mouvement que parraine l’influent imam Mahmoud Dicko, accusé de « déstabilisation et de menace pour la sécurité publique ».

La junte malienne a annoncé le 6 mars la dissolution de l’association de soutien à l’imam Mahmoud Dicko, l’un des rares à oser exprimer ouvertement ses désaccords avec les militaires au pouvoir.  « La Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’imam Mahmoud Dicko (CMAS), créée en vue d’œuvrer pour la stabilité et la paix sociales, s’est transformée en un véritable organe politique de déstabilisation et de menace pour la sécurité publique », a justifié le communiqué du Conseil des ministres

Dicko, en Algérie depuis décembre
Si l’influent prédicateur de Badalabougou n’a pas encore réagi à cette décision, la CMAS a appelé ses membres et sympathisants au calme et à la sérénité. « Nous allons explorer toutes les voies de recours possibles, auprès du ministère de l’Administration territoriale, d’où émane la décision, et devant le juge administratif », confie Youssouf Diawara, coordinateur de la CMAS, à Jeune Afrique.

L’imam Dicko se trouve en Algérie depuis le mois de décembre. Il s’y était rendu pour y passer sa convalescence après avoir été victime, selon lui, d’une tentative d’empoisonnement. Il ne s’est pour l’heure pas prononcé publiquement sur la décision du gouvernement mais, « dans un souci de stabilité pour le Mali, il renouvelle son appel au calme », a assuré Youssouf Diawara. La CMAS se dit néanmoins prête, si nécessaire et dans un second temps, « à la désobéissance civile et à la mobilisation ».

À la tête de la contestation anti-IBK en 2020
« Depuis des mois, nous appelons à une transition civile, la transition militaire ayant montré ses limites. C’est cela qui nous vaut aujourd’hui d’être la cible des autorités. Pour faire accepter notre projet, nous sommes prêts à toutes les actions citoyennes que la loi autorise », prévient Youssouf Diawara.

L’imam Dicko serait-il prêt à reprendre la rue, comme il l’avait fait en 2020 ? À l’époque, il était devenu l’autorité morale du Mouvement du 5-Juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP), lequel avait mené la contestation populaire contre le président Ibrahim Boubacar Keïta, finalement renversé par un coup d’État militaire.

Soutien des putschistes à leur début, le religieux a ensuite pris ses distances avant de devenir l’une des voix les plus critiques à l’égard du nouveau régime, plaidant pour un retour des civils au pouvoir et s’élevant contre le projet de nouvelle Constitution – projet qui a maintenu le principe de laïcité de l’État et qui a finalement été adopté à une écrasante majorité. L’imam est aussi l’un des rares qui semble pouvoir mobiliser dans un contexte de restriction des libertés sous le régime militaire.

Une « cabale orchestrée »
Une passe d’arme diplomatique avait éclaté fin décembre entre le Mali et l’Algérie juste après la réception à Alger, par le président Abdelmadjid Tebboune, de plusieurs figures de la rébellion indépendantiste et de l’imam Dicko – les deux pays avaient rappelé leurs ambassadeurs respectifs des deux pays. Les soutiens de Mahmoud Dicko avaient ensuite dénoncé une « cabale orchestrée » contre lui.

Selon le communiqué du Conseil des ministres, « le parrain de la CMAS s’adonne clairement à des activités subversives susceptibles de troubler l’ordre public, notamment à travers ses récentes visites à l’extérieur et ses rencontres officielles avec des personnalités de puissances étrangères sur des questions d’intérêt national sans l’autorisation des autorités du Mali ».

« Le récépissé de la CMAS est clair. Ce n’est pas une association simple, mais bien une association à caractère politique, ce qui lui donne le droit de se prononcer sur les affaires politiques », défend Youssouf Diawara. Mi-février, la CMAS avait rejoint une coalition de 30 partis et formations d’opposition intitulée « Synergie d’action pour le Mali », afin de proposer « une autre voie » que celle des militaires.

