​Un Cri Osé : les dictatures s’imposent à travers nos « logiques » confuses et irrationnelles…!



À croire que certains néo anti-impérialistes frustrés sont sensibles pour la cause du dictateur #Jammeh , parce qu’il a sorti la Gambie du commonwealth (organisme composé en majorité des ex colonies britanniques). Ceux-là mêmes si l’Angleterre ouvrait ses portes, vont vouloir s’y bousculer avec toutes leurs communautés . Nous raisonnons par défaut en transposant nos humeurs circonstancielles sur des réalités têtues qui demandent une approche rationnelle. Une partie de l’opinion publique africaine tombe facilement dans des références analytiques par oppositions stériles et irréfléchies. Au lieu d’en vouloir aux puissances extérieures aux velléités impérialistes selon leurs intérêts, nous devons nous demander pourquoi nos dirigeants exploitent sournoisement nos faiblesses structurelles dans tous les domaines en nous maintenant dans l’éternelle situation d’être colonisable à tout moment. Les colons d’hier trouvèrent des failles ethnicistes parmi la mosaïque des peuples et des sous-peuples parmi nous, ce qui a facilité en partie leurs implantations par stratégies de discordes internes. Aujourd’hui encore, si les anciens colonisateurs sans écueils extérieurs , décident de refaire l’ordre d’antan, le processus pourrait être même plus rapide.  Parce qu’on constate un éveil plus large parmi nos entités identitaires, et cet élan de conscientisation favorise l’Homme tribal, ethnique et communautaire au détriment du patriote désintéressé  aspirant au statut d’Homme d’Etat. Aujourd’hui, dans un pays bien connu, quand une personne est promue ministre d’un état dit démocratique, c’est sa tribu ou sa communauté qui se considère honorée et promue. On peut même se permettre une fête tribale et ethnique à l’occasion. Ainsi l’échec ou le déclin est lu et vécu également selon cet ordre, aujourd’hui l’ethnie de Jammeh vit probablement son exil comme une humiliation , et nourrirait des ressentiments de revanche, alors qu’il n’était qu’un petit tueur accroc au pouvoir en confondant sa personne avec L’ÉTAT.



K.S