• Lien source média https://www.jeuneafrique.com/1544820/politique/au-mali-lassociation-de-soutien-a-limam-dicko-dissoute/

● La Mauritanie et l’UE signent une déclaration au sujet de la migration [ami]

La Mauritanie et l’Union Européenne, ont signé, jeudi à Nouakchott, une déclaration conjointe relative à la migration.

Le texte a été signé, côté mauritanien, par le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine, et côté européen, par la commissaire aux affaires intérieures de l’UE, Mme Ylva Johansson.

Le document, bien que non contraignant, fait office de cadre de référence en la matière, selon les signataires.

Dans son mot introductif à la session de travail précédent la signature de l’accord, le ministre de l’intérieur a souligné que la présence, en Mauritanie, de cette délégation de haut niveau de l’Union européenne, s’inscrit dans le cadre de la dynamique croissante qui caractérise les relations entre elle et l’Union Européenne.

Le ministre a indiqué qu’en amont, plusieurs rencontres fructueuses, dont celle ayant réuni le Président de la République, le Premier ministre Espagnol et la Présidente de la Commission de l’Union Européenne (UE), ont eu lieu afin de faciliter les travaux ayant permis la conception d’une déclaration commune sur la gestion de la question migratoire.

Il a souligné que le partenariat stratégique, est constitué de plusieurs volets : économique, diplomatique, sécuritaire, la migration régulière de mauritaniens vers l’Europe, la lutte contre la migration clandestine et les réfugiés.

De son côté, la commissaire européenne chargée des affaires intérieures, a déclaré être à Nouakchott, afin de renforcer la coopération avec la Mauritanie, qui est un partenaire stratégique important.

Selon elle, ce partenariat comprend un appui au financement sur la problématique de la migration. A ce propos, elle a estimé que la migration est un défi mondial qui préoccupe tous les pays, affirmant que des liens de confiance ont été tissés avec la Mauritanie, permettant ainsi d’aboutir à des accords et politiques de gestion des flux migratoires.

La commissaire européenne a, en outre, indiqué que le fléau requiert qu’on agisse au niveau global, mais aussi au niveau local, saluant le travail remarquable fait par la Mauritanie, qui accueille beaucoup de réfugiés.

Le document signé entre les deux parties, vise à accentuer la coopération entre les deux parties, notamment, en s’attaquant aux causes profondes du fléau. Il s’agira d’offrir des opportunités d’emploi, de formation et d’accès aux financements aux jeunes, d’une part, de lutter activement contre le crime organisé et le trafic d’être humains, d’autre part. Il sera question ici du renforcement de la surveillance des côtes, entre autres.

La cérémonie de signature s’est déroulée en présence des ministres de l’Économie et du Développement Durable, M. Abdessalam Mohamed Saleh, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, M. Niang Mamoudou, du ministre de l’Intérieur de l’Espagne, M. Fernando Grande-Marlaska, de la secrétaire d’État Belge à l’Asile et à l’Aide à la Migration, Mme Nicole de Moor, au côté d’autres personnalités mauritaniennes et européennes.

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● Birame Dah Abeid : « voilà pourquoi je ne peux pas annoncer ma candidature » | Par Cheikh Aidara

Au cours d’une conférence de presse animée lundi 4 mars 2024 à l’ilot K de Nouakchott, siège du mouvement abolitionniste IRA qu’il préside, le député Birame Dah Abeid est revenu sur plusieurs points d’actualité, notamment la réunion d’une délégation du FMI avec l’opposition qui a eu lieu le même jour, mais aussi la présidentielle de 2024, l’enrôlement biométrique et des sujets divers.

Plusieurs sujets d’actualité ont été abordés par le député et président du mouvement IRA, Birame Dah Abeid au cours d’une conférence de presse le 4 mars 2024 à Nouakchott. Devant un parterre de journalistes, il a fait le point sur la rencontre entre quelques représentants de l’opposition, un émissaire du FMI venu de Washington et la représentante de l’institution monétaire internationale en Mauritanie, Anta NDoye. Il a aussi parlé de la présidentielle en vue, de l’état-civil et d’autres sujets soulevés par les journalistes. Etaient présents à ses côtés, Oumar Ould Yali, président du parti RAG (non reconnu), l’aile politique d’IRA, et la député Marième Cheikh Dieng.

Rencontre avec le FMI

Faisant l’économie de la rencontre avec le FMI, Birame Dah Abeid a expliqué que l’objectif de la rencontre entre la mission du FMI et les leaders politiques invités, tels que présentée par l’émissaire de Washington, est de recueillir l’avis de la classe politique par rapport aux interventions en Mauritanie de l’institution monétaire et le bilan qu’ils en font, ainsi que ses répercussions sur les conditions de vie de la population. Cette pratique entrerait, selon lui, dans la routine du FMI au niveau des pays membres, à la veille de chaque élection présidentielle.

Selon Birame, l’opposition aurait déclaré que les interventions du FMI en Mauritanie n’ont aucune incidence sur la vie des population. Ils auraient mis en exergue la dégradation de l’éducation marquée par les faibles résultats du baccalauréat, la falsification des diplômes, le népotisme et la corruption. Idem sur le plan de la santé, avec la prolifération des médicaments falsifiés, le faible niveau de l’offre médical, le chômage des médecins sortants et des autres diplômés de la santé.

Les partis présents à la rencontre auraient également cité la hausse vertigineuse des prix du fait d’une politique usurière pratiquée par l’Etat à travers la forte taxation des produits de première nécessité, la fraude fiscale pratiquée par les grosses fortunes, la mal gouvernance financière, l’enrichissement illicite des cercles proches du pouvoir, la création par l’Etat d’une clientèle de nouveaux riches au sein des cellules qui lui sont affiliées. En d’autres termes, les responsables de l’opposition auraient mis en exergue la forte discrimination en termes de partage de la richesse nationale, ce qui met en rade une importante partie de la population sur une base ethnique et raciale.

A été également évoquée la question du chômage, surtout celui des jeunes, mais aussi la pauvreté dont les taux augmentent au lieu de baisser.

L’enrôlement et Taazour

Selon Birame, la mission du FMI a déclaré l’importance qu’elle attache à l’enrôlement de tous les citoyens mauritaniens ainsi qu’aux actions de l’Agence de Solidarité Taazour pour son rôle en matière de bien-être social des populations, notamment les plus démunies.

Sur ce point, l’opposition aurait relevé le fait paradoxal en Mauritanie où les citoyens sont à la recherche de leur nationalité comme des étrangers, alors qu’il s’agit d’un droit constitutionnel.  En attestent, selon elle, les longs rangs devant les centres d’état-civil, donnant au visiteur étranger l’impression que ces longues files sont constitués de demandeurs d’asile venus d’ailleurs, alors qu’il s‘agit de Mauritaniens. Selon Birame, c’est comme si l’Etat, à travers le recensement biométrique, chercherait à faire des ciblages dans l’attribution de la nationalité selon l’ethnie et la race. Une discrimination qu’il qualifie de dangereuse.

Quant à Taazour, à travers le registre social établi par le Ministère des Finances, elle ne serait, selon Birame, qu’un instrument politique aux mains du parti au pouvoir pour faire pression en période électorale sur les populations bénéficiaires des aides sociales accordées par l’Etat.

Revenant sur la question de l’enrôlement qu’elle prend en charge en compagnie de deux autres députés, Ghamou Achour et Aminata, Marième Cheikh Dieng a affirmé avoir constaté sur le terrain une volonté politique du pouvoir de refuser l’enrôlement de plusieurs milliers de citoyens mauritaniens, notamment les négro-mauritaniens et les harratines, devenus depuis le 17 février 2024 des apatrides dans leur propre pays. A l’inverse, des Arabes, des Sahraouis et des Touarègues ont été recensés, selon elle.

Clash entre Birame et Ould Maouloud

Birame Dah Abeid est revenu sur le clash qui a eu lieu entre lui et le président de l’UFP, Mohamed Ould Maouloud, au cours de la rencontre des partis d’opposition avec la mission du FMI à Nouakchott. Sur ce point, nous vous livrons la version des deux parties sur l’incident.

Version de Birame

Selon Birame, Ould Maouloud a débarqué à l’improviste alors qu’il n’était pas invité, n’étant ni député ni président d’un parti représenté au Parlement. Etaient présents lors de son arrivée, selon lui, les deux fonctionnaires du FMI, en plus de Diop Amadou Tijane, président du FRUD et lui-même. Ils seront rejoints plus tard, probablement après l’incident, par les présidents des partis Sawab et Tawassoul.

Selon Birame, Ould Maouloud aurait salué tout le monde sauf lui, puis prit place. Il se serait ravisé par la suite et lui tendit la main, en lui lançant : « on se salue quand même, même si on va aller en procès ».  Birame aurait refusé de le saluer, arguant qu’il pouvait garder sa main, puis qu’il ne l’a pas salué à son arrivée.

Birame ajoute que Ould Maouloud, s’adressant au chef de mission du FMI et de la représentante de l’institution en Mauritanie, aurait lancé : « celui qui est en face de vous prétend être un défenseur des droits de l’homme, mais en réalité c’est un fauteur de trouble qui cherche à semer la zizanie et la discorde dans le pays ».

Furieux, Birame dit avoir répliqué en le traitant de menteur, ajoutant que Ould Maouloud est en mission commandé par le ministre de l’Intérieur pour le provoquer et créer une bagarre. Et d’ajouter que Ould Maouloud aurait demandé que Birame soit expulsé de la salle, sinon lui il va quitter. Ce à quoi, les responsables du FMI lui aurait répondu qu’ils souhaiteraient bien qu’il reste pour participer aux échanges mais qu’ils ne pouvaient expulser personne, précisant que ce problème est un problème personnel entre lui et Birame et que leur mission est d’écouter leurs avis sur l’objectif de la rencontre. Sur ce, Ould Maouloud serait parti, d’après Birame.

Version de Mohamed Ould Maouloud

Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, le président de l’UFP a livré sa version du clash qui l’a opposé à Birame. Selon lui, il a reçu une invitation du Ministère de l’Intérieur pour assister à une réunion convoquée par le FMI adressée à quatre présidents de partis politiques, à savoir l’UFP, Tawassoul, Sawab et FRUD.

A son arrivée dans la salle de réunion qui s’est tenue à la Banque centrale, il trouva les deux représentants du FMI, puis Diop Amadou Tijane et Birame. Il salua tout le monde, y compris Birame. Mais ce dernier aurait refusé sa main tendue, puis lui adressa une volée d’insultes et de diatribes, ne lui laissant aucune possibilité de réplique. Ould Maouloud affirma avoir été profondément gêné par cette attaque agressive d’autant que la scène se déroulait en présence d’une mission étrangère.

Il affirme s’être excusé auprès de la mission du FMI, arguant qu’il ne pouvait pas participer à une rencontre où tant de violences s’est manifestée. Puis, il soutient avoir quitté la salle, suivie par les deux fonctionnaires du FMI, visiblement désolés de ce qui venait de se passer. Ould Maouloud affirme n’avoir à aucun moment demandé que Birame soit expulsé de la salle.

Cet incident, quoiqu’on ne puisse savoir lequel entre Birame et Ould Maouloud est l’agresseur ou l’agressé, a fait le chou gras des réseaux sociaux mauritaniens, où les partisans des deux leaders se sont livrés à des passe-d ’armes truffées d’invectives à travers la toile.

Il faut noter que le torchon brûle entre les deux hommes depuis que Ould Maouloud a porté plainte contre Birame pour diffamation.

Convocation des partis candidats à la reconnaissance

La réunion convoquée par le Ministre de l’Intérieur adressée à tous les partis en quête de reconnaissance officielle a eu lieu lundi 4 mars 2024. Oumar Ould Yali, président du parti RAG dont la demande de reconnaissance bute depuis des années sur le refus des autorités, est revenu sur cette réunion. Selon lui, cette subite envie du Ministre de l’Intérieur de rencontrer les partis en gestation en plus de ceux déjà dissous, est une mascarade et une insulte aux lois de la République. D’après Omar Ould Yali, le régime actuel et celui qui le précède ont gelé depuis des années la loi sur les partis, se substituant à l’Assemblée nationale seul organe de législation, pour suspendre des dispositions légales. En témoigne, cette volonté du Ministre de l’Intérieur de vouloir ressusciter des partis politiques dissous par la force de la loi. En définitive, Oumar Yali trouve dans cette initiative du Ministre de l’Intérieur une intention inavouée de faire reconnaître de nouveaux partis proches de son sérail politique en cherchant à se camoufler derrière la reconnaissance de partis honnis comme le RAG. La réunion à laquelle il avait délégué un membre du parti se serait achevé, selon lui, sur des salamalecks en attendant la prochaine réunion.

De l’élection présidentielle en vue

Birame trouve que c’est la première fois dans l’histoire politique du pays où l’on voit apparaître au sein du pouvoir une puissante aile dont l’objectif est d’empêcher les partis politiques de l’opposition d’être représentés au sein des instances municipales, régionales et législatives. C’est également la première fois, selon lui, qu’une aile puissante émerge au sein du pouvoir pour empêcher que l’opposition puisse aligner aux élections présidentielles des candidats naturellement connus sur la scène politique. Il donne l’exemple des élections générales qui ont eu lieu en 2023 où le ministre de l’Intérieur aurait convoqué certaines personnalités en quête de reconnaissance pour leurs partis en leur disant qu’il ne pouvait pas leur donner un parti car cela l’obligerait à faire de même pour le parti RAG de Birame, ce qu’il ne compte pas faire. C’est ainsi que le Ministre de l’Intérieur aurait dispatché ces personnalités qui ne cherchaient qu’un strapontin pour accéder à un poste électif vers des partis déjà reconnus, certains de la majorité et d’autres de partis soi-disant de l’opposition. 

Birame considère que ces machinations sont une trahison de la volonté populaire et une manière de vider la démocratie et ses institutions de leur substance. Cette même machination serait déclenché ces temps-ci selon lui en prélude à la prochaine présidentielle de 2024. Et cela en connivence avec d’autres forces politiques pour détourner une nouvelle fois la volonté politique en brisant l’élan de la vraie opposition.

C’est cette sourde machination qui l’empêcherait lui Birame d’annoncer sa candidature à la présidentielle de 2024 sachant que l’aile extrémiste du pouvoir cherche à l’écarter de la course à travers le président de l’UFP Mohamed Ould Maouloud et sa plainte pour diffamation.

C’est pourquoi, a-t-il ajouté en substance, l’opposition doit préparer un plan B en s’accordant sur une candidature unique ou tout au moins, autour de trois solides candidats.

Questions diverses

Parmi les autres points abordés, le cas du jeune président du mouvement Kavana, Yacoub Mohamed Lemarabott, objet selon Birame d’une cabale, à travers la publication d’une carte qui attesterait de son statut d’agent des services de renseignement. Selon lui, il considère que ce jeune fait l’objet d’une campagne de dénigrement visant à le porter atteinte à sa crédibilité à cause de son combat contre le système politique dominant et contre ses injustices.

Birame a aussi parlé de la convention entre l’Union européenne et la Mauritanie sur la migration, soulignant qu’il suit de près ce dossier et qu’il dénoncera toute tentative de rétention et d’emprisonnement de migrants dans des camps conçus à cet effet ou dans les geôles du pays. La migration selon lui n’est pas un crime et le devoir de la Mauritanie est d’expulser ceux parmi les migrants qu’elle ne désire pas accueillir, mais que nul n’a le droit de torturer ou d’enfermer un migrant.

Cheikh Aïdara

• Lien de source média https://aidara.mondoblog.org/2024/03/06/birame-dah-abeid-je-nai-pas-encore-annonce-ma-candidature-en-attendant-de-savoir/

🔴Note de condoléances à l’ensemble de la localité de Mambri (Mali) | Par Armepes-France, Ganbanaaxu Fedde Mauritanie et partenaires

Nous apprenons ce samedi 2 mars 2024, le décès de M. Bayi Diakhité , le chef de village de Mambri. Cette localité est réputée pour avoir accueilli plus de 1500 déplacés qui avaient été violentés et chassés de nombreux villages esclavagistes. C’était en début d’année 2019, leur seul tort, c’est avoir refusé les coutumes esclavagistes et féodales les humiliant affreusement depuis plusieurs générations. Ainsi ils avaient trouvé refuge et paix chez cet honorable monsieur et sa communauté. Selon le témoignage de M. Tougahe Touré, militant anti-esclavagiste gambana (issu des déplacés accueillis), le vieux Diakhité et ses proches ont été d’une grande générosité à leur endroit. Il raconte qu’à leur arrivée en grande détresse (plusieurs hommes, femmes et enfants) voir https://bamada.net/pratique-de-lesclavage-a-mambri-la-cndh-tire-la-sonnette-dalarme , le défunt quasi centenaire leur avait donné refuge tout en demandant aux populations locales de faciliter matériellement et socialement leur intégration (logements, terres cultivables, relations sociales…).
À l’occasion de ce deuil qui frappe Mambri, nous présentons nos sincères et fraternelles condoléances à la famille de M. Diakhité et à l’ensemble de sa communauté villageoise. Nous rendons un grand hommage sa mémoire de grand humaniste par ses actes valeureux qui ont rendu dignité à plusieurs centaines de personnes chassées de leurs villages d’origine. L’Histoire retiendra.
Paix éternelle à son âme. Ameen

3 mars 2024

Armepes-France, Ganbanaaxu Fedde Mauritanie et partenaires

Ici entouré par des cadres gambana Mali (Rmfp) dont le président M. Niaki Kanoute

● L’Ambassadeur de Mauritanie en France présente ses lettres de créance

S.E.M. l’Ambassadeur Mohamed Yahya Ould Teiss a présenté, jeudi au Palais de l’Élysée à Paris, ses lettres de créance au Président français Emmanuel Macron, en sa qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Islamique de Mauritanie auprès de la République Française.

Au cours de la cérémonie, S.E.M. l’Ambassadeur a transmis les salutations de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, notant le bon niveau des relations entre les deux pays et sa volonté de travailler avec les responsables français pour les renforcer aux niveaux bilatéral et multilatéral.

Pour sa part, le Président de la République française, Emmanuel Macron, a demandé à l’Ambassadeur de transmettre ses salutations et ses sentiments d’amitié à Son Excellence le Président de la République, Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani. Il a, par ailleurs, exprimé son admiration pour la Mauritanie, qu’il a qualifiée de «partenaire pivot au niveau régional et continental en Afrique ».

Il a exprimé sa disponibilité à travailler avec Son Excellence le Président de la République sur toutes les questions intéressant les deux pays d’une part, et son désir de travailler avec lui tout au long de sa présidence tournante de l’Union africaine, d’autre part.

La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères.

• Lien média https://ami.mr/fr/archives/241209

🔴🇲🇷Flash Info | L’immunité parlementaire du député Biram Dah Abeid annoncée levée !

Ce mardi 20 février 2024, les canaux médias sociaux en Mauritanie sont en ébullition sur un événement qui interroge l’opinion publique et les observateurs de l’arène politique. Il s’agit de l’annonce de la levée expresse de l’immunité parlementaire du député national M. Biram Dah Abeid (Sawab -Rag/IRA). Ces derniers jours, le président du parti UFP (Union des Forces de Progrès) et ses lieutenants communiquent autour d’une sortie médiatique du député abolitionniste qu’ils qualifient de diffamatoire et de calomnieuse sur la personne M. Mohamed Ould Maouloud. Ainsi une plainte est enclenchée contre le leader anti-esclavagiste mauritanien et d’après la substance d’un post Facebook https://www.facebook.com/share/p/fzoRf8qyge2B356G/  de M. Lo Gourmo (avocat de Maouloud et vice-président UFP), cette histoire vient lui de coûter son immunité parlementaire.

Dans une note vocale, le candidat indépendant par 2 fois aux présidentielles de 2014 et 2019 (arrivé 2ème) , laisse entendre l’enclenchement de la procédure au bureau de l’assemblée nationale et que les vrais adversaires sont les tenants du système. Et que Ould Maouloud et Lo Gourmo jouent un rôle qui leur a été assigné par ce dernier. Déclarant défendre la démocratie, le président d’IRA-Mauritanie note qu’il est prêt à la confrontation devant les tribunaux et même dans les prisons. Par ailleurs il a salué la proposition d’intermédiaire du parti Ajd/Mr entre lui et le camp de Mohamed Ould Maouloud, tout en précisant qu’il n’y a plus rien à faire dans ce sens.

Cette affaire est une énième turbulence dans l’arène des « oppositions politiques » à quatre mois de la présidentielle (Juin 2024) et que le député abolitionniste est en pleines consultations pouvant mener à une éventuelle troisième candidature à la présidence.

Nous tenons à exprimer un soutien fraternel au président Biram Dah Abeid. Avec cette levée précipitée de son immunité parlementaire annoncée par différents canaux médias sociaux, cette plainte au nom du président Ould Maouloud prend une autre tournure et pourrait être édifiante sur sa nature et ses visées profondes dépassant même les intentions du plaignant. À suivre…

🖋KS pour le BLOG

✓Haïti. La veuve de Jovenel Moïse et des dizaines de personnes inculpées pour son assassinat

Deux ans et demi après l’assassinat du président Jovenel Moïse, l’enquête multiplie les rebondissements. Après les arrestations de plusieurs suspects, inculpés aux États-Unis, c’est cette fois la veuve de l’ancien chef de l’État qui est dans le collimateur de la justice.

Un juge haïtien en charge de l’enquête sur l’assassinat du président Jovenel Moïse en juillet 2021 a inculpé une cinquantaine de personnes parmi lesquelles la veuve de ce dernier, Martine Moïse, et un ancien Premier ministre, montre un document rendu public par le site d’informations AyiboPost.

Selon ce document de 122 pages, rédigé par le juge Walther Wesser Voltaire, Martine Moïse a conspiré avec l’ancien Premier ministre Claude Joseph pour assassiner Jovenel Moïse dans le but de le remplacer elle-même à la présidence du pays.

Jovenel Moïse a été abattu en pleine nuit dans sa chambre après que des hommes armés ont pénétré à son domicile de Port-au-Prince. Martine Moïse a été blessée dans l’incident.

Dans sa décision, le juge appelle à arrêter et traduire devant la justice les personnes qu’il inculpe.

Aucun commentaire n’a été obtenu dans l’immédiat par Reuters auprès de Martine Moïse et de Claude Joseph.

Martine Moïse a dénoncé via les réseaux sociaux une persécution politique et des arrestations décrites comme injustes.

Élections attendues
Claude Joseph a déclaré au Miami Herald que le successeur de facto de Jovenel Moïse, le Premier ministre Ariel Henry, était le principal bénéficiaire de la mort du dirigeant et que Henry se servait désormais du système judiciaire haïtien comme d’une « arme » pour persécuter ses opposants dans une démarche « classique de coup d’État ».

Les services d’Ariel Henry ont souligné dans un communiqué l’indépendance du juge, qui a la « liberté » de prendre des décisions en « conformité avec la loi et avec sa conscience », ont-ils dit.

Nommé en remplacement de Claude Joseph, qui est désormais le chef de file d’un parti d’opposition, Ariel Henry a promis d’organiser des élections avant de les reporter pour une durée indéterminée, citant un séisme dévastateur et l’influence accrue des groupes criminels lourdement armés, lesquels contrôleraient la majeure partie de Port-au-Prince.

Une procédure judiciaire distincte sur l’assassinat de Jovenel Moïse a été ouverte à Miami, où six des 11 inculpés ont plaidé coupable d’avoir comploté pour envoyer des mercenaires colombiens au domicile du président dans le but d’enlever celui-ci, avant que le plan ne change à la dernière minute, avec pour consigne d’assassiner Jovenel Moïse.

• Lien média https://www.ouest-france.fr/monde/haiti/haiti-la-veuve-de-jovenel-moise-et-des-dizaines-de-personnes-inculpees-pour-son-assassinat-9d4f658e-8389-4769-97da-4a0e537fa694

● Mauritanie, Tunisie : Kaïs Saïed attendu à Nouakchott

Africa Intelligence – D’ordinaire peu porté sur les déplacements officiels en Afrique, le président tunisien va prendre la direction de la capitale mauritanienne fin février, dans un contexte de tensions régionales.

Sauf changement de dernière minute, le président tunisien, Kaïs Saïed, devrait se rendre à Nouakchott d’ici à la fin du mois de février. Lors de cette visite officielle, il s’entretiendra notamment avec son homologue mauritanien, Mohamed Ould Ghazouani.

• Lien média https://cridem.org/C_Info.php?article=772533

● L’armée mauritanienne intercepte un élément armé qui a franchi la frontière [Le Quotidien de Nouakchott]

Le Quotidien de Nouakchott – Dans un acte de vigilance remarquable, les forces armées mauritaniennes ont réussi à intercepter et à expulser un élément armé qui avait franchi les frontières du pays.

Selon un communiqué officiel publié par l’armée mardi 13 février et qui n’a pas précisé la composition de cet élément, cet événement s’est produit dans les environs de la localité Nbeiket Lahwach, située à la frontière orientale de la Mauritanie.

La déclaration précise qu’une unité de l’armée nationale, positionnée stratégiquement aux frontières pour la surveillance, a détecté l’entrée de cet élément armé sur le territoire national dans la soirée du 13 février.

La réactivité et l’efficacité de l’unité en question lui ont permis de suivre, d’intercepter et finalement de repousser cet élément intrusif hors des limites territoriales du pays.

Cette intervention souligne l’engagement continu des forces armées mauritaniennes dans la protection de l’intégrité territoriale et la sécurisation des frontières contre toute forme de menace. L’opération réussie contre l’élément armé démontre non seulement la capacité de l’armée à maintenir la sécurité nationale, mais aussi son aptitude à agir rapidement et efficacement face à des situations imprévues.

La vigilance accrue aux frontières est d’une importance capitale pour la Mauritanie, située dans une région confrontée à des défis sécuritaires, notamment le terrorisme et la criminalité transfrontalière. Cette dernière action de l’armée mauritanienne s’inscrit dans le cadre d’une série de mesures prises pour renforcer la sécurité et prévenir toute intrusion susceptible de compromettre la paix et la stabilité dans le pays.

L’incident ne rapporte aucun affrontement ni victime, ce qui témoigne de la maîtrise et de la professionnalité des forces armées dans la gestion de telles situations. Les autorités militaires mauritaniennes restent en alerte maximale, prêtes à intervenir pour défendre la nation contre toute menace externe.

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